Passionnée par le thé,je souhaite partager cette passion: ce qu'est le thé pour moi, comment j'ai commencé, mes coups de coeur théophiliques, mes rencontres, mes lectures, bref mon quotidien avec le thé
dimanche 31 août 2008
samedi 30 août 2008
A propos de doublons
jeudi 28 août 2008
(Presque) tout savoir sur les théières...
Intriguée par la forme très "cafetière" de ma dernière acquisition "verrière", je voudrais me replonger dans mes livres sur ce thème. Je n’ai retenu que ceux qui parlent uniquement des théières, j’en ai suffisamment et d’horizons assez variés pour ce que je recherche : retracer l’histoire de la forme de ces ustensiles si précieux et dont la qualité est si importante pour la réussite de l’infusion. Je me souviens avoir lu dans un de ces livres que l’origine de la théière est incertaine, que plusieurs hypothèses sont citées dont celle-ci, la théière serait inspirée de la cafetière islamique. Il me reste donc à relire ces écrits si bien illustrés, cela risque peut-être de prendre un certain temps aussi voici de quoi vous faire patienter. Et peut-être vous inspirer pour vous en procurer (du moins certains) dont voici la liste :
Ouvrages en français
1. CARTER M. T., Les théières, le guide du collectionneur pour choisir, exposer et apprécier les théières modernes et anciennes, Paris, Celiv, 1995.
2. CLARK G., Théières excentriques, Paris, Laffont, 1989.
3. CLARCK G., Théières, Paris, éditions du chêne, 2001.
4. LOISON B., Les théières françaises, Paris, Massin, 2003.
5. VALFRE P., YIXING, Des théières pour l'Europe, Poligny, Exotic line, 2000.
Ouvrages en anglais
6. BRAMAH E., Novelty teapots. Five hundred years of art and design,
London, Quiller press, 1992.
7. CARTER T. M., Teapots : the collector’s guide, New Jersey, Chartwell
Books, 1998.
8. CLARCK G., The artful teapot, London, Thames & Hudson, 2001.
9. TIPPET P., Teapots, London, Marshall, 1996.
10. VALFRE P., YIXING, Teapots for Europe, Poligny, Exotic line, 2000.
Ouvrages en mandarin, ramenés de Taiwan
11. Empty Vessels, Replenished Minds: the Culture, Practice and Art of Tea: en chinois et quelques commentaires en anglais
12. Taste Tea and Talk about Tea : History and Culture of Chinese Tea : uniquement en chinois malgré le titre bilingue
13. Beyond the Fragrance and Fun : Chinese Tea-Wares and Tea Making Utensils from the Wellington Wang Collection, National Museum of History
Catalogues d’expositions
14. Yixing, l'art de la théière pourpre, de kunst van de purperen theepot, Bruxelles, Pavillon chinois (05.04 – 30.09 2001)
15. De kleuren van thee. Theecultuur in Taiwan – Céramiques taïwanaises, une esthétique du thé, Gent, Liège, 2008.
1. CARTER M. T., Les théières, le guide du collectionneur pour choisir, exposer et apprécier les théières modernes et anciennes, Paris, Celiv, 1995.
2. CLARK G., Théières excentriques, Paris, Laffont, 1989.
3. CLARCK G., Théières, Paris, éditions du chêne, 2001.
4. LOISON B., Les théières françaises, Paris, Massin, 2003.
5. VALFRE P., YIXING, Des théières pour l'Europe, Poligny, Exotic line, 2000.
Ouvrages en anglais
6. BRAMAH E., Novelty teapots. Five hundred years of art and design,
London, Quiller press, 1992.
7. CARTER T. M., Teapots : the collector’s guide, New Jersey, Chartwell
Books, 1998.
