La
super lune a eu sur moi a eu sur moi un effet énergisant que je
n'avais plus connu depuis un certain temps. Plus le soleil, je
débordais d'énergie que j'ai consacrée à des balades en forêt
mais aussi au jardinage avec malheureusement une conséquence
douloureuse : une douleur de plus en plus marquée à l'épaule
droite que je contrais avec du dafalgan, j'ai dû me résoudre à
aller consulter mon médecin qui m'a diagnostiqué une tendinite "du
sus épineux", épineuse chose... Et molo sur les antidouleurs qui la masque mais
risque d'aggraver le mal. Peut-être, et même certainement que si
j'avais mis la pédale douce... mais ça, ce n'est pas mon genre !
Cela dit, j'ai heureusement un autre dada que je peux assouvir dans
ma librairie préférée... J'y ai donc fait une petite razzia et
commandé 2 autres livres, un conseillé par Kriss : Ecoute
l'arbre et la feuille qui me parle avant même de l'avoir lu,
et l'autre dont l'auteur est un ancien collègue, éminent prof de
français et astrologue et dont le titre m'intrigue : Et
la mort elle-même ne peut rien contre moi... Ce dimanche
sera donc entièrement consacré à mes deux passions principales, le
thé et la lecture.
Ce matin, l'astre du jour émerge dans un
ciel uniformément bleu.
Il fait encore un peu frisquet mais l'air
est vivifiant.
J'immortalise cette image de printemps précoce
tandis que mes oreilles s'emplissent du chant des oiseaux déchaînés
ce matin.
J'observe quelques instants leur va-et-vient, ils ont
enfin retrouvé le chemin de la mangeoire.
Au programme ce jour !
Mais avant cela, rituel quotidien : thé, ce matin, il est
vert et vietnamien, musique : Mozart, concerto de flûte et
harpe, et méditation.
Pendant qu'infuse une deuxième théière,
je découvre cette BD que je n'ai même pas feuilletée à la
librairie, le titre m'a suffi, j'ai découvert, adolescente, cette grande dame en lisant, fascinée, Voyage d'une parisienne à
Lhassa…
La quatrième de couverture me donne envie...
ce sera pour cet après-midi, avant cela balade au jardin, tout y est
si paisible, la température est très douce, mes neurones se gorgent
de soleil..
Sur ma terrasse, il fait 19°, bientôt 20, c'est le
moment d'un thé froid, Sans doute fruité où dominent
des notes de fraises.
Je ne suis pas du tout BD (j'en suis
restée à Tintin, Alix l'intrépide et Blake et Mortimer...) et j'ai eu beaucoup de mal à apprécier les
dessins, je me suis donc intéressée au texte qui raconte la
rencontre avec Marie-Madeleine, la jeune pied-noire qui a partagé
les dernières années d'Alexandra. Plusieurs fois j'ai interrompu
cette lecture de peur d'abîmer l'image de celle qui m'a tellement
fait rêver... Le soleil qui a caressé mon dos, mon visage et mes
bras m'y a aidée, j'ai finalement terminé le premier tome. Ceci
dit, cela m'a donné envie d'aller visiter sa demeure à Digne…
J'ai par contre beaucoup aimé le récit de son histoire illustrée
par des photos, ici jeune fille,
puis avec son fils adoptif qui
mourra avant elle,
et la photo d'elle et de Marie-Madeleine,
très loin de la caricature de la BD. J'aborderai plus tard les 2
autres tomes, j'ai d'abord envie de relire certaines de ses œuvres
qui reposent dans une des bibliothèques du grenier.
Un thé de
lecture, du Hojicha pour commencer Les dames de Kimoto,
un livre conseillé par ma libraire.
