Le
30 septembre 2012 c'était la fête de la Lune à Taïwan mais aussi
et surtout la naissance d'un petit Dragon d'Eau ! En 2014, nous
avons célébré cette superbe fête d'abord au restaurant puis ici :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/09/suite-de-la-fete-de-la-lune-petit.html
Cette année, dans le calendrier lunaire, la fête de la Lune était
le 15 septembre, je l'ai célébrée évidemment :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/09/aujordhui-cest-la-fete-de-la-lune-mais.html.
Mais comme petit Georges a la chance d'appartenir à deux
cultures, il a aussi été fêté aujourd'hui dans le calendrier
solaire avec ses parents
et ses copains.... J'aurais voulu lui
parler sur Skype mais il y avait une fête à l'école, il est donc
rentré trop tard.
Heureusement, grâce aux superbes photos de
son père,
je me délecte de sa bouille de fripouille. Je n'en ai
pas fait moi-même aujourd'hui, j'ai rechargé la carte-mémoire et
je ne mets plus la main dessus ! Cela ne m'a pas empêchée de
savourer quelques thés au bonheur de ce petit Dragon qui me manque
tellement !
Passionnée par le thé,je souhaite partager cette passion: ce qu'est le thé pour moi, comment j'ai commencé, mes coups de coeur théophiliques, mes rencontres, mes lectures, bref mon quotidien avec le thé
vendredi 30 septembre 2016
jeudi 29 septembre 2016
Une fin de mois flamboyante!
Depuis
trois jours, je nage dans le bonheur ! Mardi, je suis passée à
la librairie de la Mazerine, ma préférée, chercher ma commande de
livres, en passant entre les rayons, je suis tombée sur un titre qui
m'a immédiatement attirée : Les lumières d'Assam de
Janet MacLeod Trotter paru en anglais en 2007 dont la traduction
française date de 2014.
C'est avec lui que j'ai passé la soirée
et une bonne partie de la nuit tellement j'ai été prise par cette
histoire, mais je n'ai pu résister à Morphée, ce n'est pourtant
pas l'envie qui m'a manqué ....
Ce mercredi matin, je n'ai
qu'une envie, continuer cette passionnante lecture.
Un thé de
lecture, ce Orange valley griffé ThéÔdor mais
pas de musique cette fois,
je reprends mon voyage de l'Assam
lumineuse au quartier sinistre de Londres pour suivre pas à pas
Carrie, l'héroïne de ce roman et sa jeune sœur Olivia. Le temps
passe, mon mari vient me rappeler à la réalité en me demandant ce
qu'on mange. Aucune inspiration mais heureusement il y a un traiteur
au village... Le repas sera très vite préparé, je peux donc
continuer à m'adonner à mes drogues !
Le ciel est beau,
la température est douce,
j'ai deux bonnes raisons de choisir
Jour J griffé ThéÔdor acheté chez Four
leaves souvenir,
souvenir... :http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/08/une-tres-longue-journee-surrealiste.html
. D'abord parce que je veux partagé en pensée ce thé si spécial
avec ma chère Fabienne, devenue la très heureuse grand-mère d'un
petit Paul
mais aussi parce que ce soir a lieu un événement
gastronomique attendu avec grande impatience !
D'habitude,
je ne tiens plus en place mais aujourd'hui, j'ai une bonne raison de
me poser... La théière est vide, je descends il faut le dire un peu
à contre cœur réchauffer la repas de mon mari, je me contente d'un
fromage blanc aux fines herbes et radis.
Il fait très doux ma
place est ici
avec thé et lecture ! Si la théière est
vide, le livre par contre, mais cette fois-ci, je ne regrette pas de
le laisser,
un autre voyage m'attend,
eh oui chère Martine
LA surprise du jour ! Je suis désolée mais c'est la seule
photo plus ou moins correcte qui illustre cette belle rencontre,
j'étais très émue et je suppose que je tremblais, les autres sont
floues. Mais il y aura d'autres occasions, c'est certain.
Deuxième station, L'Agathopède où va se dérouler
cette festivité tant attendue.
Ma curiosité est assouvie en
partie, il faut que je recherche l'origine (certainement grecque) de
ce mot et l'histoire de ce mouvement...
