Dans
quelques heures 2017 fera partie du passé, je ne la regretterai pas
vraiment...
Et pourtant celle qui était mon
année a très bien commencé, un
très beau mois de janvier, de belles rencontres et du thé bien sûr.
Mais dès le mois de février, tout se gâte, un gros couac de santé
pour mon mari, et une amie très chère m'apprend que la bête l'a
envahie, j'aurais tellement aimé aller la voir mais impossible de
faire l'AR Strasbourg en une journée, je ne savais pas alors que je
ne la reverrais plus... Mars, le mois du printemps, a té une
parenthèse heureuse : une merveilleuse exposition à Liège et
surtout un livre exceptionnel : L'Empire
du Thé,
de TRES LOIN le meilleur livre sur cette boisson mythique:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/03/lempire-du-une-semaine-de-pur-bonheur.html.
Je le consulte encore très régulièrement, MERCI chère Katrin pour
ce trésor. Avril a vu la disparition d'un Ami cher, Bernard à qui
on a refusé l'euthanasie, "parce qu'il ne remplissait pas les
conditions", mais qu'est-ce
qu'il faut de plus ?
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/04/jour-apres-jour-entre-tristesse-et.html
MERCI cher Bernouche pour tout ce que tu m'as apporté, toi le buveur
de café qui se moquait de moi, "la vieille adolescente
givrée
et ses tasses d'eau chaude colorée"... Le mois de mai a été
plus paisible, très
doux même si deux êtres chers ont eux aussi été rattrapés par la bête... avec, en point d'orgue, un fabuleux atelier Thé
et fromages :
ici
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/05/kissa-yoyo-ki-boire-un-cest-prolonger.html
et
là :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/05/unebelle-lumiere-illumine-mon-salon.html
MERCI chère Carine d'avoir animé ces moments hors du temps dans ce
monde d'excellence, de générosité et dAmitié vraie... Juin,
encore un mois difficile pour mon mari, je me sens tellement
impuissante face à sa souffrance, cela joue sur mon moral et même
le thé ne m'aide pas toujours...
Juillet
fut noir pour moi, mon corps n'a plus obéi à mon cerveau et moi
aussi j'ai été confrontée à la maladie, d'habitude je traite mes
petits bobos par le mépris, j'attends que cela passe et je n'ai que
très peu confiance dans la médecine et surtout les médicaments !
Je me souviens encore aujourd'hui que si j'avais écouté la faculté
quand j'ai eu une brochopleurésie il y a quelques années, j'aurais
été hospitalisée, "c'est très grave et c'est parfois
mortel" Je n'ai évidemment pas accepté au grand dam de mon
mari, et je suis toujours en vie... Mais maintenant, ce n'est plus
pareil, si je suis encore jeune, et de plus en plus folle, beau
compliment que m'a fait celui qui se reconnaîtra et qui sait de quoi
il parle, ma vieille carcasse ne suit plus. Je me sens bouclée ici,
sans perspective de voyages qui me manquent tant. La fin du mois m'a
redonné espoir :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/07/merci-la-vie.html
Et le mois d'août fut flamboyant, il m'a emmenée vers un lieu mythique dont je rêvais
depuis si longtemps ! Trois jours d'évasion
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/08/retour-au-paradis-premiere-partie.html
Après de longs mois de sédentarité, je retrouve enfin l'ivresse
des voyages :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/08/retour-au-paradis-deuxieme-partie.html
Je garde présent dans mon coeur chaque moment de ce fabuleux
périple, MERCI à vous quatre, votre présence, vos paroles
chaleureuses ont fait disparaître ces nuages gris qui installés
au-dessus de ma tête, m'empêchaient d'apprécier la lumière... Et
ce n'est pas tout, un bonheur n'arrive jamais seul, autre moment
fort, un atelier Pu
Er animé
par ma chère Anne-Marie rien que pour Carine et moi:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/08/ichi-go-ichi-he.html
avec un avant et un après avec mon mari:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/08/je-nai-plus-de-mots.html
. Je retrouve mes marques, ma joie de vivre, je me sens vraiment bien. Et ce n'est pas fini, une journée particulière :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/08/une-journee-tres-particuliere-merci-la.html
MERCI mes chéries, je vous aime ! Où cela va-t-il s'arrêter ?
Chez Les
saveurs de
Yamada :http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/08/ou-cela-va-t-il-sarreter.html,
MERCI
à vous trois pour ces moments si chaleureux aux saveurs de l'Amitié,
et MERCI à Koji pour celles qui ont réjoui nos papilles. Et MERCI
la vie, pour ce dimanche qui en préfigure d'autres, petit Dragon et
ses parents ne sont pas qu'en vacances, petit Dragon poursuivra sa
scolarité en Belgique. Ce lundi, un grand classique :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/08/une-merveilleuse-journee-lille-ou-de.html
Bref un mois d'août fabuleux, rempli d'émotions, MERCI la vie !
Septembre a été très calme, et octobre a très bien commencé,
nous avons célébré la Fête de la Lune et l'anniversaire lunaire
de mon petit Dragon d'Eau :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/10/aujourdhui-cest-taiwan-tsukimi-au-japon.html,
moments de partages intenses, entre deux cultures... Et encore :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/10/une-fois-encore-jai-tutoye-les-etoiles.html
un week-end comme je les aime, samedi un peu fou fou avec Maryse. Au
Furet, j'ai acheté tous les Pearl Buck, livres qui m'avait fascinées
il y a plus de... 50 ans, et un dimanche studieux avec Carine. Les
jours suivants ont été consacrés à mes passions, thé et lecture.
