Après
des semaines chaotiques où nous avons été confrontés à la pire
des trahisons, pire parce que familiale, dont mon mari est
heureusement sorti vainqueur, l’écœurement a cédé la place au
calme mais cet épisode laissera des traces. Nous avons passé un
Noël très doux, loin du complot avorté faisant même quelques
projets pour l'avenir... J'ai passé très peu de temps dans mon
cocon jusqu'à aujourd'hui, ma place était près de mon vieux
compagnon très affecté. MERCI à mes amis pour vos mots de
réconfort qui m'ont été droit au coeur, hâte de vous revoir! Le
thé était présent dans ma vie, ne fut-ce que pour découvrir jour
après jour les trésors de mon premier calendrier de l'Avent.
Tous ces sachets précieux attendent dans la hotte griffée La
Grenouille verte, mes amis ne devront pas palabrer pendant des heures
pour décider du contenu de la théière, elles pourront piocher dans
ces trésors mais j'en réserve en primeur quelques-uns pour ma
généreuse donatrice. Ce matin, je reprends enfin ces rituels qui
m'ont manqué :
lever les yeux au ciel nimbé de brume,
préparer la table
choisir Le
chant de la Terre,
une
musique en accord avec les Feuilles
Phongsaly
2016 dont
j'ai parlé entre autres ici :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/11/il-y-la-pluie-le-vent-la-musique-la.html.
Après la théière en Yixing, celle en pierre, aujourd'hui, j'ai
choisi des ustensiles qui me tiennent particulièrement à cœur :
le bateau à thé griffé Zen
Zoo Thésaurus,
et les ustensiles en porcelaine fine bleue et blanche racheté à ma
chère Anne-Marie. Première infusion à la fois rafraîchissant et
légèrement tannique, l'idéal pour préparer le palais.
Les
passages se suivent, les saveurs évoluent à peine, la porcelaine
sans doute.
Les Belles s'épanouissent tandis que résonne Le
chant de la Terre,
belle harmonie.
Dans la tasse, la liqueur jaune soleil donne à
présent des notes légèrement fruitées.
De la théière au pot
de justice
et du pot de justice à la tasse immaculée, toujours
les mêmes émotions gustatives et cette sérénité retrouvée qui
me permet de vivre intensément l'instant.
Les chants se sont
tus, les Feuilles ont quasi tout donné, ce qui m'a un peu étonné,
c'est ce qu'elles donnent infusées dans des contenants différents,
je n'ai pas retrouvé ici les notes sucrées.
Je crois l'avoir
déjà dit, c'est le premier jeune Pu Er que je ne trouve pas
"agressif" pour faire court. Question de terroir sans
doute ?... Pour en savoir plus, une seule adresse www.puer.fr
créé par Olivier Schneider, LE site à lire, relire et rerelire
tellement il est pointu, abondamment illustré, très documenté, on
ne s'en lasse pas ! Cet après-midi, après une promenade
digestive (et très rafraîchissante) au jardin, retour dans mon
cocon.
Dans cet écrin du Laponic
white griffé
ThéÔdor
dont
je suis littéralement addict ! Et je suis loin d'être la
seule... Fabienne, Mich et Luc ne me diront pas le contraire !
Ici
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/11/depuisjeudi-chaque-ma-apporte-des.html
et là :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/12/il-y-le-puis-le-et-encore-le-sans.html
Thé blanc, cèdre, basilic, mûre, un improbable mélange qui
dégage déjà des senteurs très harmonieuses, une surprenante
palette aromatique.
Il sera mon thé de lecture. Et quelle lecture, MERCI à toi Jean-Michel qui ne boit pas ce breuvage "juste bon pour les vieilles Anglaises", tu as bien choisi et je ne le connaissais pas. Je reparlerai
de ce beau livre dont la présentation originale m'a plu même si je
n'ai pas beaucoup appris, c'est bon de se remémorer certaines
informations. Et je vais tester dès ce soir 2 recettes.
Avant
de terminer ce billet, des nouvelles de mon petit Dragon
qui
découvre le cadeau de Noël de sa Nanny. Merci Claude d'avoir une
fois encore immortalisé ces moments si doux. Passionnée par le thé,je souhaite partager cette passion: ce qu'est le thé pour moi, comment j'ai commencé, mes coups de coeur théophiliques, mes rencontres, mes lectures, bref mon quotidien avec le thé
lundi 26 décembre 2016
mardi 6 décembre 2016
6 décembre, jour béni...