Il est près de 19
heures mais encore vraiment doux, mes chers Amis et moi prenons
l'apéritif dehors, ravis de nous revoir nous échangeons quelques
propos ponctués d'insolence ou d'un certain humour (= message
codé !). MERCI cher Édouard de m'avoir permis de le
comprendre, je ne manipule pas très bien le 8ème degré (au moins).
Petit à petit la terrasse se remplit : de gauche à droite
Martine et son mari, LES surprises du jour : Guillaume, le
fondateur de ThéÔdor et Édouard, son bras droit (et
mon chouchou absolu qui sait pourquoi!) mon amie Michelle et Luc son
mari, leur fils Martin et son amie Alice,
chacun fait connaissance,
le voyage au pays des saveurs débute par un mojito au chizo,
et j'ai le plaisir de voir en vrai Martine L. Amatrice de thé
et amie sur FB.
Thomas Laloux, le sommelier qui grâce à son
association avec Martine Longrée, l'âme du Fossé fleuri ont
conjugué leurs talents pour nous procurer d'intenses émotions
gustatives !
A commencer par ces œufs toqués au sabayon
beurre noisette très joliment présentés dans ce bol sur un lit de
riz, très japonais, et les saveurs, je ne vous raconte pas... et ce
n'est que le début !
plaisir des yeux avant celui des
papilles : biscuit vapeur au persil, avec une crème de brocoli
et une mayonnaise à l'huître, feuille d'huître délicatement posée
sur ce "tableau" ainsi qu'un biscuit avec un gel de
yuzu et une crème d'avocat.
un tour de table
suffit à
voir que le bonheur n'est pas que dans le thé... Je suis très émue
d'avoir autour de moi des véritables Amis, la soirée sera belle !
On va dire que ceci est une photo artistique parce qu'en la
prenant j'ai eu un fou rire (discret) en voyant cette carafe qui ne
m'a pas immédiatement évoqué un escargot, j'en ai tremblé! Thomas nous sert dans
ces beaux verres en cristal un thé fabuleux thé blanc, le Nan
mei Ye sheng Bai ya dont j'ai déjà parlé entre autres ici :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/09/apres3-jours-difficiles-je-retrouve.html
qui accompagne cette véritable œuvre d'art, un tableau qui se
savoure composée de crevettes de Garucha, agrumes, fenouil,
vinaigre de Xérès, gel de kumquat et glace sapin sans oublier ces
petites tagètes jaune soleil ! on pourrait croire que tant de
goûts si différents risquent de ne pas être équilibrés, que l'un
prendra l'ascendant sur les autres, mais pas du tout, chaque bouchée
provoque en bouche une vraie harmonie entre ces saveurs, bravo au
chef !
Heureuse de vous avoir avec moi vous deux, l'émotion
n'est pas que gustative...
Désolée mes chéris pour cette
photo mais heureusement on vous reconnaît !
entre ombre
et lumière... Je parle de l'éclairage bien sûr.
Pour suivre, un turbot au citron, salicorne,
ciboulette, câpres et amandes avec dans les verras un thé vert du
Vietnam, encore une explosion de saveurs, où cela va-t-il
s'arrêter...
Pas avec ce plat-ci en tout cas ! Dans ce
bol, du foie gras mi cuit, maïs, pop-corn et bouillon au
ras-el-Hannut. Je ne mange plus jamais de foie gras depuis que j'ai
su comment étaient traitées les oies mais ici, je n'ai pas résisté,
ce fut mon plat préféré ce soir, et l'association avec ce
Genmaïcha était parfaite. L'ambiance dans la salle est à la
hauteur de l'événement, tous les convives sont ravis et partagent
leurs impressions avec enthousiasme.
Arrive à présent le
dernier plat salé : un pigeonneau accompagné d'une galette de
pommes de terre, du foin (?) et des textures d'oignon. Dans les
verres un tout jeune Pu Er 2016, le seul (très petit) bémol,
les saveurs assez prononcées du plat prenaient le pas sur celle du
thé. Par contre bu après le plat, il retrouvait bien sa place de
jeune encore trop fougueux... Le repas touche doucement à sa fin, il
reste le dessert
intitulé chocolat fumé tourbé et dans les
verres un Lapsang souchong, si j'ai beaucoup aimé le thé,
je n'ai pas trop apprécié le dessert, je n'aime pas le chocolat
noir mais j'étais la seule.
je voudrais terminer le compte
rendu de cette fabuleuse soirée en remerciant très chaleureusement
Martine pour cette belle initiative
et Guillaume qui lui a fait
la surprise de rehausser l'événement de sa présence. J'espère
chère Martine que tu es remise ! Et un merci tout particulier
aussi à toi, mon cher Édouard d'avoir été mon chauffeur,
d'habitude j'ai peur en voiture, pas avec toi ! La nuit fut
très courte mais peuplée des souvenirs de cette belle soirée que
je me repassais en boucle, le bonheur me tient lieu de sommeil dans ce
cas.