Et puis, le coup de massue :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/10/adieu-mon-amie.html:
j'ai été dévastée par cette nouvelle, la bête la terrassée
malgré son grand courage, et la chaleur de sa famille. Ma chère
Marie-Aline, tu fais désormais partie de mes Grands Absents qui
veillent sur moi, je le sais, je le sens. J'ai voulu lui rendre
hommage, cela m'a aidée à commencer à faire mon deuil
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/10/the-amitie-eternite.html
et à ne pas renoncer à l'atelier sur les thés de Taiwan à Mons en
laissant tomber Carine, j'avais pris le petit Ange qu'elle m'avait
offert et malgré mon chagrin, j'ai pu faire face et les retours ont
été très positifs. Novembre fut placé sous le signe noir des
travaux avec cependant l'un ou l'autre moment de répis comme ici
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/11/du-cauchemar-au-reve-eveille.html
où j'ai fait la connaissance de deux Nathalie,
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/11/du-cauchemar-au-reve-eveille.html
belles rencontres... Une journée surréaliste : préparation
de cette fête qui n'est pas ma tasse de thé mais à laquelle mes
petits-enfants tiennent énormément... la preuve en images :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/11/que-cest-beau-la-vie-le-wee
k-end.html. Comment peut-on publier autant d'inepties dans ce
livre, je ne l'ai pas achevé, et cela ne risque pas d'arriver de
sitôt! Par contre, j'ai été consolée, une journée passée avec
ma chère belle-fille et puis mon petit Georges qui m'a donné un
cours de cuisine:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/11/il-y-le-les-amis-et-un-petit-dragon.html.
Le mois se termine en beauté avec la visite de ma chère Fabienne,
suivi d'une virée à Namur, devinez où... Et enfin la visite de ma
chère Cathy dans mon cocon un peu moins poussiéreux:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/11/apres-une-semaine-en-dents-de-scie-un.html.
MERCI à vous pour ces moments toujours si riches ! Décembre a
lui aussi très bien commencé avec l'ouverture de ce magnifique
calendrier de l'Avent, j'y retrouve mon âme d'enfant en pensant à
la fête du Grand Saint. Il a neigé, c'est l'occasion de baptiser le
cadeau de son grand-père:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/12/vendredi1er-decembre-0h20.html.
Une autre disparition celle d'un de mes Maîtres à penser et puis
la visite de mon grand Ami, saint Nicolas : MERCI cher Etienne,
tu n'as pas changé, tu as ébloui ces enfants et tes élèves ont de
la chance...
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/12/15-ans-apres-une-merveilleuse-fete-avec.html
Décembre est un mois très dur pour moi, pendant le reste de
l'année, même si je n'oublie pas cette immense souffrance de près
de 40 ans, ce mois la ravive, je n'ai jamais pu faire ce double
deuil, je me replie sur mon chagrin j'ai ainsi failli rater un lieu
d'exception :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/12/il-ny-pas-que-le-dans-la-vie-il-y-aussi.html.
MERCI chère Catherine.
Le jour de Noël, cette fête si
symbolique qui me rappelle l'enfance, un dîner tout simple,
et
la traditionnelle bûche... Sakura, très bon choix Claude8 Cette petite famille s'en va aux sports
d'hiver et reviendront pour fêter les Rois le 7 janvier, mais je ne
m'attendais pas à ce qui va suivre :
je reçois la tâche
délicate d'être baby-sitter de ... monstres marins avec les mille
recommandations d'usage qui me font un peu flipper, j'y reviendrai,
mais je regarde avec une certaine stupéfaction ces "monstres" qui n'ont pas l'air si terrifiants. Pourvu que je sois à la hauteur sinon je peux craindre les foudres d'un Dragon!
Le lendemain, nous
recevons nos deux plus grands petits-enfants, Sarah et Alexandre,
expatriés l'une aux Pays-Bas, l'autre en Chine. Moments pleins
d'émotions devant le beau parcours de ces deux jeunes adultes devant
un gâteau vegan préparé par Sarah et de plusieurs tasses de
Scandale,
si Sarah connaissait déjà, ce fut une découverte magnifique,
j'étais heureuse devant son emballement, je lui ai offert la boîte. Lui m'a offert un
mystérieux grand sachet de thé vert, venu directement de là-bas,
j'y reviendrai quand je l'aurai dégusté... MERCI mes chéris, vous
êtes de très belles personnes.
Les jours suivants, après
mes rituels, je m'occupe des monstres : tous les jours à l'aide
d'une pipette, j'oxygène l'eau tout en observant ces Artemia salina,
ces monstres ont l'incroyable capacité de se dessécher et de
survivre à des conditions extrêmes en attendant d'être mis en
contact avec de l'eau salée pour éclore ! Certains sont encore
très petits, d'autres déjà plus grands.
Régulièrement, ils
se dirigent vers le fond de l'aquarium pour se nourrir puis ils
remontent à la surface pour respirer.
