Passionnée par le thé,je souhaite partager cette passion: ce qu'est le thé pour moi, comment j'ai commencé, mes coups de coeur théophiliques, mes rencontres, mes lectures, bref mon quotidien avec le thé
mercredi 29 avril 2015
dimanche 26 avril 2015
Il
a plu cette nuit, les plantes en avaient bien besoin après une
semaine très ensoleillée et chaude.
Comme hier à l'entrée de Waterloo où les cerisiers en fleurs explosent face à ce ciel bleu profond. Et ce samedi matin, le ciel n'a pas encore fini d'arroser la terre. Je ne suis donc pas sortie pour cueillir des fleurs, ce kakémono – cadeau de Staf - les remplacera, souvenir d'une belle rencontre et d'émotions intenses: http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/08/a-propos-du-koicha-et-de-moments.html, je n'ai pas choisi cela au hasard. D'abord, j'essaie de me concentrer en fixant l'intérieur de ce chawan auquel je tiens tant, l'espace d'un instant, j'ai vu se refléter dans l'eau le doux visage de Chantal, ma généreuse donatrice. La mousse de jade brillante enchante mes papilles, j'en ai des frissons. Bien sûr, l'effet n'est pas nouveau, loin de là, ce qui l'est c'est que je suis ENFIN parvenue ce matin à le réussir et à me décentrer de ce qui m'en empêchait... Lui ! Déjà au moment où il est paru, je l'avais laissé après 20 pages, choquée par son contenu, je connaissais pourtant la fin tragique de Sen No Rikyu. Cette fois-ci j'ai décidé d'aller jusqu'au bout mais ce que j'y ai découvert m'a hantée et j'ai retrouvé ce profond malaise que j'avais et que je ressens toujours apparemment à propos de ce pays qui me fascine et me révulse à la fois. Me fascine par le raffinement dans tout : la peinture, les jardins, les objets ; j'ai vécu ma plus grande émotion esthétique au Musée Cernuschi en voyant l'exposition des chawan. Alors que je n'ai touché aucun de ces bols, j'avais l'impression qu'ils étaient vivants que je sentais l'âme de l'artiste et que j'allais voir travailler ses mains... Comme tous les objets faits à la main ils sont uniques, l'artiste a pris du temps et y a mis son âme, c'est un temps de vie, pour lui ne compte plus que la réalisation de l'objet, c'est cela sans doute qui m'a tellement émue. Me révulse par le raffinement dans la cruauté, comme ce châtiment infligé à ce Maître de thé dont on parle encore aujourd'hui. Je veux terminer ce livre ce week-end, mettre à distance ce qui encombre mon esprit et ne retenir que ce qui m'a touchée. Un travail de deuil en quelque sorte. Pas tout de suite, je veux me libérer l'esprit pour pouvoir accueillir mon invitée du jour.
Comme hier à l'entrée de Waterloo où les cerisiers en fleurs explosent face à ce ciel bleu profond. Et ce samedi matin, le ciel n'a pas encore fini d'arroser la terre. Je ne suis donc pas sortie pour cueillir des fleurs, ce kakémono – cadeau de Staf - les remplacera, souvenir d'une belle rencontre et d'émotions intenses: http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/08/a-propos-du-koicha-et-de-moments.html, je n'ai pas choisi cela au hasard. D'abord, j'essaie de me concentrer en fixant l'intérieur de ce chawan auquel je tiens tant, l'espace d'un instant, j'ai vu se refléter dans l'eau le doux visage de Chantal, ma généreuse donatrice. La mousse de jade brillante enchante mes papilles, j'en ai des frissons. Bien sûr, l'effet n'est pas nouveau, loin de là, ce qui l'est c'est que je suis ENFIN parvenue ce matin à le réussir et à me décentrer de ce qui m'en empêchait... Lui ! Déjà au moment où il est paru, je l'avais laissé après 20 pages, choquée par son contenu, je connaissais pourtant la fin tragique de Sen No Rikyu. Cette fois-ci j'ai décidé d'aller jusqu'au bout mais ce que j'y ai découvert m'a hantée et j'ai retrouvé ce profond malaise que j'avais et que je ressens toujours apparemment à propos de ce pays qui me fascine et me révulse à la fois. Me fascine par le raffinement dans tout : la peinture, les jardins, les objets ; j'ai vécu ma plus grande émotion esthétique au Musée Cernuschi en voyant l'exposition des chawan. Alors que je n'ai touché aucun de ces bols, j'avais l'impression qu'ils étaient vivants que je sentais l'âme de l'artiste et que j'allais voir travailler ses mains... Comme tous les objets faits à la main ils sont uniques, l'artiste a pris du temps et y a mis son âme, c'est un temps de vie, pour lui ne compte plus que la réalisation de l'objet, c'est cela sans doute qui m'a tellement émue. Me révulse par le raffinement dans la cruauté, comme ce châtiment infligé à ce Maître de thé dont on parle encore aujourd'hui. Je veux terminer ce livre ce week-end, mettre à distance ce qui encombre mon esprit et ne retenir que ce qui m'a touchée. Un travail de deuil en quelque sorte. Pas tout de suite, je veux me libérer l'esprit pour pouvoir accueillir mon invitée du jour.