Le
jour se lève, une douce lumière éclaire cette journée si particulière,
saint Nicolas et son fidèle compagnon n'ont pas oublié leur mission annuelle. Je regarde la tête de mon mari déballant ce que le grand saint rencontré à Namur lui a réservé : deux tasses à double fond qui contiendront quand je l'aurai infusé (oui, oui) de l'Earl Grey royal qui fut son thé préféré... Devant son insistance j'en ai pris une petite tasse, mais seulement pour lui faire plaisir, je n'aime pas la bergamote, elle me fait penser à l'odeur de géranium que je déteste, mais j'ai fait ma B.A. Xavier par contre s'est régalé, ce thé se marie très bien avec le spéculoos paraît-il... Je garderai donc le spéculoos, je laisse le breuvage à mon mari.
Je retrouve à présent Celui qui fait rêver les petits (et les grands enfants qui le sont restés!). Tandis que l'eau chauffe, je découvre le certificat de conformité, j'ai une pensée émue pour l'artisan verrier et pour le beau geste de mon généreux donateur. J'ai toujours été subjuguée par le travail des verriers, particulièrement ceux d'un des (ex) fleurons belges, le Val Saint-Lambert. Mais aussi ces modestes petits artisans souffleurs de verre qui transformaient le verre en petits animaux, j'en avais le souffle coupé !... Dans la tasse, le 25 décembre Laponic green griffé ThéÔdor et à côté, LE cœur en massepain cuit, une autre spécialité signée Dandoy. Je me plonge aussi dans cette belle histoire, très joliment illustrée, ce livre est destiné à un petit Dragon à qui je réserve une surprise pour l'année prochaine à la même époque ! Le livre se termine par La complainte de saint Nicolas qui raconte que 3 enfants, transformés en pâté, ont été sauvés par saint Nicolas. Mais peu savent sans doute que cette chanson a été écrite par ... Gérard de Nerval ! La quatrième de couverture résume très bien la magie de ce jour. Et j'ai eu moi aussi un beau cadeau : petit Georges qui aime cuisiner, montre fièrement ses œuvres culinaires. Dans un autre genre, un petit garçon facétieux, avec ce sourire coquin d'enfant malicieux... A voir l'air de petit Georges, je ne donne pas cher de ce petit personnage typiquement bruxellois... Dans la série Petit Dragon bâtisseur, ah si tu pouvais en prendre un qui t'amènerait ici... Eh oui, ça aussi c'est la vie, même si c'est souvent un drame pour les enfants. Je me souviens de ma Mimi pleurant à chaudes larmes devant une petite souris morte. Je lui ai proposé de la mettre dans un petit cercueil et d'aménager un cimetière dans le jardin. Elle n'est pas restée longtemps seule, sont venus la rejoindre mouche, escargot, et même une mésange charbonnière... MERCI cher Claude pour ces photos qui ont mis du baume sur mon cœur et tu sais combien j'en ai besoin pour rester forte pour deux... je n'oublierai pas (= message codé). Je vais suspendre un temps ce blog, si je continuerai à me livrer à ma passion, je serai très peu présente dans ce salon bleu-thé. Une petite dernière, voici Largo, LE bébé-chien dont j'ai parlé dans mon billet précédent, le jardin zen de ma chère Mich est devenu (très momentanément) son terrain de jeu. MERCI aussi Mich pour tes mots de ce matin, ils ont fait tant de bien à mon âme...
saint Nicolas et son fidèle compagnon n'ont pas oublié leur mission annuelle. Je regarde la tête de mon mari déballant ce que le grand saint rencontré à Namur lui a réservé : deux tasses à double fond qui contiendront quand je l'aurai infusé (oui, oui) de l'Earl Grey royal qui fut son thé préféré... Devant son insistance j'en ai pris une petite tasse, mais seulement pour lui faire plaisir, je n'aime pas la bergamote, elle me fait penser à l'odeur de géranium que je déteste, mais j'ai fait ma B.A. Xavier par contre s'est régalé, ce thé se marie très bien avec le spéculoos paraît-il... Je garderai donc le spéculoos, je laisse le breuvage à mon mari.