Ce matin, encore une belle journée d'automne, lumineuse. Et
mes rituels :
un Yunnan, le Qing Shui Hong griffé
Les Feuilles vertes
et cette musique si propice à
la méditation.
Tandis que les saveurs si caractéristiques de ce
Yunnan me réchauffe le corps,
dimanche 25 septembre 2016
Voyage, voyage encore et toujours
Après
ces voyages de vendredi d'où j'ai ramené des trésors, après une
matinée de corvées de tous ordres, je me pose enfin dans ce paradis
où s'attarde l'été.
Bleu, bleu, le ciel est bleu-soleil,
et sur ma terrasse, il fait chaud,
c'est le temps de la
découverte de ce Lapacho
griffé
Le
Fossé fleuri infusé
à froid depuis hier. Avant même d'y goûter un parfum prononcé
d'agrumes chatouille mes narines, la saveur est acidulée avec des
notes de vanille, c'est très agréable en bouche, si en plus c'est
thérapeutique...
C'est l'intérieur de l'écorce qu'on gratte si
j'ai bien compris, les morceaux d'orange lui donne un plus
aromatique, je ne sais pas si les "copeaux" nature
dégage la moindre odeur.
La température continue à grimper
mais une très légère brise empêche d'âtre accablé, de toute
manière je supporte la chaleur quand il y a de l'air. Et j'en
profite au maximum, tant pis pour ma main...
Infusé à froid
également Petite
Ourse dont
j'ai pu remplir à nouveau l'écrin vendredi !
Et pour
accompagner ce nectar, des douceurs aux agrumes
à la texture
assez particulière, ils sont bons, s'accordent bien avec Petite
Ourse
mais ils sont trop sucrés pour moi.
Ce soir, retour dans mon
salon bleu-thé pour préparer un autre trésor : le Oolong
au lotus dont
le procédé de fabrication est décrit ici :
http://www.theodor.fr/fr/thes-verts-parfumes/209-blue-oolong-lotus.html
, est
cela faisait aussi un bail que je n'en avais plus, j'ai hâte d'être
transportée...
aux accents reposants de cette douce musique.
Infusion dans cette jolie théière vietnamienne, temps
conseillé 2 à 3 minutes à 80°. Je retrouve bien les saveurs que
j'aime, mais elles sont comme atténuées, même la couleur n'est pas
aussi jaune soleil comme dans mes souvenirs, j'attribue cette
différence aux paramètres conseillés
et je prépare une
deuxième infusion à 85° pendant 4 minutes. Et là, c'est parfait
pour moi, et je retrouve cette belle couleur or : émotion
gustative intense, le bonheur est dans le thé ! Et je repense à
ce si patient processus de fabrication, j'imagine les doigts de fée
des cueilleuses qui vont déposer précautionneusement les bourgeons
dans ces magnifiques fleurs de lotus si symboliques là-bas : "Un
"Jardin retiré" dans la campagne vietnamienne d’une beauté
extraordinaire. Il s’agit d’un Blue Oolong, un Wulong du Vietnam
qui porte dans ses origines la protection évidente des cieux.
A
l’instar de nombreux autres thés, (...) les bourgeons sont
récoltés dans les premières heures de la journée et préservés
ainsi jusqu’au soir où ils sont déposés, poignée par
poignée, dans chaque fleur de Lotus qui embellissent les lacs de
la plantation.