8. CLARCK G., The artful teapot, London, Thames & Hudson, 2001.
9. TIPPET P., Teapots, London, Marshall, 1996.
10. VALFRE P., YIXING, Teapots for Europe, Poligny, Exotic line, 2000.
Ouvrages en mandarin, ramenés de Taiwan
11. Empty Vessels, Replenished Minds: the Culture, Practice and Art of Tea: en chinois et quelques commentaires en anglais
12. Taste Tea and Talk about Tea : History and Culture of Chinese Tea : uniquement en chinois malgré le titre bilingue
13. Beyond the Fragrance and Fun : Chinese Tea-Wares and Tea Making Utensils from the Wellington Wang Collection, National Museum of History
Catalogues d’expositions
14. Yixing, l'art de la théière pourpre, de kunst van de purperen theepot, Bruxelles, Pavillon chinois (05.04 – 30.09 2001)
15. De kleuren van thee. Theecultuur in Taiwan – Céramiques taïwanaises, une esthétique du thé, Gent, Liège, 2008.
mercredi 27 août 2008
Les thés sculptés, patience et savoir-faire d'artistes
Je suis allée voir dans mes réserves et j’ai choisi une fleur intitulée "Ecarlate éternelle". Elle vient comme les autres de chez Long Jing à Lyon. J’aime beaucoup ce comptoir, je vous en parlerai bientôt mais pour cela il faut que j’aille sur place, ce qui ne saurait tarder. J’ai ramené aussi une théière et un mug sculptés que je ne compte pas utiliser mais que je garde pour leur originalité, l’occasion pour moi d’admirer les artistes qui les façonnent, travail minutieux et patient que d’assembler cette strucure, feuille après feuille autour de ces fleurs.

mardi 26 août 2008
Le Cha-Hû-Thé côté salon
Je laisse au Maitre des lieux le soin de me choisir un thé, il me propose un Kabusé n°1 infusé dans une kyushu, ce choix me ravit, il me reste à passer de l'autre côté.
Encore un de mes coups de coeur...
Je vais maintenant vous faire visiter virtuellement ce lieu dans lequel je me sens si bien, je suis certaine que cela vous donnera envie de vous y rendre… La première pièce est la boutique, c’est ici que vous craquerez sans doute pour une théière.
lundi 25 août 2008
Le "Junju Nai Cha", un autre thé au lait...
Le SEUL "thé au lait " que je n’aie jamais bu, et encore une seule fois, c’est sur cette île où j'ai laissé une partie de mon coeur, Formose, la belle, et plus précisément à Taipei.
Cette expérience gustative surprenante a eu lieu dans le salon de thé de l’imposant Mausolée Tchang Kai-Chek dont le toit m’a particulièrement impressionnée, non pas parce qu’il est en tuiles bleues mais bien par sa forme octogonale symbolique : chaque côté représente un principe moral (confiance, fidélité, altruisme, amour, harmonie, paix, bravoure et… le dernier m’échappe, mais je le retrouverai).
Assez curieusement, actuellement on le nomme "National Taiwan Democracy Memorial Hall". Cela ne m’a pas étonnée plus que cela, voici l'anecdote: je suis entrée dans une des succursales de la librairie Eslite, située dans cet immense parc et la première chose que j’ai vue est une table remplie des ouvrages du … Dalaï-Lama. J’ai dû avoir l’air étonnée parce qu’une adorable vendeuse est venue me demander si elle pouvait m’aider. Je lui ai dit mon étonnement de voir ces livres en Chine et elle m’a répondu : "Ici, vous n’êtes pas en Chine continentale, vous êtes en Chine démocratique". Je n’en ai pas acheté, mais c’est là que j’ai acheté mon premier livre sur le thé en mandarin…
Revenons maintenant au "thé au lait", il s’agit du "Junju nai cha", le thé au lait aux perles, LA boisson taïwanaise, on en trouve absolument partout ! Ces "perles" sont en réalité des boulettes de tapioca parfumées. Elles sont assez grosses, ce qui explique que la paille est d’un calibre assez impressionnant. Ma première gorgée fut épique : je n’ai plus l’habitude de boire à la paille, j’ai bien aspiré sauf que je n’ai pas calibré ma respiration et j’ai failli m’étrangler,le liquide était accompagné de ces petites billes entrées en force elles aussi.
