dimanche 30 novembre 2014

Dernier week-end de novembre, que du bonheur une fois encore

Ce samedi un réveil les yeux remplis d'étoiles après un rêve surprenant : un voyage en side-car bleu ! Je ne parlerai pas du conducteur mais bien de cet engin, un de mes oncles en avait un et je me souviens encore aujourd'hui des sensations fortes ressenties les rares fois où il m'a emmenée enfant ; le bleu existe bien encore aujourd'hui, il appartient à une agence immobilière de Braine-l'Alleud, il faudra que je l'immortalise.
Un beau ciel tout bleu et un soleil magnifique inondent mon cocon. C'est la première fois depuis lundi que je boirai mon thé assise,
le choix s'impose, ce sera un Tumsong griffé ThéÔdor, l'écrin de ce thé d'excellence est surmonté du Bouddha à la face qui correspond à mon état d'âme d'aujourd'hui.
Et pour compléter le tableau, le Stabat Mater de Pergolese. Même si ce morceau évoque Pâques, j'avais envie d'écouter ces voix qui me font toujours vibrer.
Direction la cuisine pour confectionner ces petits cakes
parfumés au thé aux fleurs de jasmin. Ils sentent très bon, j'espère qu'ils le seront aussi, j'attends le verdict de mes invitées.
Du haut de la terrasse, ce grand mécano, ah si son chargement pouvait contenir des boites de thé
En voyant cette illustration sur FB, je me suis dit, tout cela pour ça... même si c'est toujours mieux que rien.
Et à propos, ceci est pour Kris, je ne sais pas comment le transférer sur son blog. Ceci dit, c'est très bien imaginé, mis en scène mais le ou les créateur(s) ne sont sans doute pas de grands amateurs de ces feuilles qui ont besoin d'espace pour s'ouvrir...
Une après-midi surréaliste à plus d'un titre peut commencer. Après avoir bu un Bai Mu Dan griffé Source de Lumière accompagné de ces petits cakes que personnellement je trouve trop sucrés mais pas Marie-Sophie et Agnès, nous avons évidemment parlé de thé, de Paris et du thé à Paris.
Échange d'adresses précieuses, et premier épisode surréaliste : chaque fois que je parle d'un salon de thé parisien en citant l'arrêt de métro, Agnès du tac au tac donne le n° de la ligne comme si c'était elle qui avait créé ce réseau, chapeau !
Deuxième épisode surréaliste : tout au long de la semaine passée, j'ai bu ma drogue là, maintenant la place est prise...
Elles sont intarissable sur leur passion commune.
Ici et très momentanément il y en a 3, mais Agnès me signale qu'elles en ont ... 43 et encore elle n'est pas certaine qu'elle a tout répertorié !
Ambiance garantie, et il n'y a que du thé dans les tasse, ici un Thé des Nuages griffé Néo-T. Ce sera un de leur point de chute pendant leur séjour parisien, ces 2 veinardes y passeront 5 jours à partir de jeudi prochain.
Elles iront aussi à L'Essence du Thé et grâce à elles j'aurai bientôt LA photo, déjà mille mercis les filles !
Elles sont arrivées sous un beau soleil lumineux, il fait noir quand elles repartent. Bon périple à vous deux, j'ai hâte de vous revoir (et ce n'est pas du tout intéressé...)
Un beau ciel très noir parsemé d'étoiles et de la Belle de nuit termine cette journée qui le fut tout autant.
Ce dimanche matin par contre le ciel est plombé.
Un gris souris lourd et ce brouillard n'est pas de ceux qui annoncent le soleil et la lumière.
Revenir à l'essentiel : un thé, le Wu Yi Yun-Yan cha,
Une musique en phase, belle harmonie,
la journée commence très bien après une nuit agitée très éloignée du voyage en side-car bleu, les feuilles réchauffent mon cœur, la musique fait vibrer mon âme.
Pendant que la théière infuse à nouveau les feuilles, un peu de lecture,