Je retrouve à présent Celui qui fait rêver les petits (et les grands enfants qui le sont restés!). Tandis que l'eau chauffe, je découvre le certificat de conformité, j'ai une pensée émue pour l'artisan verrier et pour le beau geste de mon généreux donateur. J'ai toujours été subjuguée par le travail des verriers, particulièrement ceux d'un des (ex) fleurons belges, le Val Saint-Lambert. Mais aussi ces modestes petits artisans souffleurs de verre qui transformaient le verre en petits animaux, j'en avais le souffle coupé !... Dans la tasse, le 25 décembre Laponic green griffé ThéÔdor et à côté, LE cœur en massepain cuit, une autre spécialité signée Dandoy. Je me plonge aussi dans cette belle histoire, très joliment illustrée, ce livre est destiné à un petit Dragon à qui je réserve une surprise pour l'année prochaine à la même époque ! Le livre se termine par La complainte de saint Nicolas qui raconte que 3 enfants, transformés en pâté, ont été sauvés par saint Nicolas. Mais peu savent sans doute que cette chanson a été écrite par ... Gérard de Nerval ! La quatrième de couverture résume très bien la magie de ce jour. Et j'ai eu moi aussi un beau cadeau : petit Georges qui aime cuisiner, montre fièrement ses œuvres culinaires. Dans un autre genre, un petit garçon facétieux, avec ce sourire coquin d'enfant malicieux... A voir l'air de petit Georges, je ne donne pas cher de ce petit personnage typiquement bruxellois... Dans la série Petit Dragon bâtisseur, ah si tu pouvais en prendre un qui t'amènerait ici... Eh oui, ça aussi c'est la vie, même si c'est souvent un drame pour les enfants. Je me souviens de ma Mimi pleurant à chaudes larmes devant une petite souris morte. Je lui ai proposé de la mettre dans un petit cercueil et d'aménager un cimetière dans le jardin. Elle n'est pas restée longtemps seule, sont venus la rejoindre mouche, escargot, et même une mésange charbonnière... MERCI cher Claude pour ces photos qui ont mis du baume sur mon cœur et tu sais combien j'en ai besoin pour rester forte pour deux... je n'oublierai pas (= message codé). Je vais suspendre un temps ce blog, si je continuerai à me livrer à ma passion, je serai très peu présente dans ce salon bleu-thé. Une petite dernière, voici Largo, LE bébé-chien dont j'ai parlé dans mon billet précédent, le jardin zen de ma chère Mich est devenu (très momentanément) son terrain de jeu. MERCI aussi Mich pour tes mots de ce matin, ils ont fait tant de bien à mon âme...
dimanche 4 décembre 2016
il y a le thé puis le thé et encore le thé, sans oublier les belles rencontres
Ce
vendredi, pas de thé dans LE calendrier de l'Avent,
mais bien un
objet très utile pour aller faire ses courses théinées, cela tombe
très bien, je vais demain au Fossé
fleuri,
mais je me pose une question : sera-t-il assez grand ?...
Il fait sinistre et froid ce matin, j'aurais bien besoin d'un thé réconfortant mais je n'ai pas le temps, j'ai avancé mon départ d'une heure sinon je ne pourrais pas voir une amie de thé et j'y tiens, quitte à braver cette froidure. Juste le temps d'ouvrir la fenêtre du jour, je verrai ce soir ce qu'elle cache. Me voilà sur le quai juste à temps pour monter dans le train. Je suis frigorifiée en arrivant ici, je suis pourtant chaudement habillée mais ce lieu enchanteur n'est pas à côté de la gare... Accueillie par une Martine toujours aussi chaleureuse et bonheur de revoir l'autre Martine ! Rencontrée en "vrai" lors de cette fabuleuse soirée : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/09/une-fin-de-mois-flamboyante.html Nous partageons ce fameux Scandale en évoquant ce mémorable repas au cours duquel elle a rencontré Guillaume qui lui a laissé un souvenir profond, elle a encore en mémoire la façon dont il lui a parlé avec passion de ses créations et de sa vision du monde du thé. Merci chère Martine pour ces moments si riches, hors du temps, tu m'as aussi beaucoup appris sur les parfums... d'antan, et rassurée sur la qualité de mon odorat, mais si je pouvais avoir ta mémoire olfactive ! Le temps passe trop vite malheureusement mais nous nous reverrons, c'est certain... après l'hiver ! Ouf, je ne suis pas la seule à ne pas l'aimer. Comme apéritif, je