De la quatrième de
couverture, je n'ai retenu que cette main de petite-fille serrant
celle de sa grand-mère, j'ai hâte de découvrir la relation qui les
unit, elle me rappelle des souvenirs très heureux, la mienne a
rejoint les étoiles il y a près de 45 ans mais vit toujours en moi,
tout ce que je possède de pur et de bon vient d'elle. J'ai commencé
la lecture mais ne suis pas allée très loin, mon mari voulait qu'on
passe du temps ensemble, je ne pouvais pas le lui refuser.... Une
merveilleuse journée, pleine de douceur et de sérénité s'achève,
un plan B très réussi !Passionnée par le thé,je souhaite partager cette passion: ce qu'est le thé pour moi, comment j'ai commencé, mes coups de coeur théophiliques, mes rencontres, mes lectures, bref mon quotidien avec le thé
dimanche 24 février 2019
mardi 19 février 2019
Quinzième jour du premier mois lunaire
Aujourd'hui,
c'est la pleine lune…
Cette Belle de la nuit a toujours exercé
sur moi une infinie fascination,
je pourrais la regarder des
heures tant je la sens vivante, sinon d'où viendrait cette énergie
qui pénètre en moi chaque fois? Après une heure de contemplation,
les bras de Morphée m'appellent, compréhensible, il est près de 2
heures…
C'est aussi Yuanqiaojie,
la fête des lanternes, sa lumière, très proche mais plus blafarde,
semble répondre à celle de la Lune protégée par quelques nuages,
j'en ai déjà parlé ici entre autres :
http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2012/02/aujourdhui-cest-la-fete-des-lanternes.html.
Cette fête marque la fin des festivités du nouvel an chinois et
j'ai envie d'y participer à ma façon.
C'est toujours avec une
certaine émotion que je prépare mon matériel tant chaque objet est
lié à de belles rencontres, celle de Vivien pour la mer à thé, ma
première et pour la théière qui fait partie d'un coffret réalisé
pour le 10 ans de Thés
de Chine.
J'en avais acheté 3 à l'époque, un pour les thés rouges, un pour
les noirs et un pour les bleu-vert, ce dernier a malheureusement été
victime de ma main droite... Le set de dégustation et le pot de
justice viennent du Musée du Thé à Mucha où j'ai été tellement
bien accueillie grâce à mon amie Ling ling qui a dit que j'étais
une passionnée belge de thé, j'ai donc eu droit a une visite guidée
privée de ce lieu magique.
Dans la théière de 150ml
ébouillantée, je dépose 3g de Wild
Purple
découvert, émerveillée chez Biochi
https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2019/02/en-verite-je-vous-le-dis-le-paradis.html
. On dirait que la lune se reflète dans la théière...
Premier passage instantané pour réveiller les feuilles, saveur
très discrète mais prometteuse. Je n'ai finalement pas utilisé le
pot de justice prévu, je voulais voir la couleur de l'infusion.
Par contre le parfum des feuilles est révélateur : notes plus
boisées que fleuries, je suppose que c'est la terre de Yixing qui
donne cela.
Infusion après infusion, la saveur évolue,
plus
de rondeur qu'avec les infusions en verre
(https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2019/02/ce-week-end-jai-encore-tutoye-les.html
), plus de corps aussi.
Envie d'aller me faire caresser la peau
par le soleil printanier, je laisse les vieilles dames se reposer, je
les réveillerai ce soir pour aller admirer la super lune.
En
rentrant de cette vivifiante promenade, je relis l'histoire de La
demoiselle d'honneur Yuan Xiao.
Bien des légendes sont liées à cette fête mais c'est l'histoire
de cette humble servante qui me touche le plus. Cette jolie histoire
explique aussi l'rigine des boulettes sucrées de riz gluant, encore
de rigueur aujourd'hui. dimanche 17 février 2019
En attendant la fête des lanternes...
Encore
dix jours de folies, et je ne m'en lasse pas ! Entre découverte
d'un nouveau restaurant chinois et balades dans la nature, j'en ai
PRESQUE oublié ma drogue.