encore une histoire de dragon...
ou comment une jeune enfant arrive à transformer un vilain dragon aux yeux verts en gentil aux yeux bleus... Vivement que je puisse raconter cette histoire à mon petit Dragon d'eau dont je viens avoir des nouvelles en direct grâce à son papa, merci cher Claude. Et grâce à Skype, je l'ai vu en direct aussi, toujours aussi craquant ce petit George ! Mon gentil mari m'a proposé d'aller dîner au Shangri-La mais j'ai décliné l'offre, je préfère rester dans mon cocon, un autre Shangri-La, bien au chaud, dehors il fait à peine 4°... très peu pour moi, mais il me ramènera des petits plats, merci Doudou.
Tout est prêt maintenant pour des moments de très beaux souvenirs, ma première mer à thé, mon premier set de dégustation griffé Thés de Chine ainsi d'ailleurs que ces ustensiles créés pour les 10 ans de cette maison authentique que j'aime tant, de douce nostalgie donc.
Dans la boîte, ce fabuleux Shan Cha griffé George Cannon, que vont-elles révéler en gong fu ? La première fois, il a été infusé en théière, accompagnant la fabuleuse rencontre avec Olivier Scala : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/11/retrolfactions-souvenirs-proches-et.html .
Dans la théière préchauffée, les Belles, torsadées, très grandes et foncées, parsemées d'autres de couleur plus rouille, dégagent déjà un parfum entêtant de pain grillé.
Transvasement dans le pot de justice,
attente un peu fébrile, comme chaque fois
et enfin, le plaisir des sens : voir cette belle couleur dans ce bel objet symbolique et porter à mes lèvres ce vrai nectar. Et là, une explosion de saveurs intenses qui m'inspirent : parmi bien d'autres : céréales grillées, pain toasté.
Et que dire de ces belles dont je retrouve en plus prononcé le parfum des feuilles sèches.
Dans la tasse, d'autres saveurs de compote de fruits caramélisés. Belle longueur en bouche aussi.
Les passages se poursuivent, plus que jamais se vérifie avec éclat cette belle phrase : "L'eau est la mère du thé, l'ustensile est le père du thé, les feuilles leurs filles et le thé leur fils". Quelle belle famille unie, indissociablement liée dans une harmonie naturelle...
Les saveurs se font plus subtiles, me font penser à d'autres thés d'excellence comme l'Oriental Beauty, mais aussi le Gui-Fei oolong, ce fameux thé des concubines, je suis bien dans les montagnes de Nantou.
Et au cœur de l'âme du thé, émotions gustatives intenses ! 
Où cela va-t-il s'arrêter ?
Les saveurs évoluent encore, déjà dans les dernières tasses, j'avais l'impression de déceler des notes mentholées.
Dans la théière, les mêmes notes.
J'infuse alors plus longuement les feuilles
et je me sers à nouveau de la tasse à sentir. Je sais maintenant quel thé il me rappelle, c'est le Hong Yu, ce Jade rouge griffé Zen Zoo thesaurus. J'en parle autres autres ici http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/12/une-grande-premiere-et-pas-la-derniere.html et là : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/03/comment-qualifier-cette-journee-et-la.html, encore des souvenirs émus et cette douce nostalgie, toujours.
Un regard sur les feuilles pour m'apercevoir qu'elles ont encore des choses à dire, des émotions à provoquer. Merci cher Olivier pour ce merveilleux cadeau qui m'a menée une fois encore à jouir de l'extase du Thé.
Ce sera pour ce soir ou demain. Le mois de novembre s'arrête aujourd'hui en beauté. Merci la Vie, merci le Thé et tout ce qu'il offre à celles et ceux qui l'apprivoisent , à moins que ce soit le contraire...