En haut à gauche, ils
nagent ensemble, cela veut dire qu'ils sont amoureux (je n'invente rien, c'est marqué
sur le papier). Regarder ces monstres a sur moi un effet de grande
détente qui me met momentanément à distance de cette indicible
tristesse, ils ont déjà évolué depuis le 25, ils auront bien
changé quand leur petit maître les retrouvera, j'ai hâte de voir
sa tête ! Hier, je savais que cette journée me ferait beaucoup
de bien...
Je sors un cake Matcha-Sakura ramené avant-hier de
chez Azumaya.
Je n'ai pas pu immortaliser ces moments tout entiers consacrés aux
saveurs japonaises subtiles d'abord chez Les
saveurs de Yamada,
j'avais oublié mon appareil photos, mais grâce à Maryse, elle m'a
transféré ses merveilleuses photos sur mon mur.
Ce merveilleux
cake fluo vient d'une pâtisserie que je vous recommande :
http://www.patisserie-sasaki.be/
située au Chant d'Oiseau, un quartier que j'ai beaucoup fréquenté
dans ma jeunesse quand j'allais à la chorale A
coeur joie.
La voilà ma chère Fabienne qui, après avoir choisi un Laponic
blanc,
se plonge dans la notice explicative des monstres marins.
Premier
rire tandis que les feuilles infusent quand la grand-mère qu'elle
est aussi me dit qu'elle doit se préparer à ce genre d'activité.
Le thé est servi, les gâteries sont prêtes,
nous savourons
ce nectar tout en partageant nos passions, le thé, la lecture et la
musique.
Beaucoup d'émotion en découvrant mon cadeau, de
magnifiques boucles d'oreilles en argent et lapis lazuli, quant à la
forme... MERCI chère Fabienne, je les adore. Nous continuons à
parler de cœur à cœur, ni elle ni moi n'aimons ce mois de
décembre, cela nous fait du bien d'en parler...
Je m'apprête à
nous préparer maintenant un Pu
Er quand
mon mari rentre, je l'invite alors à le partager avec nous. Il
papote avec Fabienne tandis que je le prépare.
La dégustation
commence mais mon mari n'aime pas, dommage. Nous continuons à deux,
dans cette ambiance à la fois douce et chaleureuse, celle de
l'Amitié...
Il est déjà temps de nous quitter, mais avant,
un autre rituel...
MERCI pour tes mots doux ma chère Fabienne,
cette après-midi a illuminé cette fin de mois, à très vite pour
fêter un autre anniversaire !
Aujourd'hui, c'est le
dernier jour de cette année trop grise mais en regardant le ciel,
c'est l'Espérance que je vois dans ce camaïeu de bleus, celle qui préfigure l'esprit de
cette année qui va naître dans quelques heures... Qu'elle soit telle que vous la souhaitez!
Passionnée par le thé,je souhaite partager cette passion: ce qu'est le thé pour moi, comment j'ai commencé, mes coups de coeur théophiliques, mes rencontres, mes lectures, bref mon quotidien avec le thé
dimanche 31 décembre 2017
dimanche 17 décembre 2017
Il n'y a pas que le thé dans la vie, il y a aussi TERO...
Ce
dimanche matin, je retrouve enfin mon état d'esprit habituel après
une semaine à oublier très vite avec un moral à l'image d'un temps
sinistre et sans lumière, même le thé ne me disait plus rien, je
n'ouvrais plus mon calendrier de l'Avent, je n'allais plus dans mon
salon bleu-thé ! Avant d'expliquer ce changement tout récent,
je retrouve mes rituels :
Choisir un thé de circonstance, un Laponic vert et sa bougie assortie.
Tandis que l'eau chauffe, un doux parfum de pinède se répand dans mon cocon et je découvre l'objet du jour, un TEDDY... une petite émotion et des souvenirs heureux de mes années guides, c'est mon totem ! En savourant ce parfum qui se boit, aux notes subtiles de bourgeons de pin, de baies de genévrier et de verveine sur une base de thé vert, j'écoute des airs de Noël, avec saint Nicolas, ma fête préférée : plaisir des sens dans ce lieu hors du temps, et des scories de la vie... Je retrouve pleinement cette paix intérieure qui m'a tant manqué jusqu'à hier soir. En effet, c'est remplie de crainte que j'ai abordé ce samedi, mon amie Catherine a eu la bonne idée de nous proposer de découvrir un restaurant +++ à Bierges. Elle était dithyrambique à son propos et comme elle est excellente cuisinière elle-même, elle sait de quoi elle parle ! Mais c'était 10 jours avant mon coup de blues, comme je ne me sentais pas encore au top, j'avais peur de ne pas être une convive très agréable à tel point que j'ai failli décommander... J'AURAIS EU BIEN TORT ! Dès l'entrée, je suis séduite par ce décor épuré, très zen aussi. Ici, tout est harmonieux et invite à la détente : le nom de ce lieu magique : TERO ! Et leur site est à l'image de ce lieu sobre et très chic: www.tero-restaurant.com/. Catherine et moi sommes arrivées un peu en avance, ce qui nous a permis de papoter un peu en examinant le menu. Et là, mes papilles frétillent déjà, le choix va être cornélien... Heureusement le concept me rassure : "Nous vous proposons une série de petits plats de saison à partager si vous le souhaitez. Nous vous en conseillons 2 ou 3 par personne. Goûtez ce qu'il vous plaira". Nous serons sept à table, donc entre 14 