Cette boisson ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, je ne me souviens en fait pas vraiment de la saveur du breuvage, sauf qu'il ne goutait pas le lait (ouf) mais pas non plus le thé bien sûr, du moins celui que j'aime. La saveur des petites billes m'a vaguement fait penser à de la prune. Je n'ai pas renouvelé l'expérience, les émotions gustatives ont été tout autres, mais ceci est une autre très longue histoire, faite de superbes rencontres et de tasses de thé. En tout cas merci Vanessa, ton message d'aujourd'hui m'a fait voyager et revivre cette nostalgie...
Revenons maintenant au "thé au lait", il s’agit du "Junju nai cha", le thé au lait aux perles, LA boisson taïwanaise, on en trouve absolument partout ! Ces "perles" sont en réalité des boulettes de tapioca parfumées. Elles sont assez grosses, ce qui explique que la paille est d’un calibre assez impressionnant. Ma première gorgée fut épique : je n’ai plus l’habitude de boire à la paille, j’ai bien aspiré sauf que je n’ai pas calibré ma respiration et j’ai failli m’étrangler,le liquide était accompagné de ces petites billes entrées en force elles aussi.
Les mystères du "Oolong milky tea"
Ce matin, après le petit-déjeuner, je me suis livrée à mon passe-temps favori, la lecture de mes blogs préférés. Je me sens ainsi en communion avec d’autres passionnés de par le monde. J’ai commencé par celui de Vanessa et me suis arrêtée là, sans finir la lecture de son dernier article qui m’a à la fois passionnée et intriguée, il s’agit de sa dégustation de ce Milky Oolong Tea. Je me suis arrêtée au lieu de production et j’ai ainsi appris que le sien venait de Mae Salong dans le nord de la Thaïlande. Premier étonnement, le mien vient parait-il de Taiwan. Je ne peux avoir de confirmation immédiate, les 2 comptoirs où j’en ai acheté sont fermés pour cause de vacances, ce sera donc pour plus tard. J’avais également demandé à Fanou et ce qu’elle a trouvé sur la Toile est peu éclairant et contradictoire, je la cite : "Certains disent que la température, les conditions du sol, l’altitude, donneraient ce goût laiteux et que par conséquent il s’agirait d’un thé non parfumé. D’autres soutiennent qu’il s’agit d’un thé parfumé". Mais je n’aime pas attendre quand le sujet me passionne, alors je suis allée moi aussi sur Internet pour constater que Mae Salong, qui ne me disait rien s’appelle aussi Santikhiri, et ça, je connais, j’y suis passée. Mais à l’époque, je ne m’intéressais pas au thé. Je sais que j’ai bien vu des plantations de thé mais il y en a assez bien autour de Chang Rai… J’apprends encore que ce joli village de montagne appelé aussi "Colline de la Paix" ou encore "petite Suisse", produit 80% de la production de thé à Chang Rai. J’ai appris qu’il s’agit d’une des cultures de substitution à celle du pavot et que "des experts taïwanais travaillent aux côtés des agriculteurs locaux dans les usines de transformation du thé qui produisent la meilleure qualité de thé (…)". Mais nulle part on ne cite ce mystérieux Oolong. Je devrai donc attendre pour en savoir plus.
Mais cela m’a empêchée de m’en préparer un, c’est pour ne pas être influencée que, dans un premier temps, je n’ai pas lu les commentaires de dégustation de Vanessa. Dès l’ouverture de la boite qui contient ce thé spécial, c’est une odeur un peu écœurante de lait concentré sucré qui envahit mes narines ; écœurante oui mais pas vraiment désagréable. Les feuilles sèches sont roulées en boule et leur couleur me fait dire qu’il est plus proche des thés verts que des noirs. Après la première infusion (feuilles dans un filtre, 3 minutes dans 0.75 l d’eau à 90°), on voit que les feuilles ne se sont pas encore tout à fait déroulées, l’infusion est plutôt ambrée pale. L’infusion, qui sent comme les feuilles sèches, me fait penser à la saveur exquise des caramels mous au beurre salé… oui, je le confesse, je suis gourmande et sucrée, c’est peut-être pour cela que ma mémoire me conduit vers ce genre de référence gustative.
