lundi 30 novembre 2009

Le club des buveurs de thé de Bretagne à Paris !

Me revoilà donc à Paris, qu’en pensée je n’ai pas encore quitté, je suis toujours sur un petit nuage entre le 18e et 6e, et il me faudra un certain temps avant de revenir sur terre. Notre premier rendez-vous est Néo-T. C'est avec beaucoup de joie, d'émotion aussi, que je vais retrouver mon club, j'y ai été tellement bien accueillie, je les ai rencontrés il n'y a pas un an encore, et j'ai l'impression que je vais retrouver de vieux amis! Merci Claire de m'avoir donné ma carte de membre, des fois que je croirais avoir rêvé... Me voici donc dans le 18e, devant le 89, rue des Martyrs, et rien qu’en voyant la vitrine, je sais que je vais aimer ! Je suis la première, j’ai donc tout le temps de faire le tour de cette boutique d’Ali-Baba dans laquelle je suis chaleureusement accueillie. Je ne sais où donner de la tête, tant il y a de choses tentantes. Je suis comme une enfant devant la boutique de saint Nicolas, essayant de découvrir quelque chose qui me plairait et que je n’ai pas encore. Et j’ai trouvé ! Une des boîtes vertes au logo de la maison viendra agrandir ma collection… Petit à petit, la boutique se remplit, je dois prendre de la hauteur pour les croquer tous ! Nous voilà maintenant confortablement installés dans la mezzanine : Françoise-Anna, Corinne, Claire, Laurence et son amie parisienne, Danièle, Eric et Patrick. Les Pascale et Pascal nous rejoindront bientôt. Nous admirons les gestes précis de Valérie nous préparant de la Fleur de Matcha, cela nous donnera un coup de fouet, la journée ne fait que commencer ! Nous allons maintenant déguster notre premier thé (il sera suivi de bien d’autres…). Il est accompagné d’un cake au même thé. Valérie nous indique la provenance de ses thés : Chajin, Thés de Chine, Terre de Chine, Cannon, … que du beau monde donc. Nous apprécions d’être bien au chaud à deviser joyeusement, mais la route du thé est encore longue, et après avoir fait l’une ou l’autre emplette, nous quittons ce lieu charmant et si accueillant. Direction Thés de Chine, un autre lieu si chaleureux, personnifié par Vivien, l’âme de cette maison. Le même groupe se retrouve mais nous sommes séparés en 2 tables.Avec cette fois Pascale et Pascal. L’unanimité s’est faite autour de ce trésor gustatif enfoui sous feuilles de bananier. Il n'en est rien resté… Ni du reste d'ailleurs...Comme chaque fois c’est avec joie que je reviens, mais elle s’est encore ravivée quand l’adorable Vivien m’a dit que même si je venais un dimanche, il suffit que je lui téléphone et nous pourrions boire un thé ensemble. En l’écrivant, je revis cette forte émotion face à un tel geste… C'est grand... Il est temps de quitter ce lieu, et ici nous nous séparons pour un temps,, c’est "après-midi libre". Sylviane, Françoise-Anna et moi allons au Musée d’Orsay. J’ai rendez-vous (enfin) avec James Ensor! Je n’en parlerai pas ici, on voit une théière que sur un seul tableau de l’expo… Par contre nous avons été toutes les 3 choquées par les fautes d’orthographe laissées dans les textes explicatifs, corrigées d’ailleurs par des visiteurs attentifs, je ne commenterai pas plus, mais je n’en pense pas moins… Retournons plutôt dans le monde du Thé. Et plus exactement 2, rue Chabanais dans la boutique Zen Zoo. Un petit tour à la boutique d’en face où je lâche Françoise-Anna et Sylviane.Je n’ai aucune crainte de ne pas revoir la première, pour la seconde par contre… Je retraverse la rue et c’est avec émotion que j’entre dans ce petit coin de Taiwan. Mais j’ai à peine le temps d’admirer ce qui m’entoure que je suis rejointe par Pascale et Pascal, Corinne et Patrick. Nous sommes à nouveau au complet et notre charmante hôtesse nous guide dans notre choix. Qu’allons-nous déguster ? Tout est tellement tentant et nous fait déjà saliver! Chacun reçoit son matériel et le thé choisi, la séance de Gong Fu peut commencer. Notre brodeuse nous a rejoints mais est-elle vraiment avec nous ? Quant à Pascal, il illustre bien cette jolie phrase : "le Thé est un parfum qui se boit", mais qu'est-ce qui fait tant rire Patrick ? Nous avons dégusté 5 thés fabuleux préparés par nos soins, mais à quoi pense-t-elle donc notre peésidente? Je risque une hypothèse, à la façon de broder les inscriptions peut-être… C’est avec beaucoup de regret que nous quittons ce lieu superbe et nos charmantes hôtesses qui ont prolongé l’ouverture pour nous, ce sont des gestes qui nous ont beaucoup touchés. Nous avons reçu le reste des thés choisis, et devant l’étonnement de mes complice de plaisir, j’explique que c’est la coutume là-bas, partout où je suis allée boire ce breuvage, j’ai reçu ce que j’avais laissé, comme pour prolonger les émotions gustatives… Et après avoir acheté quelques souvenirs, nous allons nous consoler plus loin dans cette rue qui abrite des trésors. La salle du premier nous est réservée et en attendant le reste des affamés de thé et de ce qui l’accompagne, chacun découvre la spécialité apéritive du lieu, le Zenzoo, au thé, au lait, chaud ou froid, c’est selon. Puis vient LE repas, il y en a pour tous les goûts. Mais le point commun est ici aussi l’explosion des saveurs, quel que soit le plat choisi. Et à ce propos, un hôte nous a rejoints pour partager ces délices, c’est l’Artisan de saveurs. Patrick Loustalot nous en effet fait le grand cadeau de venir nous présenter en avant-première, son bébé, ce livre qui lui tenait tant à cœur et grâce auquel nous pourrons réaliser à notre tour ce qui a ébloui nos papilles chez lui, dans ce restaurant qui nous manque tant. Merci à toi Patrick, nous attendons avec une gourmande impatience de pouvoir nous le procurer ! Ici s’achève le récit, bien faible à côté d’un vécu si riche, de la première journée de ce WE fait de partages, d'échanges, d'émotions, bref un WE-bonheur. La deuxième partie sera pour ce soir ou demain, je vais regagner mon salon bleu-thé et partager un "gouthé" avec mon mari.