et 21 plats, ce qui facilitera le choix ! Tous les convives sont là, sauf une qui va le regretter quand elle lira la suite... Catherine, Carine et son fils Kevin, le compagnon de Justine, la fille de Catherine et moi. Pour l'apéritif, cocktail pour tous sauf pour Catherine et moi qui prenons le jus du jour : Carotte, pomme, curcuma, cela commence fort, mais ce n'est rien à côté de ce qui va suivre ! Côte à côte, tatin au rutabaga, curcuma, poivre sauvage, noix de pécan torréfiées et truite fumée, céleri rave au curry jaune et coulis de céleri branche. Au centre houmous du jour accompagné de galette crue. Sarrazin en couscous, vinaigrette à l'orientale, clémentine, amandes effilées, menthe fraîche et à côté : betterave rouge rôtie, crème cajou au cumin, graines de fenouil torréfiées. Chou chinois vapeur, sauce au kaki, graines de sésame toastées. Risotto vegan à la betterave, chiago en pickles et juste derrière : tartare d'algues, huile de sésame toastée, gingembre frais. Poireau vapeur braisé au tamari, coulis et feuilles de coriandre fraîche. Plus d'autres tueries comme les Saint-Jacques poêlées, sauce au tofu soyeux, vanille, tartare de kiwi ; pot-au-feu végétal, tuile de pain, confit d'oignons rouges, beurre cajou aux herbes, et aussi filet de biche de Gaume, sauce chili cacao, crème de céleri rave. J'en ai peut-être oublié mais quand j'ai vu tous ces plats sur cette grande table, même la gourmande que je suis s'est dit qu'on n'arriverait pas au bout, j'en ai oublié de les immortaliser ! Mais que nenni! d'un côté comme de l'autre de la table, les fourchettes allaient bon train, les plats se croisaient et les commentaires de chacun ajoutaient à cet extase culinaire : TOUT était absolutly fabulous (= message codé...), des émotions gustatives intenses grâce à la véritable harmonie entre les produits de terroir très frais et de saison, cuits à basse température pour en sublimer le goût et les épices, les condiments et les sauces. Plaisir des sens garanti! Rien qu'en rédigeant ce billet, je salive et cela ne doit plus durer trop longtemps sinon je baverai comme le plus baveur des toutous ! Heureusement, il ne reste "que" les desserts : entre un cheesecake vegan, butternut, orange fraîche, calamansi, une crème brûlée, thé Earl Grey, abricot sec, et je suppose parce qu'il n'est pas arrivé jusqu'à moi, un coulis d'airelles glacé, mélange de fruits secs, crème coco et menthe ciselée. Il y eut aussi une mousse au chocolat noir, concassé et huile de pistaches et noisettes... je ne commenterai pas ceci, pour comprendre le pourquoi, il faut se plonger dans nos souvenirs communs: http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/08/ce-week-end-jai-encore-tutoye-les.html.... Je ne peux pas terminer ce billet sans parler de la qualité de l'accueil, de la gentillesse des serveurs en particulier Yanis, un nom grec porté par un élégant et très prévenant jeune homme né d'une maman algérienne et d'un papa marocain qui après nous avoir servi, nous demande si on veut terminer ce repas par le dessert des desserts, un thé à la menthe fraîche, servi avec maestria par Carine et Catherine, préparé comme je l'aime, sans sucre. Cette fois, c'est la fin d'une merveilleuse soirée entièrement consacrée au plaisir de l'Excellence et à la chaude Amitié qui ajouté un plus à cette rencontre culinaire d'exception ! Et je n'ai pas résisté, je sens que je vais tester ces recettes pour mes petites-filles : une végétarienne et les deux autres vegan... Rentrée à la maison, mon mari me questionne sur cette soirée et quand je la lui ai décrite avec moult détails et les yeux à nouveau brillants, il m'a proposé d'y retourner ce midi, mais manque de bol, c'est fermé. Et quand je lui ai lu le menu, j'ai adoré sa proposition d'y emmener nos petites-filles sauf que Lili et Mimi sont en blocus et ça m'étonnerait qu'elles acceptent avant l'année prochaine et la fin des examens ! Par contre, je lance une proposition à Maryse qui n'a pas pu quitter le fameux jardin du curé de Huy, visité si je ne me trompe pour la troisième fois : je suis prête à me "sacrifier" en y retournant avec toi un midi de ta semaine de congé, qu'en dis-tu... Le soleil fait maintenant une timide apparition sur ma terrasse, avec cette lumière qui m'a tant manquée. Retour dans mon cocon pour l'apéritif, un Matcha, la calligraphie de Staf : Ichi go ichi é, chaque rencontre est unique, les azalées reçues de mon amie Cathy, elles se plaisent ici et m'offrent leurs splendides fleurs tandis que je savoure cette Mousse de Jade qui réveillent mes papilles, d'autant que je pense à ce qui nous attend ce midi, MERCI chère Catherine, je sens que nous allons nous régaler... Je passerai cet après-midi avec mon mari, je termine donc ce billet ici en espérant garder la sérénité retrouvée, malheureusement cela ne dépend pas que de moi...
Choisir un thé de circonstance, un Laponic vert et sa bougie assortie.