vais prendre un Lancang cha Chang Zi, un Pu Er violet griffé Olivier Schneider. Je suis très émue et impatiente de goûter à nouveau ces belles qui me rappellent de si beaux souvenirs, à tel point que je l'ai laissé infuser trop longtemps. Mais même s'il est un peu trop astringent, je me rappelle LA surprise liée à ce thé qui m'était alors inconnu, elle m'avait touchée au-delà des mots: http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2010/09/une-journee-pleine-de-surprise-que-du.html . Alors quand Olivier a fait paraître sur FB, une belle tige de cette couleur si particulière, je me suis empressée de demander à Martine si par hasard elle avait ce fameux thé. Tout en le savourant avec émotion, je lui raconte son histoire. La boutique se remplit, elle me quitte alors mais je suis loin d'avoir terminé. Les Belles, infusées correctement cette fois, sont loin d'avoir tout donné. D'autres beaux souvenirs me reviennent en savourant ce nectar : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2010/10/encore-un-beau-cadeau-le-wang-bing-ou.html. Émotions gustatives intenses associées à ces beaux gestes, si généreux. Envie d'aller m'aérer un peu, le soleil et la belle lumière revenus, en attendant d'autres amis chers. J'achève le Lancang cha Chang Zi qui est moins fougueux après toutes ces infusions. Elles ont encore beaucoup à donner ces Belles mais mes amis sont là ! Ils veulent absolument découvrir les fameux thés de Noël, l'essai est concluant, 3 des 4 vont très vite se retrouver sous le sapin, il n'y en aura pas 4 parce que Mich aime autant le rooibos que moi mais elle a pris la bougie rooibos (j'ai aussi craqué mais pour On va se revoir, parce que j'y compte bien ! Et je sens que ce ne sera pas la dernière...). Elle note consciencieusement la composition de chacun de ces thés gourmands. Les conversations, très éclectiques, vont bon train : Luc, tu m'as presque convaincue au sujet de la luminothérapie, j'en connais un qui, si je conclus l'affaire, sera le plus heureux des hommes depuis le temps qu'il me tanne d'aller en chercher une ! Ils ont aussi raconté à Martine les exploits de Largo, leur bébé chien de ... 65 kilos qui a (entre autres) aménagé à sa façon le magnifique jardin zen de Michelle, dommage que je ne puisse pas illustrer cet exploit... On papote, on savoure et le temps passe, il est temps que je quitte ce paradis mais pas sans ce précieux sac qui pourrait faire penser à la hotte de saint Nicolas. Salut mes chéris, à bientôt, merci pour ces moments riches et si précieux. En sortant du paradis, ô surprise ! Le grand saint est là dans sa calèche tirée par un beau cheval de trait. Beau spectacle qui émerveille petits... et grands ! Un dernier regard admiratif à cette belle bête et un petit coucou à père Fouettard n'en déplaise aux tarés qui voudraient le supprimer arguant que c'est du racisme ! Je suis bien à temps pour prendre le train, j'avais retenu qu'il partait à 16 heures moins le 1/4 sauf qu'il est en réalité à 16h 15, erreur (une de plus) de mes neurones en mode hiver... Plutôt que d'attendre à l’intérieur, et attirée par l'odeur gourmande, je me suis offert une gaufre chaude, cela faisait des lustres que je n'y avais plus goûté, c'est très sucré. Le train est arrivé bien à l'heure, je m'installe, LA hotte bien en évidence et le bouquin que je veux absolument finir avant d'arriver, j'ai d'ailleurs décidé que je ne quitterais pas ce train avant de l'avoir terminé, à Ottignies il y a 15 minutes de battement entre la correspondance. Arrivée à la gare de Rixensart, mission accomplie, ouf mais je n'ai pas changé d'avis, je n'ai pas aimé, mais je me suis accrochée ! Par contre, la gaufre chaude me reste sur l'estomac, cela m'apprendra à être gourmande. Je retrouve mon mari avec plaisir, je lui ai acheté du chocolat noir au Fossé fleuri Mais je refuse de lui montrer le contenu de la hotte, s'y trouve entre autres ce que saint Nicolas lui réserve... Je lui raconte ma journée pendant le souper auquel je ne touche pas, j'ai trop mal à l'estomac, et cela m'évitera de parler la bouche pleine, j'ai juste envie de boire. Je choisis le Laponic Herbes insolentes créé justement pour apaiser les excès...