samedi 20 septembre 2008

Novelty teapots, Edward Bramah... hommage à un passionné passionnant

Comment rendre hommage à un homme que je n’ai vu que 2 fois mais qui m’a marquée plus que je ne le pensais ? Je l’ai rencontré une première fois dans son ancien musée, j’étais seule à le visiter, j’y suis restée près de 3 heures, fascinée par tout ce que je découvrais, je n’avais jamais vu autant de théières rassemblées dans un même espace. C’est en sortant de l’espace musée que je l’ai croisé, je ne savais pas encore qui il était mais n’allais pas tarder à le découvrir. Avant d’aller déguster un thé pour digérer toutes ces belles choses, je suis passée à la boutique, c’est là que j’ai acheté son livre. Je tournais les pages, impressionnée par tant de créativité. J’avais déjà commencé une collection mais je restais très classique dans mes choix. Et c’est à partir de ce moment que j’ai décidé d’ajouter à celles-ci des théières improbables, saugrenues même. Pendant tout le temps où je suis restée au salon, je sentais le regard de la serveuse posé sur moi (je venais de commander mon 3e thé), étonnée sans doute de me voir rester si longtemps d’abord dans le musée puis dans son espace. Quand en refermant le livre j’ai vu que son auteur n’était autre que le Monsieur que j’avais vu en "vrai", j’ai décidé d’aller lui dire mon admiration en lui demandant si je pouvais lui poser quelques questions, ce qu’il a gentiment accepté. J’ai été impressionnée par ce qu’il me disait mais aussi par ses yeux si perçants. J’espère que là où il est peut-être, il continue à se nourrir de sa passion. Mais peut-être est-il redevenu une poussière d’étoile, il continue alors à briller. Pendant une bonne partie de cet après-midi, j’ai relu une grande partie de son livre qu’il a eu la grande gentillesse de me dédicacer. Feuilletons maintenant ce beau livre que je vous conseille vivement d'acquérir, c'est une mine d'or.
Sur la page de gauche, 2 théières Yixing originales, la petite en forme de fruit appelé en Chine "Doigts de Bouddha" et la seconde en Zisha en forme de Bambous. A droite, une singulière théière en forme de coquillage et en dessous, une théière éléphant en émail incrusté.
Les 2 théières de gauche appartiennent à Edward Bramah, celle du haut est une japonaise du 19e siècle, celle du bas est une Satsuma réalisée par des colons coréens émigrés au Japon en 1660. La dernière est une théière chinoise à 2 becs verseurs. Elle irait très bien dans mon salon bleu-thé mais l’auteur en donne sa valeur estimée en 1992 : 6.250 £…
Passons donc à la page de droite. En haut à gauche, une théière japonaise du début du 20e siècle et à droite une théière coréenne. En bas à gauche, une théière, sans doute japonaise, en forme de diamant taillé, décorée de fleurs et d’éventails et enfin à droite encore une "Cloisonné", comme l’éléphant vu plus haut. Sur la page de gauche, en voilà encore une qui m’attire particulièrement, passons donc à droite. En haut à gauche, une Worcester de 1880, en forme de cube dont le bec et l’anse représentent un lézard, à droite, encore une Worcester à double bec. La petite juste en dessous s’appelle "Dorothy bag teapot" et la dernière, encore une théière coquillage.
J’ai choisi cette dernière page pour la théière géante de la page de droite comme un dernier clin d’œil à Edward Bramah pour qui elle a été réalisée. "Modern giant teapot made in 1985 for the author. It is 32 inches high and has a capacity of 800 cups (25 gallons). It is made from tinglazed earthenware and decorated with motifs depicting personalities and events from the history of tea and the tea trade which was at its most influential a hundred years before." J’ai envie de terminer ce billet spécial par 2 phrases, l’une de Lu Tung, un poète du 8e siècle, dit "le fou du thé": "Je ne me soucie nullement de l’immortalité mais du goût du thé". Et l’autre : "Le chemin du paradis passe par une théière", c'est un proverbe anglais… dont il aurait pu être l'auteur!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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