C'est pourtant en pleine ville, Rue Crespel, 10 https://confucius.be/fr mais dès l'entrée, nous pénétrons dans un autre monde, accueillies par le mondialement connu petit reporter. Mais surtout par Jean-Marc, chaleureux et souriant qui avec son épouse chinoise sont les maîtres des lieux, MDR et pas difficile à exécuter ! Un havre de détente, d'un calme absolu plein de charme, je pourrais même y vivre... en été. Les lanternes m'évoquent cette grande fête qui clôture les festivités du nouvel an et de la fête du printemps… Le revoilà. La première page de la carte nous proposent un peu de méditation, nourriture spirituelle d'abord, Confucius oblige. MERCI ma Puce de m'avoir fait découvrir ce lieu, on y retourne quand ?... Merci aussi pour les photos, superbes! C'est sous un soleil radieux que mon mari m'emmène au lac de Genval, saint Valentin "oblige" ! et plus précisément ici :je mangerais asiatique tous les jours ! Surprise, le restaurant est plein, ce qui n'était encore jamais arrivé un midi. Si les entrées sont arrivées très vite, ce ne fut pas le cas des plats : plus de 50 minutes d'attente. ! Et seulement 2 serveurs, complètement surchargés qui sont restés souriants et très professionnels, je les admire, je trouve scandaleux de les traiter ainsi. Je suppose qu'en cuisine, ils étaient tout aussi peu nombreux ce qui explique l'interminable attente ! J'ai écrit ma déception et mon mécontentement, le responsable a intérêt à me répondre… Heureusement le cadre est magnifique et le spectacle enchanteur : l fait très doux ce qui a inspiré ces 2 beaux grèbes qui ont aussi fêté la fête des amoureux, quelle grâce ! les cygnes n'étaient pas en reste... Une fin de semaine très printanière m'a tenue éloignée de mon cocon, la nature explose, les oiseaux sont en folie et me promener me donne une énergie impressionnante. Et au week-end, ce fut l'apothéose, hier jardinage sous le soleil et 17° ! Aujourd'hui, après une grasse matinée réparatrice, je suis encore toute courbaturée par mes excès, l'Astre généreux fait encore grimper le thermomètre et donne au ciel une couleur étincelante. C'est le moment d'un apéritif au thé froid. Où que mes yeux se portent, des signes évidents d'un printemps très en avance, ce qui n'est pas pour me déplaire ! Après avoir médité sur le bonheur d'habiter un tel lieu, mes jumelles me permettent de voir de plus près le comportement de certains oiseaux, de deux écureuils gambadant dans les tuyas et même le vol majestueux d'une buse ! Mon mari aurait voulu m'emmener au restaurant mais j'ai décliné l'invitation, je suis trop bien ici. Pendant que je réchauffe mon dîner, je vais m'aérer. J'aurais voulu manger sur la terrasse mais je dois rester prudente, hier j'ai exagéré, je ne voulais pas m'arrêter -le jardinage est aussi une drogue – j'étais en nage et je n'ai pas voulu rentrer avant de finir ce que je m'étais fixé. Je suis impressionnée par l'abondance des crocus, Ils se sont beaucoup reproduits et je constate avec surprise qu'une abeille et un bourdon sont déjà à l'œuvre, cela me réjouit d'autant que j'ai lu un reportage catastrophique sur la disparition très inquiétante des insectes, ici, ils ne risquent rien, pas de pesticides, pas d'engrais chimique ! Je pourrais donc peut-être me lancer dans la culture du safran… Un petit vent frisquet m'empêche de savourer mon thé sur la terrasse, retour dans mon cocon avec dans la tasse, le reste d'un délicieux Darjeeling, et ce livre de contes dans lequel j'ai trouvé l'histoire du petit Bouyei, il y est question de petits cochons... Je collationne tous ce qui parle de ces petites bêtes, c'est leur année, ce sera pour partager avec mon petit Dragon qui se débrouille très bien en lecture et qui aime cela. La théière est vide comme l'écrin qui a contenu les feuilles... J'attendrai donc les nouvelles récoltes avec une pensée toujours émue et reconnaissante pour les cueilleuses. Mais que vois-je dans le ciel ? Vient-elle aussi profiter des rayons du soleil... La nuit, elle resplendit déjà mais sera à son apogée, le 19, jour de la fête des lanternes… Je l'attends avec impatience!