Fatigue...

Voici d’abord le texte que j’écrivais hier à mon retour d’un WE (presque) indicible, mais tellement fatiguée, je n’ai pas cliqué sur "publier le message". Et ce matin, je le retrouve dans "brouillon", je le reproduis donc, sa brièveté n’avait qu’un but, vous mettre l’eau à la bouche ! Il servira donc d’introduction… Je suis allée à Paris un samedi matin. Partie aux aurores, je "petit-déjeune" dans ce Thalys mais mon esprit est déjà là-bas. Le lendemain soir, je suis revenue à Bruxelles. Toujours dans le Thalys, on m'apporte le repas mais je ne touche pas à ce souper, je suis encore là-bas et j’ai été tellement nourrie entretemps…. Mais vous n’en saurez pas plus, je tombe de sommeil, ce sera pour demain ! Le (presque) indicible, ce sera pour cet après-midi…

vendredi 27 novembre 2009

Le jour d'avant...

Le thé infuse, un Pu Er… Une douce musique remplit le lieu et berce mes rêves Ils seront réalité ce WE.
Elle est prête. Un exploit!, d'habitude, j'attends la toute dernière minute!

dimanche 22 novembre 2009

Encore un dimanche comme je les aime...

A un soleil printanier et une superbe lumière succèdent maintenant l’orage, la pluie et le vent. J’aime quand les éléments se déchaînent… bien à l’abri, au coin d’un beau feu de bois, à siroter un Tie Kwan Yin avec mon mari… Ce fut encore très une belle journée. Ce midi, mon mari nous a invitées au restaurant, et quand ils sont ensemble ces deux-là, on ne risque pas de s’embêter. Pendant que ces deux carnivores s’attaquent à un bœuf qui ne leur a rien fait, je me régale d’anguilles au vert. Délicieux repas dans une ambiance très drôle. Mais le meilleur est à venir. Etrenner ce superbe cadeau d’un mari très généreux ! Et pour cela, Xavier m’a proposé un thé digne de cette belle théière : un Gyokuro, celui +++ de Tamayura. Mais elle ne convient pas pour ce genre de thé, j’ai donc sorti un de mes sets ad hoc. Nous avons par contre dégusté ce breuvage dans ces magnifiques petits bols si légers (36.4 g), et d’une incroyable finesse. Puis, comme saint Nicolas va lui apporter une "défonceuse" (pas de question SVP, je sais simplement que cela va lui servir (entre autres) à embellir mon salon bleu-thé), elle a déjà pris des mesures, moi en échange, j’ai fait découvrir les Pu Er à ma filleule-qui-sait-tout-faire. C’est une première pour elle, mais elle a adoré, encore une belle piste à explorer… Et beaucoup d’autres bons moments à partager, avec gourmandise !

samedi 21 novembre 2009

Europalia autrement!