Choix des Feuilles,
de la musique
et des ustensiles. En grande théière, comment va
se comporter ce Jungpana
que j'ai tant aimé "à la manière Timothée" :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/04/j-comme-jungpana-douce-jeune-fille-et.html.
C'est incroyable comme un mauvais souvenir reste incrusté dans la
mémoire : en portant la tasse à mes lèvres, je redoute un peu
d'y goûter. C'est idiot, aucune mauvaise astringence mais au
contraire une saveur printanière douce avec des notes de raisins
blancs (au contact de mon palais...) non perçues lors de l'infusion
en petite théière. Et une très belle harmonie avec les Suites
anglaises de Bach. Le clavecin dans les oreilles, le parfum dans les
narines et les saveurs dans les papilles, plaisir des sens. Je bois
lentement, savourant chaque gorgée en pensant à la nature généreuse
et à cette chaîne humaine qui me procure ces émotions fortes et pas que
gustatives. La théière est vide, la musique s'est arrêtée mais je
ne suis pas encore rassasiée. Le deuxième CD est installé mais au moment
de reprendre le sachet de thé, une idée sans doute folle me
traverse : que donnerait un deuxième passage sur ces belles qui
ne sont pas encore toutes épanouies. Aussitôt pensé, aussitôt
fait et si l'idée est à ce point saugrenue, l'eau colorée servira
à arroser les pensées jaunes et bleues de ma jardinière.
Et
là, la bonne surprise : je retrouve les saveurs douces et
sucrées et seulement légèrement atténuées ! Un ajout, une
légère astringence comme j'aime et une absence, plus de notes de raisin, je suis
impressionnée !
Elles ont droit maintenant à commencer
leur autre vie, bercer mes rêves... La sonnette vient de retentir,
c'est ma filleule adorée, bonheur de la revoir, cela faisait
longtemps. Mon mari nous invite dans son restaurant favori, cela me
permettra d'en profiter pleinement.
Magnifiques moments, quand
Xavier et elle se revoient, c'est l'ambiance assurée ! Et
difficile d'en placer une ! Ce selfie est son œuvre, je n'ai même pas pensé à faire des photos. Malheureusement le temps passe trop
vite, elle n'a pas le temps de partager un thé, elle travaille !
Admiration, ma Puce mais c'est
vraiment trop court...
Pour me consoler, je continue la lecture
de ce livre surprenant.
Le Soba
cha parfume
agréablement la pièce et sa saveur de noisette caresse mon palais.
Il parait que ces petites graines infusées permettent de lutter
contre le stress, c'est donc sereine que j'entame le chapitre XVII:
Le
salon de thé en or.
Déjà le titre ne m'inspire pas, commandé par le bourreau de Sen No
Rikyu il est loin de l'esprit du wabi-cha... Par contre j'ai dévoré
le chapitre suivant et l'ai même relu, il relate la rencontre entre
Rikyu (qui s'appelle encore Sôeki) et de Chôjirô, le célèbre
tuilier dont j'avais déjà entendu parler lors d'une belle rencontre
en été:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/07/retour-au-japon.html.