Au matin, à la rosée, refermées sur elles-mêmes durant la nuit, les fleurs se redressent fièrement, et rendent aux cueilleurs le thé qui s’est ainsi laissé parfumer de leurs fragrances, après avoir été conservées comme un trésor. Délicat, long en bouche, d’une douceur absolue, ces parfums associés à la noblesse d’un Oolong offrent un nectar que l’on se doit de déguster". Je me souviens aussi avec émotion de la première fois que j'ai découvert ce thé si particulier, je l'avais à l'époque préparé en zhong : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/06/moments-forts-et-surprenants-dans-la.html . J'avais été très étonnée par la différence de couleur entre les feuilles sèches, torsadées et d'un vert très foncé, ma laissant pensé à un degré important de fermentation, et celle des feuilles infusées, d'un vert beaucoup plus intense qui fait penser à une oxydation plus faible. Mais ce soir je pense surtout au bonheur profond que j'éprouve à chacune de mes préparations, un cérémonial, un rituel qui ont permis de faire découvrir à l'hyperkinétique que j'étais alors les bienfaits de se poser et de se recentrer sur l'essentiel. Ce dimanche matin, je me suis réveillée aux aurores, presque en même temps que le soleil, l'âme en paix après un merveilleux rêve réunissant les deux êtres que je chéris le plus au monde, c'est cela le mystère de ce monde onirique et fascinant : ils ne se sont jamais rencontrés mais ils marchaient main dans la main comme un enfant et son papa dans le désert, je les suivais des larmes de bonheur dans les yeux en pensant au petit Prince... C'est tout naturellement que j'ai choisi ce Thé des Princes et cette musique, d'une autre voie celle du thé, commencée il y a bien longtemps déjà et qui ne finira jamais. Infusé ce matin dans cette petite théière si symbolique qui me fait penser à d'autres Dragons... J'aime la saveur particulière de cette infusion que je ne peux pas vraiment définir, mais l’important c'est d'aimer... J'avais rendez-vous avec mon amie Catherine dans un lieu improbable que je fuis d'habitude, le bruit, les odeurs nauséabondes de malbouffe, les objets hideux exposés à la vente, très peu, j'ai horreur de cela pour moi mais c'était la seule manière de se voir vu ses horaires surchargés ! Surprise et plaisir aussi de rencontrer Pascal G., un (très) ancien étudiant... Je ne suis cependant pas revenue les mains vides, quelques spécialités provençales et surtout ces épices, je sens qu'elles n'arriveront pas à leur date de péremption ? surtout celles-ci...! Malgré ce ciel très menaçant, j'ai encore espoir de m'installer sur ma terrasse. Malheureusement, le temps d'infuser à chaud cette fois le Lapacho, une pluie battante a contrecarrer mes plans, J'ai eu juste le temps de ramener le plateau et son contenu mais pas le thermomètre, tant pis, il prendra son bain. Je ne prends pas le temps d'essuyer le plateau, j'ai envie de goûter ce mélange chaud. Délicieux, je vais en commander et demander à Martine de me l'amener mercredi si "on" (oui je sais c'est un pronom indéfini et impoli comme on me l'a appris mais les noms qui s'y cachent sont une surprise) n'a pas le temps de passer d'abord dans ce lieu de perdition choisie ! Pour accompagner ma lecture, ces fameux chocolats tellement différents de ceux que nous connaissons ici, épicés, noirs et pourtant je les aime ! Et à propos de ce livre, petit par la taille mais grand par son contenu : érudit et drôle à la fois ! J'en reparlerai lors d'une longue journée d'hiver quand, à part me livrer à ma drogue liquide, je le reprendrai page par page pour vous livrer ce qui m'a étonné, fait réfléchir, beaucoup rire aussi. Le sujet, mille fois traité, l'a été ici de manière très personnelle, originale, j'ai encore appris, et en profondeur... La pluie a cessé mais le ciel n'a pas encore tout donné, la nature lui dit merci, moi pas d'autant que la température a dégringolé sous les 10° et il est à peine 18heures. J'aurais bien passé la soirée avec le Nanmei Ye Sheng Bai Ya un Pu Er, l'un de mes trésors ramenés vendredi mais mon mari souhaite que nous passions la soirée ensemble, au programme La grande vadrouille que je connais par cœur mais le spectacle sera dans la salle ! Un très beau premier week-end d'automne avec ces voyages au pays de l'excellence, des saveurs subtiles et des belles rencontres !