Ce matin, je voulais aller au Musée du Cinquantenaire pour voir La Route de la Soie et / ou Les Brocarts de Nanjing, cela dépendrait du temps, j’ai rendez-vous à 13 heures avec mon mari chez Cha Yuan. C’était sans compter sur mon sens indicible de l’orientation… je me suis trompée de tram! Déjà en voiture ce n’est pas terrible, mais alors dans les transports en commun… Me voilà donc bien plus tôt que prévu dans un lieu ma foi bien en rapport avec Europalia. Cela ne me gêne pas, d’autant que, comme la photo ne le montre malheureusement pas, l’on entend maintenant le bruit mélodieux et très discret d’une cascade sur cette grande plaque de métal. On ne voit pratiquement rien mais je suis certaine que dès que vous fermerez les yeux... C’est détendant et propice à la lecture. Voilà enfin mon mari qui, malgré une grande fatigue, a eu la gentillesse de me rejoindre. Nous prenons tous les deux le menu classique, lui avec un thé au jasmin et moi avec un Hojicha. Pendant le repas, je lui parle de la finesse de 5 bols japonais qui accompagnent une théière. La théière ne m’excite pas vraiment et de toute manière, je n’ai plus de place. J’aurais mieux fait de me taire… devant mon refus, cet homme généreux et fou me répond : " Tu n’as qu’à te débarrasser d’une autre." Que dire ? Que je vais l’étrenner demain… Je décide alors de l’emmener dans ma bonbonnière préférée, Lilicup, le salon de thé des Fées. Je savais que le lieu ne serait pas son genre, mais par contre, ce qu’on y trouve… Sa maman ne l’appelait-elle pas "suikerbuikje" (petit ventre de sucre) ou encore "suikermondje" (petite bouche de sucre) ! Et je ne me suis pas trompée ! Et j’ai aussi été touchée par son commentaire : "Je ne suis pas étonné que tu aimes ce lieu, moi je m’y fais aussi parce que ce qu’il y a dans les assiettes est vraiment plus que délicieux ; mais en plus, il n’y a pas que la fourchette pour les manger, il y a cette ambiance, cet accueil et le sourire de la "demoiselle" (la Fée Leila, ndlr), qui reste d’un calme olympien alors qu’elle n’arrête pas" ! Et en effet, la bonbonnière ne désemplit pas, toutes les tables sont occupées, y compris celle de dehors (il fait printanier). Plus les clients qui se succèdent au comptoir pour acheter toutes ces gâteries à emporter. Merci Leila d’avoir à ce point séduit mon mari, il est sorti de chez toi tout ragaillardi… et ce n’est pas que l’effet de ses cafés ! Et bon rétablissement à Vanessa, l’autre fée qui est tombée de son scooter, une fée devrait pouvoir voler et ne pas utiliser ces engins de mortels… Que j'ai aimé ces moments (trop rares) de tête-à-tête, j'en redemande!

mercredi 18 novembre 2009

Entre lectures et partage, que du bonheur

Ce matin, je commence la lecture de ces Trois rêves du mandarin, avec ce qui me reste de ce mélange TERRE (voir le 11 mai). Mais dimanche en huit, je me réapprovisionnerai, enfin. Un texte et des illustrations à l’image de cette superbe exposition (voir le 11 novembre). Je devrai le reprendre plusieurs fois tellement les infos sont denses. Cet après-midi, j’aurais aimé aller voir 2 autres expositions mais mon mari a souhaité que l’on passe un moment ensemble, ce que j’ai bien sûr accepté. Nous voilà donc dans mon salon bleu-thé pour partager un Pu Er, le même qu’hier. Et dans ma théière dragon, sous toutes ses coutures. Et pour toi Sylviane, voici la preuve que ce dragon facétieux tire la langue. J’aime cette théière, cadeau de Carine devenue depuis directrice d’école... Le temps passe, les beaux gestes restent. Puis je me retrouve à nouveau devant un autre livre, Mythologies et imaginaire du monde chinois de Catherine Bourzat, l’auteure talentueuse de Voyage aux sources du thé, qui m’avait déjà tant séduite (voir le 14 novembre). Mais aujourd’hui, je me suis contentée de le feuilleter et de regarder les images, et je sais déjà que ce livre va me plaire.