lundi 24 novembre 2014

Encore un superbe dimanche en famille...

... raconté aujourd'hui seulement pour cause de sciatique aigüe. Douloureux certes mais pas au point de ne plus me livrer à ma drogue!
Et d'abord, un dernier regard sur ces vieilles dames qui m'ont éblouies et qui vont maintenant rejoindre leur écrin (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/11/jour-apres-jour-le-toujours.html.)
Je continue à explorer ma cave à Pu Er
mais j'infuse celui-ci en théière, et le bois appuyée sur mon meuble coréen, je ne me sens bien que debout ou couchée.
Je le partage avec mon mari qui passera la journée dans mon salon à observer l'abattage d'un sapin très haut mais très abîmé. Si je n'étais pas à ce point coincée, j'aurais demandé de pouvoir monter sur l'élévateur, la vue est certainement très impressionnante de là-haut.
Le travail avance très vite
sous le regard admiratif de mon mari.
Exit le sapin, cela m'a moins touchée vu son état.
Il n'en est pas de même pour ce superbe vieux châtaigner,
lui aussi fendu et donc potentiellement dangereux en cas de tempête, pas envie de vivre le cauchemar de notre voisine... http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/01/et-la-fete-continue-aujourdhui-cest.html )
Et en plus, les machines font un bruit insupportable, Xavier se bouche les oreilles et moi, je me réfugie de l'autre côté de la maison.
Après 2 passages, les belles vont entamer leur deuxième vie pendant que je revis en images les beaux moments passés hier en famille.
Un beau ciel bleu pâle m'accueille après une grasse matinée.
J'infuse à nouveau les feuilles qui ont dormi toute la nuit: le Shu et le Sheng d'abord, les saveurs se font plus douces pour le Sheng, moins astringentes, et plus rondes et sucrées pour le Shu.
Puis ce fabuleux Pu Er 80 que je réveille après leur long repos, ici aussi saveur plus douce. ,
Elles sont loin d'avoir tout donné, mais il est temps de partir alors je remplis 29 février, les belles vont infuser toute la journée, je suis curieuse de voir ce qu'elles vont offrir à mon retour.
Direction Bruxelles et la superbissime demeure de Sophie
qui l'a complètement restaurée en en respectant le charme, un vrai plaisir pour les yeux.
 Le plaisir gustatif suit: potage panais, courgettes
 puis riz et pot-au feu végétarien aux saveurs d'Asie, un vrai régal pour nous toutes! Accompagné de thés délicieux, merci Sophie!
 Xavier n'est malheureusement pas encore converti mais s'est rattrapé sur les fromages. Ambiance chaleureuse et très joyeuse, nous sommes ravis de revoir nos deux petites-filles. Xavier est en pleine forme et s'apprête à les initier aux chants étudiants,
je le laisse donc et me plonge dans ce livre qui m'intrigue,
je ne serai pas déçue, c'est effarant!
En route pour un voyage surréaliste
mais heureusement pas à la belge...,
tous les clichés,
les idées reçues,
les stéréotypes vont se retrouver
dans ce que l'on appelait à l'époque les réclames...
Et dans tous les domaines,
une pilule pour supporter ce qui ne l'est pas,
même les plus surprenants.
Et jusqu'ici, je n'ai pas épinglé les pires.
Même celles-ci
passent encore si on peut dire...
par rapport à d'autres...
Outre le fait que les illustrations sont hideuses, 
on arrive au pire
du pire:
en anglais
et même en français...
Et ce n'est pas celle-là qui va gommer ce qui précède!
Le “thé” y a aussi sa place!
No comment! Il y aurait tellement à dire sur ce phénomène qui a promu la société de consommation en un monde sans foi ni loi... J'ai à l'époque moi aussi cédé à la tentation en achetant ce vieux livre de Jacques Séguéla: “Ne dis pas à ma mère que je suis dans la publicité, il me croit pianiste dans un bordel.”
Un dernier regard sur cette jolie plante dont j'ai oublié le nom et il est temps de nous quitter, et de quitter cette superbe maison. Xavier a fait un beau compliment à sa fille en lui disant que si un jour elle voulait arrêter son métier de psychiatre, elle pourrait se recycler en décoratrice d'intérieur... Et je confirme, tout est d'un goût raffiné, on serait donc bien restés mais les filles doivent étudier. Merci à vous trois pour ces moments joyeux et à très vite!
La journée a été très lumineuse au propre comme au figuré, et le soir qui tombe vite nous offre un ciel qui l'est resté en partie aussi.
La liqueur froide donne ces notes camphrées typiques d'un vieux Pu Er de qualité, c'est impressionnant.
Après quelques passages à chaud, les belles ont tout donné, elles vont maintenant entamer leur nouvelle vie.
 Et pour parfaire cette merveilleuse journée, et la terminer en beauté:
encore de superbes photos du petit Dragon... Toujours ce bruit assourdissant, je me passerai de thé jusqu'à ce que renaisse la quiétude de mon cocon. Une pensée particulière pour ma Lili dont c'est aujourd'hui l'anniversaire!