En sortant de chez ma petite sœur Vinciane où nous avons passé de supers moments (encore merci, tout était délicieux et ta connaissance des zoziaux a ébloui mon mari), je me suis rendue chez Tea for Two, je n’avais plus de Genmaïcha ni de Kukicha et j’en ai besoin pour le high tea de vendredi. Je ne comptais pas m’y installé mais une chose très surprenante a attiré mon attention, sur une des tables se trouvait une carte qui parlait du
Benifuki - encore un nom qui m’est inconnu – mais quand j’ai lu qu’il s’agissait d’
un thé noir japonais, je me suis dit que je devais absolument goûter cette curiosité, ce thé "qui n’existe pas" comme dit non sans humour le site de
Tea for two ! Aussitôt pensé, aussitôt fait. J’avoue que je m’attendais un peu à du n’importe quoi parce que "les chiens ne font pas des chats", d’autant que je lis qu’il s’agit d’un hybride d’Assam et de théiers japonais et j’ai du mal avec les Assam ! Eh bien, que nenni, j’ai été très agréablement surprise.
Les feuilles sèches sont petites avec beaucoup de très petites particules et des morceaux de branches. Je ne parviens pas à mettre de mot sur le léger parfum qui s’en dégage et pourtant je le connais.
Les feuilles infusées par contre dégagent une odeur que je retrouve dans les Darjeeling d’automne.
L’infusion quant à elle, d’une superbe couleur ambrée brillante, m’évoque un arrière-goût chocolaté, ce que je retrouve parfois dans certains Darjeeling. Ma curiosité, que je n’ai jamais considérée comme un vilain défaut, m’a fait découvrir ici quelque chose de tout à fait inédit, merci à Jean-Paul de m’avoir emmenée dans ce jardin japonais si spécial, celui de Monsieur Maramatsu!
Mais je ne suis pas au bout de mes surprises, je découvre que
"le Japon a commencé à produire du thé noir en 1874, mais ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale qu’ils purent rivaliser avec les autres pays. La production, qui atteignait 8500 tonnes en 1955, a dramatiquement chuté à la fin des années 60 suite aux prix cassés des thés du Sri Lanka et d’Inde". J’ai donc encore appris ! D’autres infos plus techniques se trouvent sur la carte, elles sont lisibles en agrandissant la photo (par un clic). En résumé, encore une superbe journée…
5 commentaires:
le benifuki est tout simplement le nom d'1 cultivar de thé japonais qui a été référencé en 1993 au japon
ce thé en tant que thé vert est très riche en catéchine méthylène ce qui agit notamment sur les problèmes allergiques en tant que pharmacopée & bien d'autres choses mais bon ça reste dans le cadre de préventions & soins éventuels
autrement le benifuki est l'1 des seuls cultivars à pouvoir être utilisé pour la production de thé noir qu'on appelle en japonais koucha
c'est surtout typique de la province de shizuoka
au fait - ? -
d'où provient ton kukicha - ? -
autrement je ne parle pas de genmaicha car ce thé n'existe carrément pas pour moi - j'aime vraiment pas cette daube -
Merci pour tes informations toujours aussi pointues. Le Kukicha vient de chez Tea for Two ainsi que le Genmaïcha (tous les goûts sont dans la nature... je trouve ce thé excellent en été sous forme de thé glacé. Il est aussi très bon dans la cuisine en toutes saisons, mais cela n'engage que moi)
Eh bien effectivement, on en apprend tous les jours !
Dire que j'étais persuadée que le thé noir japonais n'existait pas...
Merci pour cette découverte !
Eh oui, il existe mais est tout à fait confidentiel
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