La 2e infusion (feuilles en liberté dans la théière) est toujours de couleur ambre mais plus foncée, et au goût, j’ai encore cette impression de caramel, atténuée cependant. Les feuilles se sont à présent complètement ouvertes.
Heureusement pour moi, ce thé ne goûte pas le lait (que je déteste et dont l’odeur me donne des nausées). Et pourtant du thé au lait, j'en ai bu... mais ceci est une autre histoire, suite donc dans le prochain numéro!
dimanche 24 août 2008
A date symbolique, théière qui l'est tout autant...
Chaque année, cette date me rappelle que j’ai un an de plus…
La théière est une Yixing symbolique offerte à l’occasion des anniversaires : le thème en est la longévité, sur une des faces se trouve le caractère qui signifie longévité au centre ainsi que l’encadré qui est une suite de ce même caractère.
Sur l’autre face apparaît Sho Shin Lao, le dieu de la longévité, entouré d’animaux tout aussi symboliques comme la tortue et les grues. Merci Lingling pour tout cela.
Merci mes Choux pour ce magnifique bouquet, à la (dé)mesure de votre générosité. Les fleurs sont superbes et le geste me va droit au cœur.
Merci aussi pour ces cartes très orienthées. Et non Vinciane, mon autre sœur, je ne me lasse pas de "ce genre d’illustration de carteuh", thème que tu m’envoies chaque année, continue ainsi, j'adore! Et tu n’es pas la seule pour mon plus grand bonheur ! Et merci aussi pour celles, virtuelles, que je ne peux illustrer. J’ai bu à petites gorgées tous vos vœux et tantôt boirai mes thés à votre santé. Je ne les ai pas encore choisis mais je sais déjà qu'ils auront la saveur de l'affection que je vous porte...
samedi 23 août 2008
Des "Chouxchouthées" aux Choux shootées au thé...
Pour résumer cette folle journée, il y eut les "chou(x)chouthées"...
Ceci dit, merveilleuse journée, ces 6 heures ont passé tellement vite, on décide de remettre cela très prochainement. A bientôt donc pour de nouvelles aventures culinaires. Et merci pour ces moments qui m'ont rajeunie, restez toujours comme vous êtes maintenant!
Ma cuisine au Thé de ce jour
Mais à qui sont destinés ces plats spéciaux ? Cela, c’est une histoire de "Choux"....
vendredi 22 août 2008
A la veille d'une réception qui sera très thé...
mercredi 20 août 2008
Après un thé d'hiver pour Pékin, voici un thé "d'automne" chez ma soeur
mardi 19 août 2008
Un thé d'hiver à Pékin
J’ai regardé la grandiose cérémonie d’ouverture des J.O., très vite ternie par ces non-dits très chinois. Pourquoi avoir caché que tout n’était pas en direct ? Vu les conditions climatiques tout le monde aurait pu comprendre que pour en garantir l’excellence, certaines parties avaient été pré-filmées au cas où… Après avoir vu ce qui reste une extraordinaire prouesse technique, d’où le thé était curieusement absent (si ce n’est le caractère Cha, apparu juste derrière celui d'Harmonie), j’ai eu envie de lire (enfin) Un thé d’hiver pour Pékin de Liu Xinglong (Editions Bleu de Chine). Il dormait dans ma bibliothèque depuis plus de 3 ans.
Comme chaque fois, j’ai voulu me créer une ambiance dans le cocon de mon salon bleu-thé. J'ai placé côte à côte 2 livres qui font très "Chine". Des dahlias un peu tordus qui pourraient évoquer les très symboliques pivoines, cueillis au jardin pour donner un peu de chaleur.
Pour évoquer l’hiver, j’ai choisi un thé vert fumé, du Tong Hyen, ramené d’un adorable salon de thé de Strasbourg, le Thé des Muses, 51, Rue du Fossé des Tanneurs. En observant les feuilles sèches on peut y voir et des pointes blanches et du thé vert à côté du thé rouge (noir), quelques morceaux de branches aussi. L’odeur forte me rappelle que dans ma jeunesse, j’ai été guide : les feux de camps faisaient partie du quotidien des camps d'été et clôturaient alors des journées passées en contact avec cette nature que je continue à aimer.
