Après
des jours sans, longs, très longs j'essaie d'émerger et de
retrouver mes marques, ma sérénité et mon rythme de vie. Le thé,
la musique et la lecture m'ont vraiment manqué, mais impuissante
face à la souffrance de mon mari, plus rien n'avait vraiment de
goût, il faut avoir l'esprit libre pour apprécier la saveur de la
vie. Et celle des thés surtout... Même le temps estival que j'adore
pourtant a été difficile à supporter, l'air pollué était
irrespirable. Ce qui m'a aidée à garder le moral, ce sont les mots
chaleureux de mes Amis. MERCI à vous qui m'avez permis de tenir
bon! Je n'ai pas encore répondu à tous mais je le ferai dans les prochains jours, promis. Mais j'ai aussi reçu des photos...
Petit Dragon fait du
sport : natation avec sa maman,
escalade avec son coach,
et aussi non pas tête en l'air mais en bas...
Petit Dragon
aux mains vertes.
Sur les genoux de maman, très concentré,
Il n'y a pas que les chiffres dans la vie.
Sortie en
famille au complet, ou presque.
Avec sa grand-mère et ses
cousins.
Avec Papa, en cuistot,
la brigade au complet
Sur mon tee-shirt, une autre manière de faire de la géographie...
Passionnée par le thé,je souhaite partager cette passion: ce qu'est le thé pour moi, comment j'ai commencé, mes coups de coeur théophiliques, mes rencontres, mes lectures, bref mon quotidien avec le thé
mardi 27 juin 2017
Il y en aura d'autres!
lundi 5 juin 2017
Vivement demain...
Hier
j'ai passé une grande partie de la journée à travailler au jardin,
si les fleurs et les plantes souffrent de la chaleur, les herbes
dites mauvaises se portent très bien, trop bien ! Heureuse du
résultat malgré les courbatures et la fatigue. Aujourd'hui, veille
du grand jour, je mets la pédale douce, le temps s'est fort
rafraîchi, à peine 15°, j'en connais au moins une qui doit être
ravie (= message codé...). Au programme : musique, cuisine et
lecture. Avec ma drogue bien sûr.
Tandis qu'infusent les Belles,
direction ma terrasse. Un beau ciel dont les nuages blancs me
rappellent ce que j'aimais faire enfant, me coucher dans l'herbe du
jardin, admirer ce beau toit très haut en essayant de voir ce que la
forme des nuages pouvaient me raconter. J'ai passé l'âge (encore que...) mais
j'aime toujours les contempler. Dans la tasse, un Phuguri 2016, dans les yeux, la contemplation de ce bouquet aux couleurs harmonieuses et dans les oreilles ces sonates pour flûte et basse continue. Ce CD a été enregistré il y a exactement 32 ans, les 3, 4 et 5 juin 1985. Mes sens s'éveillent et me procurent cette douce sérénité dont j'ai besoin. Je vais à présent rejoindre la cuisine pour m'avancer pour demain. Après le dîner, retour dans mon cocon. Le thé de lecture sera le même Phuguri que ce matin, mais préparé à froid hier avec des fraises qui ont nagé toute la nuit dans ce breuvage dont il a pris un peu de leur couleur. MERCI une fois encore pour cette recette chère Carine, je ne résiste pas à citer une partie de ton mail : "Je trouve fascinant que ces feuilles, cultivées sur les marches du Toît du monde, se marient si harmonieusement avec un fruit si typique de chez nous, semblent établir une communion si intime qui se rit de la géographie, de l'histoire et du reste, ... comme pour nous donner une image de ce que peut être l'ouverture au monde de l'Autre ?" Inutile de te dire que je partage tout à fait ce que tu as écrit... Tout est dit, et bien dit. J'ai hâte de me plonger dans l'univers de Kawabata, je voulais me procurer un de ses romans Nuée d'oiseaux blancs, le titre m'inspire, la libraire ne l'a pas en rayon mais me propose une compilation. Je n'ai encore rien lu de cet auteur mais les intitulés me laissent dubitative, que vais-je découvrir, et surtout vais-je aimer ? En tous cas, je m'accrocherai ! Ossements, Histoire du visage de la morte, que cachent ces titres ? Kawabata a eu une enfance difficile : orphelin de père à 1 an, de mère à 2, élevés par ses grands-parents. Mort de sa grand-mère quelques années plus tard, Et de son grand-père l'année de ses 14 ans, c'est l'enterrement de ce dernier qu'il décrit dans Ossements. En 5 pages... Plus fort encore, le deuxième récit, 1 page 1/2. Il va falloir que j'apprivoise ces écrits, comme les thés japonais. Dehors, le ciel s'assombrit et le tonnerre gronde, la Nature demande avec insistance que les nuages se vident... Je n'irai pas plus loin aujourd'hui, ce soir ce sera concert et thé dans mon cocon en attendant le jour J... J'aime et j'ai besoin de solitude mais savoir mon mari en souffrance dans cet hôtel si particulier m'empêche d'en profiter vraiment. Il sera en convalescence pendant un certain temps, je vais donc suspendre ce blog mais cela ne m'empêchera pas de continuer à me droguer ! A bientôt... Le plus vite possible !
jeudi 1 juin 2017
Un premier juin particulier...