Tandis que l'eau chauffe, un doux parfum de pinède se répand dans mon cocon et je découvre l'objet du jour, un TEDDY... une petite émotion et des souvenirs heureux de mes années guides, c'est mon totem ! En savourant ce parfum qui se boit, aux notes subtiles de bourgeons de pin, de baies de genévrier et de verveine sur une base de thé vert, j'écoute des airs de Noël, avec saint Nicolas, ma fête préférée : plaisir des sens dans ce lieu hors du temps, et des scories de la vie... Je retrouve pleinement cette paix intérieure qui m'a tant manqué jusqu'à hier soir. En effet, c'est remplie de crainte que j'ai abordé ce samedi, mon amie Catherine a eu la bonne idée de nous proposer de découvrir un restaurant +++ à Bierges. Elle était dithyrambique à son propos et comme elle est excellente cuisinière elle-même, elle sait de quoi elle parle ! Mais c'était 10 jours avant mon coup de blues, comme je ne me sentais pas encore au top, j'avais peur de ne pas être une convive très agréable à tel point que j'ai failli décommander... J'AURAIS EU BIEN TORT ! Dès l'entrée, je suis séduite par ce décor épuré, très zen aussi. Ici, tout est harmonieux et invite à la détente : le nom de ce lieu magique : TERO ! Et leur site est à l'image de ce lieu sobre et très chic: www.tero-restaurant.com/. Catherine et moi sommes arrivées un peu en avance, ce qui nous a permis de papoter un peu en examinant le menu. Et là, mes papilles frétillent déjà, le choix va être cornélien... Heureusement le concept me rassure : "Nous vous proposons une série de petits plats de saison à partager si vous le souhaitez. Nous vous en conseillons 2 ou 3 par personne. Goûtez ce qu'il vous plaira". Nous serons sept à table, donc entre 14 et 21 plats, ce qui facilitera le choix ! Tous les convives sont là, sauf une qui va le regretter quand elle lira la suite... Catherine, Carine et son fils Kevin, le compagnon de Justine, la fille de Catherine et moi. Pour l'apéritif, cocktail pour tous sauf pour Catherine et moi qui prenons le jus du jour : Carotte, pomme, curcuma, cela commence fort, mais ce n'est rien à côté de ce qui va suivre ! Côte à côte, tatin au rutabaga, curcuma, poivre sauvage, noix de pécan torréfiées et truite fumée, céleri rave au curry jaune et coulis de céleri branche. Au centre houmous du jour accompagné de galette crue. Sarrazin en couscous, vinaigrette à l'orientale, clémentine, amandes effilées, menthe fraîche et à côté : betterave rouge rôtie, crème cajou au cumin, graines de fenouil torréfiées. Chou chinois vapeur, sauce au kaki, graines de sésame toastées. Risotto vegan à la betterave, chiago en pickles et juste derrière : tartare d'algues, huile de sésame toastée, gingembre frais. Poireau vapeur braisé au tamari, coulis et feuilles de coriandre fraîche. Plus d'autres tueries comme les Saint-Jacques poêlées, sauce au tofu soyeux, vanille, tartare de kiwi ; pot-au-feu végétal, tuile de pain, confit d'oignons rouges, beurre cajou aux herbes, et aussi filet de biche de Gaume, sauce chili cacao, crème de céleri rave. J'en ai peut-être oublié mais quand j'ai vu tous ces plats sur cette grande table, même la gourmande que je suis s'est dit qu'on n'arriverait pas au bout, j'en ai oublié de les immortaliser ! Mais que nenni! d'un côté comme de l'autre de la table, les fourchettes allaient bon train, les plats se croisaient et les commentaires de chacun ajoutaient à cet extase culinaire : TOUT était absolutly fabulous (= message codé...), des émotions gustatives intenses grâce à la véritable harmonie entre les produits de terroir très frais et de saison, cuits à basse température pour en sublimer le goût et les épices, les condiments et les sauces. Plaisir des sens garanti! Rien qu'en rédigeant ce billet, je salive et cela ne doit plus durer trop longtemps sinon je baverai comme le plus baveur des toutous ! Heureusement, il ne reste "que" les desserts : entre un cheesecake vegan, butternut, orange fraîche, calamansi, une crème brûlée, thé Earl Grey, abricot sec, et je suppose parce qu'il n'est pas arrivé jusqu'à moi, un coulis d'airelles glacé, mélange de fruits secs, crème coco et menthe ciselée. Il y eut aussi une mousse au chocolat noir, concassé et huile de pistaches et noisettes... je ne commenterai pas ceci, pour comprendre le pourquoi, il faut se plonger dans nos souvenirs communs: http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/08/ce-week-end-jai-encore-tutoye-les.html.... Je ne peux pas terminer ce billet sans parler de la qualité de l'accueil, de la gentillesse des serveurs en particulier Yanis, un nom grec porté par un élégant et très prévenant jeune homme né d'une maman algérienne et d'un papa marocain qui après nous avoir servi, nous demande si on veut terminer ce repas par le dessert des desserts, un thé à la menthe fraîche, servi avec maestria par Carine et Catherine, préparé comme je l'aime, sans sucre. Cette fois, c'est la fin d'une merveilleuse soirée entièrement consacrée au plaisir de l'Excellence et à la chaude Amitié qui ajouté un plus à cette rencontre culinaire d'exception ! Et je n'ai pas résisté, je sens que je vais tester ces recettes pour mes petites-filles : une végétarienne et les deux autres vegan... Rentrée à la maison, mon mari me questionne sur cette soirée et quand je la lui ai décrite avec moult détails et les yeux à nouveau brillants, il m'a proposé d'y retourner ce midi, mais manque de bol, c'est fermé. Et quand je lui ai lu le menu, j'ai adoré sa proposition d'y emmener nos petites-filles sauf que Lili et Mimi sont en blocus et ça m'étonnerait qu'elles acceptent avant l'année prochaine et la fin des examens ! Par contre, je lance une proposition à Maryse qui n'a pas pu quitter le fameux jardin du curé de Huy, visité si je ne me trompe pour la troisième fois : je suis prête à me "sacrifier" en y retournant avec toi un midi de ta semaine de congé, qu'en dis-tu... Le soleil fait maintenant une timide apparition sur ma terrasse, avec cette lumière qui m'a tant manquée. Retour dans mon cocon pour l'apéritif, un Matcha, la calligraphie de Staf : Ichi go ichi é, chaque rencontre est unique, les azalées reçues de mon amie Cathy, elles se plaisent ici et m'offrent leurs splendides fleurs tandis que je savoure cette Mousse de Jade qui réveillent mes papilles, d'autant que je pense à ce qui nous attend ce midi, MERCI chère Catherine, je sens que nous allons nous régaler... Je passerai cet après-midi avec mon mari, je termine donc ce billet ici en espérant garder la sérénité retrouvée, malheureusement cela ne dépend pas que de moi...