Ces deux passionnés hantés par la perfection de leur art respectif
devaient se rencontrer, il en est sorti les raku : "pièces
vivantes à l'âme sereine et profonde."
Voilà
l'origine de l'émotion esthétique intense que j'ai ressentie en
voyant ces objets inanimés au Musée Cernuschi. Je referme le livre ici,
c'est ce Japon-là qui me fascine, l'auteur nous fait vivre ici
l'intensité de cette rencontre, comme si nous y étions. Je revis
également d'autres moments hors du temps: à la fin de la cérémonie
du koïcha, nous sommes invités à admirer les objets utilisés:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/08/a-propos-du-koicha-et-de-moments.html, j'ai ressenti la même émotion.
J'ai passé la soirée à me remémorer d'autres instants magiques
liés à cette Voie du Thé que j'essaie de suivre en toute humilité.
Ce dimanche matin, le ciel est comme hier et il bruine,
les plantes encore fragiles ne risquent pas de rompre sous les coups
d'une pluie plus forte. Je veux achever la lecture de ce livre qui
provoque en moi tant de sentiments contradictoires. Mais avant cela,
méditation et thé.
Elixir
de jeunesse éternelle dont
j'ai déjà parlé ici entre autres :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/06/a-propos-dun-pomelo-et-dun-elixir-de.html
infusé dans ces ustensiles chers à mon cœur. Et comme chaque
fois, même si je suis seule physiquement dans mon cocon, chaque
gorgée m'évoque de belles rencontres, des visages, des partages si
riches.
Après la méditation, un peu de lecture-sagesse. Et un
autre bol symbolique...
Il y a de quoi méditer sur ces phrases
qui me parlent.
Les superbes illustrations donnent un plus à
ces textes pas toujours très compréhensibles. Après
le diner, retour dans mon cocon pour achever Le
secret du Maître de thé.
Qu'il est beau et triste à la fois le secret de Sen No Rikyu, j'en
parlerai dans un autre billet. Fin de ce dernier week-end d'avril,
pluvieux dehors, si beau dedans... dimanche 19 avril 2015
J comme Jungpana, douce jeune fille... et comme Jubilation
C'est
le premier jour où je peux me poser dans mon salon bleu-thé en
laissant les contraintes du quotidien, un vrai bonheur retrouvé. Et
je vais en profiter ! Toute la semaine, j'ai évidemment bu ce
breuvage sans qui je ne peux pas vivre, mais je n'avais pas vraiment
l'esprit libre, aujourd'hui c'est différent. Et je retrouve mes
rituels.
Dehors, un beau ciel bleu pâle donne des couleurs douces à la nature qui explose. Le deuxième sera de choisir mon thé... J'entends d'ici les mauvaises langues dire qu'il est terminé le temps où j'avais décidé de vider mes écrins. Eh bien non, je tiens toujours mais ce sachet a une histoire. J'ai conduit hier mon mari à Waterloo et pendant qu'il vaquait à ses occupations, je suis allée chez Cha-Hû-Thé pas du tout pour acheter du thé, seulement pour féliciter le nouveau papa. Mon mari a voulu découvrir ce lieu, j'y suis donc retournée en sa compagnie. Et c'est là que le "drame" a eu lieu, il m'a demandé si je ne voulais pas l'un ou l'autre thé, "je te l'offre". Comme je suis très polie, j'ai dû accepter, on ne refuse pas un cadeau ! Et voilà comment ce Jungpana s'est retrouvé ici. Pendant que Xavier allait se choisir des mugs, j'ai demandé à Timothée son avis, ce qu'il m'en a dit m'a décidée. J'ai cependant attendu ce matin pour ouvrir cet écrin d'où se dégage un doux parfum frais que je ne peux définir... En rentrant hier, je me suis infusé d'autres feuilles, celles du Jardin des coeurs heureux dont il ne me reste que 158 grammes. Joli camaïeu parsemé de pointes blanches. Tout est prêt pour cette découverte. Sur les conseils de Timothée, je choisis une infusion multiple en petite théière de porcelaine. Cela me rappelle un moment hors du temps où pour la première fois j'ai savouré des Darjeeling de cette manière : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/05/une-journee-magique-comme-je-les-aime.html, souvenirs, souvenirs ! Vais-je être transportée ? Je dois avouer que je n'ai jamais gouté qu'une seule fois le Jungpana, je ne l'ai pas aimé du tout : son astringence agressive m'avait écorché les lèvres et asséché tout le palais, comme si j'avais fait une marche forcée pendant des heures dans un lieu hostile... Même l'eau que j'ai bu en quantité juste après n'avait pas fait disparaître cette très désagréable impression. Telle fut ma première histoire, très courte, avec ce thé. La couleur jaune orangée qui me fait penser au soleil me donne envie d'y gouter. Et là, magnifique surprise, une vraie émotion gustative, cette tasse contient une douce saveur et le parfum des jeunes filles en fleur...