L’infusion est ambrée, je m’attends presque à y découvrir les traces d’un vénérable végétal voire même d’une fine mouchette. Il n’en est rien, rassurez-vous ; la saveur est moins forte que l’odeur mais c'est toujours très "feu de camp". La théière choisie, une Tea for one, vient de Vienne, Haas und Haas, 4, Stephanplatz, un joli salon de thé bleu et jaune à l’époque attenant à une boutique où j’ai trouvé mon bonheur. Les caféinomanes, Vienne oblige, y trouveront aussi de quoi les combler.
C’est peu de dire que le contraste entre les images de LA cérémonie et ce que j’ai lu, fut abyssal. Opposition ville – province bien sûr mais aussi et surtout entre les nantis et les pauvres, des rapports faits de mesquineries, de tracasseries, de compromissions, de mensonges, d’exécution d’ordres absurdes pour se faire bien voir par (à peine) plus haut que soi ! L’absurdité ici est de cueillir des feuilles de thé dès la première neige tombée pour offrir à un chef de quoi espérer attirer ses faveurs (en principe). Mais l’auteur décrit aussi les rouages d’un fonctionnement aberrant qu’il critique avec un certain humour. J’ai trouvé ce livre assez terrifiant, parce qu'il ne s'agit malheureusement pas d'une fiction. Personne n’est dupe mais personne ne bouge ! Peut-être que quand la seule préoccupation d’un être est de survivre, le reste est de la littérature… J’ai aimé le thé, beaucoup moins le livre, le style m’a paru assez lourd à l’image de son contenu. Mais je ne regrette rien cependant, j’ai découvert un thé que je ne connaissais pas, le Tianzhu ou Pilier du Ciel. Voici ce que nous apprend une note en bas de la page 64 : "Tianzhu shan (Mont Pilier du ciel) : cette montagne existe vraiment, se situe dans l’extrême sud de la province de l’Anhui, laquelle est limitrophe de la province du Hunan. On y produit un thé rare, "tianzhu" ou (Pilier du Ciel)". Les livres que j’ai consultés n’en parlent pas, je vais donc me renseigner. Si vous le connaissez, pensez à moi, éclairez ma lanterne. Déjà merci.
Je me sentais assez oppressée après cette lecture et pour me décontracter, je me suis donc rabattue sur un classique : le Lotus bleu, bleu à l’image de la théière utilisée par le fameux petit reporter. Et de ce salon, mon refuge.
C’est peu de dire que le contraste entre les images de LA cérémonie et ce que j’ai lu, fut abyssal. Opposition ville – province bien sûr mais aussi et surtout entre les nantis et les pauvres, des rapports faits de mesquineries, de tracasseries, de compromissions, de mensonges, d’exécution d’ordres absurdes pour se faire bien voir par (à peine) plus haut que soi ! L’absurdité ici est de cueillir des feuilles de thé dès la première neige tombée pour offrir à un chef de quoi espérer attirer ses faveurs (en principe). Mais l’auteur décrit aussi les rouages d’un fonctionnement aberrant qu’il critique avec un certain humour. J’ai trouvé ce livre assez terrifiant, parce qu'il ne s'agit malheureusement pas d'une fiction. Personne n’est dupe mais personne ne bouge ! Peut-être que quand la seule préoccupation d’un être est de survivre, le reste est de la littérature… J’ai aimé le thé, beaucoup moins le livre, le style m’a paru assez lourd à l’image de son contenu. Mais je ne regrette rien cependant, j’ai découvert un thé que je ne connaissais pas, le Tianzhu ou Pilier du Ciel. Voici ce que nous apprend une note en bas de la page 64 : "Tianzhu shan (Mont Pilier du ciel) : cette montagne existe vraiment, se situe dans l’extrême sud de la province de l’Anhui, laquelle est limitrophe de la province du Hunan. On y produit un thé rare, "tianzhu" ou (Pilier du Ciel)". Les livres que j’ai consultés n’en parlent pas, je vais donc me renseigner. Si vous le connaissez, pensez à moi, éclairez ma lanterne. Déjà merci.