dimanche 10 décembre 2017
Quatre jours très particuliers...
Quelle
fin de semaine, entre tristesse et bonheur de l'Amitié. Ces jeudi et
vendredi ont été pour moi deux jours assez surréalistes :
entre jeudi soir et vendredi après-midi, près de 7 heures passées
devant ma télévision, et sans presque boire de thé... Mais avant
cela, j'ai passé la journée dans mon cocon, très énervée par
l'omniprésence médiatique de l'idole des jeunes, il faisait encore
plus de bruit mort que vivant ! Il n'était pas la mienne, je ne
l'ai jamais aimé et je faisais exception apparemment. Mes "idoles" à moi chantaient sans hurler, pour ne citer que les principaux: Brassens, Brel, Ferrat, Reggiani,
Moustaki, Montand, mais aussi, de l'autre côté de l'Atlantique,
Simon and Garfunkel et surtout Harry Bellafonte, qui se souvient
encore de ces 3 belles voix qui, sans que je comprenne les paroles de
leurs chansons, faisaient vibrer mon âme, je n'ai malheureusement pu
les réécouter, je n'ai que leurs disques vinyl. D'abord jeudi soir
dans LGL, une émission que je suis très régulièrement, un Hommage
à Jean d'Ormesson, émotion intense en entendant parler de lui par
cette palette de gens si brillants : Bernard Pivot, Amélie
Nothomb, Dany Laferrière, Sylvain Tesson, Eric Orsenna. A commencer par sa fille
Héloïse qu'il chérissait tant.
Elle nous a fait le cadeau immense du dernier écrit de son père, quelle générosité et surtout quelle bonne nouvelle, non pas un mais deux livres à paraître... C'est François Busnel qui a lu ces derniers mots avec ce timbre de voix qui rend les choses si vivantes. MERCI à lui d'avoir initié cela de manière si sobre et si vraie. Et puis, la zappette a-t-elle compris que j'en redemandais, je croyais avoir poussé sur éteindre, j'ai atterri, au sens propre parce que j'avais la tête dans les étoiles, sur Fr3, j'ai passé la fin de cette merveilleuse soirée avec J.d'O sur le Divan et j'ai découvert encore une autre facette de ce grand Monsieur, en début d'émission ses yeux bleus sont devenus dur et sa voix cassante prévenant qu'il ne répondrait à aucune question concernant une épisode douloureux de sa vie privée : "Je l'ai écrit, je n'en parlerai pas" Pendant le reste de l'émission, il est redevenu lui-même, EPATANT... Vendredi, le temps de découvrir ce lapinou orange, je file faire mes courses, je dois être rentrée pour 11 heures, je veux assister à l'Hommage national à l'Immortel, pas le temps donc de préparer ma drogue, eh oui. Le ciel de ce jour était bleu, bleu comme ses yeux. La cérémonie était solennelle et sobre à la fois. Le discours d'Emmanuel Macron était particulièrement dans le ton, avec en point d'orgue, pour répondre au souhait de Celui qui en a consommé tellement, le dépôt d'un crayon à papier sur son cercueil. Une journée tout en contraste, avec toujours le bleu profond du ciel. Samedi, je vais quitter mon cocon mais d'abord ouverture de la neuvième fenêtre du calendrier : Glutton boy et sa maman je suppose... J'ai peu de temps mais je prends le temps de savourer ce nectar, un Laponic vert:dans mon cocon un parfum de pin se dégage de la bougie, et dans la tasse la même saveur. J'en infuserais bien une autre théière, mais le temps presse... C'est transie de froid que j'arrive enfin au paradis, accueillie par Maryse et Martine, cela me réchauffe avant même de franchir la porte. Apéritif : pour Maryse, un scandaleux Scandale et pour moi un Sencha Uraka à la saveur subtile avec des notes de gazon, d'embruns iodés mais aussi celles très douce du beurre. Oui, elle est pour moi ! J'en ai cassé deux, ce n'est donc pas un achat compulsif mais bien de compensation! Un incontournable, un autre lieu de tentation... Et Pipelette évidemment qui tient à la main une bombe ! Elle m'avait conseillé d'imperméabiliser ma nappe de Noël, je vais donc chercher de quoi dans une droguerie en expliquant à quoi elle va me servir mais la vendeuse, assez revêche, m'explique que j'ai certainement mal compris, qu'elle ne sert que pour les vêtements et le cuir. J'ai donc amené l'engin à Namur et Pipelette m'a bien confirmé que c'est ce que je devais employer. Avec ces deux-là, je peux vous dire qu'on ne risque pas de s'ennuyer... ni de revenir les mains vides, j'ai repéré deux tissus qui iraient très bien dans mon cocon, mais j'ai besoin de l'avis éclairé de Nathalie, ce sera je l'espère pour bientôt. Encore un incontournable, Bao Bao et un repas tout vapeur, de l'entrée au dessert : Les paniers se sont vidés sans qu'on s'en rende vraiment compte, MERCI Maryse d'avoir choisi cette formule, j'en redemande ! Par contre, le dessert nous a un peu moins plu, il faut dire que nous étions repues ! Retour "à la maison" pour le dessert du dessert, un Thé du Loup pour Maryse, un Scandale pour moi.