Dehors, un beau ciel bleu pâle donne des couleurs douces à la nature qui explose. Le deuxième sera de choisir mon thé... J'entends d'ici les mauvaises langues dire qu'il est terminé le temps où j'avais décidé de vider mes écrins. Eh bien non, je tiens toujours mais ce sachet a une histoire. J'ai conduit hier mon mari à Waterloo et pendant qu'il vaquait à ses occupations, je suis allée chez Cha-Hû-Thé pas du tout pour acheter du thé, seulement pour féliciter le nouveau papa. Mon mari a voulu découvrir ce lieu, j'y suis donc retournée en sa compagnie. Et c'est là que le "drame" a eu lieu, il m'a demandé si je ne voulais pas l'un ou l'autre thé, "je te l'offre". Comme je suis très polie, j'ai dû accepter, on ne refuse pas un cadeau ! Et voilà comment ce Jungpana s'est retrouvé ici. Pendant que Xavier allait se choisir des mugs, j'ai demandé à Timothée son avis, ce qu'il m'en a dit m'a décidée. J'ai cependant attendu ce matin pour ouvrir cet écrin d'où se dégage un doux parfum frais que je ne peux définir... En rentrant hier, je me suis infusé d'autres feuilles, celles du Jardin des coeurs heureux dont il ne me reste que 158 grammes. Joli camaïeu parsemé de pointes blanches. Tout est prêt pour cette découverte. Sur les conseils de Timothée, je choisis une infusion multiple en petite théière de porcelaine. Cela me rappelle un moment hors du temps où pour la première fois j'ai savouré des Darjeeling de cette manière : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/05/une-journee-magique-comme-je-les-aime.html, souvenirs, souvenirs ! Vais-je être transportée ? Je dois avouer que je n'ai jamais gouté qu'une seule fois le Jungpana, je ne l'ai pas aimé du tout : son astringence agressive m'avait écorché les lèvres et asséché tout le palais, comme si j'avais fait une marche forcée pendant des heures dans un lieu hostile... Même l'eau que j'ai bu en quantité juste après n'avait pas fait disparaître cette très désagréable impression. Telle fut ma première histoire, très courte, avec ce thé. La couleur jaune orangée qui me fait penser au soleil me donne envie d'y gouter. Et là, magnifique surprise, une vraie émotion gustative, cette tasse contient une douce saveur et le parfum des jeunes filles en fleur...
qui ont commencé à s'épanouir.
Et elles vont continuer.
Le soleil des contreforts de l'Himalaya
dans ma tasse.
Et dans cette théière en fine porcelaine
blanche, tout le travail méticuleux de ces cueilleuses aux doigts de
fée. Je pense à elles chaque fois que j'infuse les feuilles pour
leur rendre un hommage muet.
Troisième passage,
et
toujours cette saveur si douce sans aucune astringence ! Je ne
perçois pas les saveurs fruitées ou plutôt je ne les reconnais
pas, je me contente seulement d'apprécier chaque gorgée comme un
grand cadeau de la nature et du labeur humain.
A la quatrième
infusion, les saveurs se sont estompées, il reste en bouche les
notes sucrées.