Au matin, à la rosée, refermées sur elles-mêmes durant la nuit, les fleurs se redressent fièrement, et rendent aux cueilleurs le thé qui s’est ainsi laissé parfumer de leurs fragrances, après avoir été conservées comme un trésor. Délicat, long en bouche, d’une douceur absolue, ces parfums associés à la noblesse d’un Oolong offrent un nectar que l’on se doit de déguster". Je me souviens aussi avec émotion de la première fois que j'ai découvert ce thé si particulier, je l'avais à l'époque préparé en zhong : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/06/moments-forts-et-surprenants-dans-la.html . J'avais été très étonnée par la différence de couleur entre les feuilles sèches, torsadées et d'un vert très foncé, ma laissant pensé à un degré important de fermentation, et celle des feuilles infusées, d'un vert beaucoup plus intense qui fait penser à une oxydation plus faible. Mais ce soir je pense surtout au bonheur profond que j'éprouve à chacune de mes préparations, un cérémonial, un rituel qui ont permis de faire découvrir à l'hyperkinétique que j'étais alors les bienfaits de se poser et de se recentrer sur l'essentiel. Ce dimanche matin, je me suis réveillée aux aurores, presque en même temps que le soleil, l'âme en paix après un merveilleux rêve réunissant les deux êtres que je chéris le plus au monde, c'est cela le mystère de ce monde onirique et fascinant : ils ne se sont jamais rencontrés mais ils marchaient main dans la main comme un enfant et son papa dans le désert, je les suivais des larmes de bonheur dans les yeux en pensant au petit Prince... C'est tout naturellement que j'ai choisi ce Thé des Princes et cette musique, d'une autre voie celle du thé, commencée il y a bien longtemps déjà et qui ne finira jamais. Infusé ce matin dans cette petite théière si symbolique qui me fait penser à d'autres Dragons... J'aime la saveur particulière de cette infusion que je ne peux pas vraiment définir, mais l’important c'est d'aimer... J'avais rendez-vous avec mon amie Catherine dans un lieu improbable que je fuis d'habitude, le bruit, les odeurs nauséabondes de malbouffe, les objets hideux exposés à la vente, très peu, j'ai horreur de cela pour moi mais c'était la seule manière de se voir vu ses horaires surchargés ! Surprise et plaisir aussi de rencontrer Pascal G., un (très) ancien étudiant... Je ne suis cependant pas revenue les mains vides, quelques spécialités provençales et surtout ces épices, je sens qu'elles n'arriveront pas à leur date de péremption ? surtout celles-ci...! Malgré ce ciel très menaçant, j'ai encore espoir de m'installer sur ma terrasse. Malheureusement, le temps d'infuser à chaud cette fois le Lapacho, une pluie battante a contrecarrer mes plans, J'ai eu juste le temps de ramener le plateau et son contenu mais pas le thermomètre, tant pis, il prendra son bain. Je ne prends pas le temps d'essuyer le plateau, j'ai envie de goûter ce mélange chaud. Délicieux, je vais en commander et demander à Martine de me l'amener mercredi si "on" (oui je sais c'est un pronom indéfini et impoli comme on me l'a appris mais les noms qui s'y cachent sont une surprise) n'a pas le temps de passer d'abord dans ce lieu de perdition choisie ! Pour accompagner ma lecture, ces fameux chocolats tellement différents de ceux que nous connaissons ici, épicés, noirs et pourtant je les aime ! Et à propos de ce livre, petit par la taille mais grand par son contenu : érudit et drôle à la fois ! J'en reparlerai lors d'une longue journée d'hiver quand, à part me livrer à ma drogue liquide, je le reprendrai page par page pour vous livrer ce qui m'a étonné, fait réfléchir, beaucoup rire aussi. Le sujet, mille fois traité, l'a été ici de manière très personnelle, originale, j'ai encore appris, et en profondeur... La pluie a cessé mais le ciel n'a pas encore tout donné, la nature lui dit merci, moi pas d'autant que la température a dégringolé sous les 10° et il est à peine 18heures. J'aurais bien passé la soirée avec le Nanmei Ye Sheng Bai Ya un Pu Er, l'un de mes trésors ramenés vendredi mais mon mari souhaite que nous passions la soirée ensemble, au programme La grande vadrouille que je connais par cœur mais le spectacle sera dans la salle ! Un très beau premier week-end d'automne avec ces voyages au pays de l'excellence, des saveurs subtiles et des belles rencontres !