La fin du
mois de mai s'est fait pardonner ses débuts trop froids. J'en ai
profiter pour préparer des thés glacés mais aussi des tisanes
comme me l'avait suggéré mon amie Fabienne,
j'ai ainsi
achevé ma boîte de tisane de l'Abbaye et j'ai été
impressionnée par l'harmonie des différentes saveurs, les herbes
fines sont toutes nettement reconnaissables, plus même me
semble-t-il qu'infusées à chaud. J'aurais aimé comparer mais la
boîte est vide, ce sera pour plus tard. MERCI chère Fabienne !
Le soleil, très généreux, fait exploser les pivoines.
Il fait beau, il fait chaud, le ciel est comme je les aime.
Le
parfum des pivoines monte jusque sur la terrasse grâce à une légèrebrise
et Cupidon est
bien entouré. J'ai hâte de préparer la recette de Darjeeling aux
fraises trouvée sur la page FB de Carine Amery.
Infuser le
Darjeeling à froid pendant 5 heures à température ambiante puis
filtrer.
Couper 200g de fraises et les plonger dans le thé, le
mettre au frigo pendant 3 heures.
Il ne reste plus qu'à le
savourer et c'est une réussite : au nez, c'est le parfum sucré
des fraises qui vient en premier, en bouche, c'est une explosion de
saveurs, entre la fraise et le thé, on peut vraiment parler ici d'un
parfum qui se boit ! MERCI chère Carine. J'ai utilisé un
Millikthong 2016 griffé Théodor, Carine
suggérait le Darjeeling 2017. Je le referai certainement avec
le Phuguri et peut-être un autre fruit, framboise ou cerise
par exemple...
En cherchant un livre de Pearl Buck (Vent
d'Est, vent d'Ouest) que je n'ai pas retrouvé, je suis tombée sur un
livre qui m'avait passionnée à l'époque, L'Égypte ancienne
au jour le jour.
C'est sous ce beau ciel que je l'ai relu
avec toujours autant de plaisir, j'ai adoré mes séjours en Égypte,
émerveillée par le savoir-faire de ce peuple.
Ce soir la lune
est belle, il fait trop sombre pour continuer à lire, je rejoins
donc mon salon bleu-thé en attendant que la nuit tombe, j'ai envie
d'avoir la tête dans les étoiles.
L'Astre de la nuit est le
seul à briller, aucune étoile. Elles reviendront certainement en
juin ! J'ai très mal dormi cette nuit, mon mari a été
hospitalisé, j'espère que tout ira bien pour lui...
Ce premier
jour du mois est lumineux, c'est sur ma terrasse que je savoure un
Gyokuro, en relisant certains passages de L'Extase du
Thé. Mais j'ai du mal à me concentrer, je me contente de
savourer cette Perle de rosée en pensant à mon mari.
Le même
infusé à froid .
Les Pink pearls ont fait leur temps, ce
grand massif mauve leur succède. Cet après-midi, je reçois ma
chère Anne-Marie et je veux avec elle partager ce fabuleux
Darjeeling, le Giddapaharte 2017 dont j'ai déjà parlé ici :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/05/kissa-yoyo-ki-boire-un-cest-prolonger.html.
Les feuilles sèches ont un parfum d'asperge, de petits pois tout
frais caractéristiques des thés verts primeurs alors qu'il s'agit
d'un thé rouge.
Une belle couleur dorée dans la tasse et des
notes d'amande et de citron. Et, chose incroyable pour un first
flush, aucune astringence, émotion gustative évidente, nous sommes
ici au cœur de l'âme du thé... Merci chère Anne-Marie pour ces
échanges toujours si vrais, si riches.
Les Belles vont
maintenant rejoindre la terre, j'ai une pensée émue pour ces
cueilleuses qui malheureusement n'auront jamais la possibilité de
savourer le fruit de leur laborieux travail... Après une balade au
Lac de Genval,
nous voici à la Laguna,
devant
des plats qui fleurent bon l'Italie.Un petit dessert termine ce repas et satisfait notre gourmandise... Et cerise sur le gâteau, sur le chemin du retour, mon GSM sonne, c'est mon mari qui nous annonce que tout va bien, OUF. Le mois de l’Été a très bien commencé. MERCI chère Anne-Marie d'avoir été présente en ce jour particulier, grâce à toi le temps a passé très vite, je te revaudrai cela, compte sur moi (= message codé) !