J'ai du mal à mettre le mot fin sur ces moments
d'éternité, je verse une dernière fois de l'eau, après le diner,
je viendrai voir si ce dernier bain a encore magnifié les Belles.
Promenade apéritive pour admirer l'avancée des delphiniums et
des pivoines qui grandissent presque à vue d'œil, mais je pense
qu'elles ont soif, je les arroserai dès que le soleil s'en ira vers
son couchant.
Par contre les azalées... Elles semblent encore
être dans la dormance de l'hiver et ne semblent pas se presser d'en
sortir, il le faudrait pourtant pour... le 17 mai pour un autre
hanami (= message codé) !
Retour dans mon cocon où une
autre tasse m'attend : que va donner cette belle couleur après
2 heures d'infusion? Une douce amertume, de celle que j'aime sans
aucune agressivité, impressionnant ce qu'elles ont encore donné ces
"douces jeunes filles". Encore de l'émotion. J'ai
souvent infusé le Tumsong à froid en y adjoignant des
framboises, cet été je ferai pareil avec celui-ci.
Merci les
Belles de m'avoir permis de renouer avec l'extase du thé, vous avez
enchanté ma journée, vous bercerez bientôt mes rêves. Je vais
maintenant aller voir la description qu'en fait l'Insolent parisien :
"Son nom poétique Jungpana,
douce jeune fille en tibétain, laisse
présager la finesse de son nectar, l’élégance de sa robe. Un
arrivage par avion en quantité limitée
en provenance du jardin de JUNGPANA
niché dans l’Himalaya, bénéficiant d’une exposition situé au
Sud Est de la région de Darjeeling à plus de 2200m d'altitude, au
nord-est de Darjeeling Town. Petite plantation initiée par des
Ecossais, puis entretenue par des Népalais, produisant un cru avec
un magnifique bouquet de printemps, fruit de l’équilibre d’une
agriculture organique. De belles feuilles
élégantes exhalent un parfum qui s'exprime
avec équilibre dans une infusion vert pâle à la fois fruitée
et sucrée. Des notes
légères, très aériennes, harmonieuses, évocatrices et d’un
parfait équilibre entre les parfums du miel
d'acacia, de muscade
d'une grande souplesse, légèrement acidulées
et de fruits tel que la figue,
de muscat." Tout
est dit, et de quelle jolie façon, je n'ai pas encore tout à fait
quitté l'Hymalaya, j'ai encore appris et je connais maintenant un
mot de tibétain. Je terminerai ce beau voyage par cette citation
d'un grand Indien : Rabindranath Tagore : "Venez,
vous qui avez soif de thé et qui ne connaissez pas de repos, la
bouilloire frémit, bouillonne et chante comme une musique..."
En rangeant mes ustensiles, j'ai jeté un dernier regard au
drapeau de ce pays dont le centre est le Ashoka chakra bleu.
il
m'a fait penser à ce magnifique bol dont les dessins m'y avaient déjà fait penser le
jour où j'ai reçu ce cadeau :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/04/encore-dintenses-retrolfactions-et.html.
Il fait merveilleux dehors,
je vais infuser ces petites
feuilles à l'ancienne.
Petites, elles l'étaient mais après 3
arrosages... Face à cette nature, il est très facile de méditer.
Et cela fait un bien fou. Mais il commence à faire frisquet, il est temps de rentrer, un
merveilleux dimanche s'achève dans une sérénité retrouvée.
Et un autre bonheur :
Quelques clichés du petit Dragon.
Celle-ci m'a particulièrement touchée, quelle concentration !
C'est vrai qu'il est plongé dans l'univers du livre depuis sa naissance... Bravo les parents.
Et une petite dernière parmi bien d'autres. Merci Claude, tu as l'art de saisir des
attitudes impressionnantes de ton petit Georges. Bon voyage en Corée.
Les vacances de Pâques sont terminées, j'ai une pensée pour les
écoliers et leurs instits, les étudiants et leurs profs qui
entament les dernier trimestre de cette année scolaire, une de plus.
Et en beauté j'espère.