A mettre sous le sapin jusqu'au 24... si possible !
C'est dans un très joli décor,
accompagné de chants de
Noël traditionnels
que nous savourons ces derniers moments.
Un rapide coup d'œil
pour trouver un dernier cadeau et il est
déjà temps de regagner nos pénates. J'ai attrapé mon train juste
à temps, l'escalator et l'ascenseur étaient bloqués, j'ai donc dû
grimper les escaliers et mon genou n'a pas aimé du tout et pourtant
j'étais beaucoup moins chargée que d'habitude. Avant l'arrivée à
Gembloux, le train s'arrête et une voix nous annonce qu'il y a un
problème avec un passage à niveau, qu'il redémarrera "dès
que possible" ! Mon genou me faisait mal, et je me suis
énervée, à Ottignies, je n'ai que 5 minutes pour avoir la
correspondance pour Hoeilaart, si je la rate je devrai attendre une
heure dans cette gare sinistre. Mais le v'là qui redémarre lentement
pour s'arrêter à nouveau quelques mètres plus loin. La voix
annonce cette fois qu'il va devoir effectuer une manœuvre non prévue
afin de pouvoir reprendre son trajet normal. Heureusement, j'avais
aussi acheté du chocolat chez Martine, cela m'a empêchée de "pèter
un cable" ! Enfin après de très longues minutes, il repart
enfin et la voix nous informe qu'il arrivera an gare d'Ottignies avec
1/4 d'heure de retard ! C'est les larmes aux yeux qu'à la
descente de ce train maudit, j'aborde un agent SNCB pour lui demander
ce que je dois faire pour rejoindre Hoeilaart le plus vite possible.
Il penche la tête et m'annonce que celui que je devais prendre a eu
du retard, qu'il s'apprête à repartir et il file pour l'arrêter,
C'était 3 voies plus loin et j'ai dit que je ne pourrais jamais y
arriver et là j'ai su que j'avais affaire à un Ange : Non
seulement il a arrêté le train mais il a fait rouvrir une porte
pour que je puisse y monter. Malheureusement, c'en était trop pour
mon genou qui m'a lâchée et je suis tombée. L'Ange m'a alors
rassurée, me disant que j'aurais ce train, et il m'a aidée à
remonter dedans, mon genou en feu me faisait horriblement mal, mes
larmes coulaient toutes seules mais il ne m'a pas quittée et a même
demandé au conducteur d'arrêter le train le plus près possible de
la rampe d'accès à Hoeilaart. Je lui étais éperdue de
reconnaissance, je lui ai demandé son nom pour le signaler à son
employeur, d'abord réticent me disant que c'était son travail, il a
fini par me le donner. Sans lui, je ne sais pas comment j'aurais fait
d'autant que pour faire les +/- 500 mètres entre le quai et ma
voiture, j'ai mis exactement 14 minutes... Je me sentais un peu
nauséeuse en rentrant, mon mari m'a trouvé une mine épouvantable
qu'il a mis heureusement sur le compte de la fatigue, ce qui m'a
évité de devoir parler de mon genou. Il voudrait que je me fasse
opérer, ce que refuse catégoriquement, je m'y résoudrai quand je
ne pourrai plus marcher du tout, et encore... Je n'avais qu'une
envie, me retrouver dans mon cocon.
Et me remettre dans
l'ambiance chaleureuse de ce lieu qui me fait tout oublier sauf
l'essentiel, ma drogue, comme ce matin un Laponic
vert et
cette bougie qui diffuse des senteurs de pin.
Elle nous a fait le cadeau immense du dernier écrit de son père, quelle générosité et surtout quelle bonne nouvelle, non pas un mais deux livres à paraître... C'est François Busnel qui a lu ces derniers mots avec ce timbre de voix qui rend les choses si vivantes. MERCI à lui d'avoir initié cela de manière si sobre et si vraie. Et puis, la zappette a-t-elle compris que j'en redemandais, je croyais avoir poussé sur éteindre, j'ai atterri, au sens propre parce que j'avais la tête dans les étoiles, sur Fr3, j'ai passé la fin de cette merveilleuse soirée avec J.d'O sur le Divan et j'ai découvert encore une autre facette de ce grand Monsieur, en début d'émission ses yeux bleus sont devenus dur et sa voix cassante prévenant qu'il ne répondrait à aucune question concernant une épisode douloureux de sa vie privée : "Je l'ai écrit, je n'en parlerai pas" Pendant le reste de l'émission, il est redevenu lui-même, EPATANT... Vendredi, le temps de découvrir ce lapinou orange, je file faire mes courses, je dois être rentrée pour 11 heures, je veux assister à l'Hommage national à l'Immortel, pas le temps donc de préparer ma drogue, eh oui. Le ciel de ce jour était bleu, bleu comme ses yeux. La cérémonie était solennelle et sobre à la fois. Le discours d'Emmanuel Macron était particulièrement dans le ton, avec en point d'orgue, pour répondre au souhait de Celui qui en a consommé tellement, le dépôt d'un crayon à papier sur son cercueil. Une journée tout en contraste, avec toujours le bleu profond du ciel. Samedi, je vais quitter mon cocon mais d'abord ouverture de la neuvième fenêtre du calendrier : Glutton boy et sa maman je suppose... J'ai peu de temps mais je prends le temps de savourer ce nectar, un Laponic vert:dans mon cocon un parfum de pin se dégage de la bougie, et dans la tasse la même saveur. J'en infuserais bien une autre théière, mais le temps presse... C'est transie de froid que j'arrive enfin au paradis, accueillie par Maryse et Martine, cela me réchauffe avant même de franchir la porte. Apéritif : pour Maryse, un scandaleux Scandale et pour moi un Sencha Uraka à la saveur subtile avec des notes de gazon, d'embruns iodés mais aussi celles très douce du beurre. Oui, elle est pour moi ! J'en ai cassé deux, ce n'est donc pas un achat compulsif mais bien de compensation! Un incontournable, un autre lieu de tentation... Et Pipelette évidemment qui tient à la main une bombe ! Elle m'avait conseillé d'imperméabiliser ma nappe de Noël, je vais donc chercher de quoi dans une droguerie en expliquant à quoi elle va me servir mais la vendeuse, assez revêche, m'explique que j'ai certainement mal compris, qu'elle ne sert que pour les vêtements et le cuir. J'ai donc amené l'engin à Namur et Pipelette m'a bien confirmé que c'est ce que je devais employer. Avec ces deux-là, je peux vous dire qu'on ne risque pas de s'ennuyer... ni de revenir les mains vides, j'ai repéré deux tissus qui iraient très bien dans mon cocon, mais j'ai besoin de l'avis éclairé de Nathalie, ce sera je l'espère pour bientôt. Encore un incontournable, Bao Bao et un repas tout vapeur, de l'entrée au dessert : Les paniers se sont vidés sans qu'on s'en rende vraiment compte, MERCI Maryse d'avoir choisi cette formule, j'en redemande ! Par contre, le dessert nous a un peu moins plu, il faut dire que nous étions repues ! Retour "à la maison" pour le dessert du dessert, un Thé du Loup pour Maryse, un Scandale pour moi.
Infusé dans cette
théière de circonstance sous l'œil rieur de Glutton boy. Je
retrouve peu à peu ce calme qui m'avait quittée après une si belle
journée...
Ma chère Cathy, ta commande t'attend ! Quant à mes achats, très raisonnables, le déballage sera pour demain, je vais aller
dormir avec les poules... Ce dimanche matin, une forte envie de
rester sous ma couette,
comme si je me doutais
de ce qui
m'attendais !
Cernée de toutes parts par ce manteau blanc
qui me fait frissonner.
Mais la curiosité est plus forte, et ce
que je découvre là derrière cette dixième fenêtre (déjà), me
donne envie de tester cette bûche, malheureusement, je n'ai pas tous
les ingrédients! Ma chère Cathy, cela va certainement inspirer Koji, et toi avec des ingrédients adaptés...
Pour me consoler, ouvrir un écrin, celui du
Laponic
blanc,
allumer la bougie assortie dont le parfum très subtil commence à
se répandre tandis qu'infusent les feuilles aux notes de cèdre, de
mûres et de basilic.
Baptême de ma nouvelle théière et son
mug assorti, en harmonie avec cette nappe. Une pensée à Pipelette
qui me l'a préparée le jour-même où je j'ai choisie (
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/11/du-cauchemar-au-reve-eveille.html)
Depuis, ce lieu qui renferme des trésors, est un incontournable...
Et elle a fait des petits, n'est-ce pas Maryse, j'attends les
photos ! Avec une deuxième théière, des cantates de Noël,
plaisir des sens, une fois encore.
Passé midi, la neige a cessé
de tomber, mais aucune envie de m'attarder là.
C'est l'heure du
Matcha,
un apéritif revigorant.
Ce chawan me rappelle une merveilleuse
rencontre avec mon généreux donateur :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2009/09/kyusu-ou-horaisan-non-kyusu-et.html
MERCI Olivier, c'était magique ! A quand la suivante ?...
Et la Mousse
de Jade ressort
tout aussi bien. La batterie de mon appareil doit être rechargée,
les miennes sont rechargées grâce à l'évocation de ces souvenirs
mais je sens que je dois mettre la pédale douce si je ne veux pas
que mon genou recommence à faire des siennes. MERCI à vous qui
jonchez ma voie du thé d'autant de petits cailloux à la saveur
intense de l'Amour et de l'Amitié... Dehors, le vent souffle vraiment très fort, j'espère qu'il n'y aura pas trop de dégâts, les rafales sont terriblement violentes.