Cette
fois-ci, c'est certain, c'est la dernière fois que je déménage,
déjà que je déteste le style Louis Caisse mais il me le rend
bien ! J'ai évidemment voulu les éliminer le plus vite
possible malgré une douleur de plus en plus vive à l'épaule et au
bras droit qui s'estompait quand j'arrêtais ce qui m'a fait croire à
une tendinite jusqu'au jour où mon épaule s'est bloquée accompagné
d'un mal de gueux, à tel point quej'ai dû appeler un médecin de
garde sur les conseils répétés et insistants de mon mari, chacun
sait qu'il faut que je sois au bout de ma vie pour y avoir recours...
Deux heures plus tard le verdict est tombé : "capsulite
rétractile de l'épaule ou épaule gelée!". A deux jours de Noël trouver un
kiné c'est mission impossible surtout dans un nouveau cadre !
J'ai donc sollicité mon bras gauche et l'apprentissage a été moins
difficile que je pensais. Très douce fête de Noël en tête-à-tête
avec un mari très prévenant…
Le lendemain, un ciel flamboyant
à l'image que sera ce jour que j'attendais depuis belle lurette…
Un Laponic vert qui fait frémir mes papilles tandis que
la bougie donne à la pièce des parfums de pinède avec des notes de
fruits rouges. Tout bientôt je ne serai plus seule à me livrer à
ma passion, le nouveau livre d'or est prêt!
Un Gao chan
d'Alishan, deux bols et un cadeau d'un lieu que j'adore donne un
indice évident sur l'invitée …
MERCI ma chère Fabienne
pour ta présence qui illumine cette période que j'aime tant, nous
avons tant de choses à raconter, les caisses attendront! Parce
qu'elle a eu la gentillesse de me proposer de les vider vu mon
incapacité à le faire, sauf que c'est mon mari qui en fut le
bénéficiaire, je préfère ne pas commenter la chose, mais comme
elle dit ses enfants ne pourraient pas l'aider?... Une exception,
notre adorable belle-fille et son fils, partis aux sports d'hiver.
MERCI de l'avoir aidé, les miennes attendront encore…
Après
avoir été manger dans ma cantine asiatique préférée qu'elle a
beaucoup appréciée, nous partageons un dessert de circonstance,
absolument délicieux, moi qui n'aime pas trop les bûches, j'ai
vraiment apprécié, et dans les tasses des Bourgeons pourpres
2011 fleuris qui se mariaient très bien avec le massepain et les
fruits du dessert. Mais pourquoi donc ai-je pensé à ton fils en te
regardant ma chère Fabienne ? ... Elle a aussi découvert le
cougnou dont j'ai déjà parlé ici entre autres :
https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2014/12/un-week-end-special-ou-dune-saison.html
Le temps s'écoule trop vite, nous avons passé de merveilleux
moments, cela faisait bien longtemps et j'en redemande.
Je ne
suis pas la seule... Vivement les suivantes ! En attendant,
malgré les drogues, mon épaule gelée est de plus en plus
douloureuse rendant les gestes les plus banals du genre s'habiller,
se laver les cheveux, lever le bras sont durs, durs voire
impossibles. Même tourner les pages d'un livre, c'est dire le
désastre. Taper de la main gauche est la seule solution mais c'est
très lent, je vais donc ne rien faire en ce lendemain de la veille !
Ce samedi, le soleil peine à se réveiller, moi par contre c'est
le sommeil qui me fuit, j'ai essayé de dormir du côté gauche, ce que je ne fais jamais mais
si je m'endors, je me retourne et me réveille immédiatement à
cause de la fulgurance du mal mais j'ai un plan fou, aller faire
quelques emplettes chez SEQUOIA à quelques
encablurures de chez moi et en zone 30. Mais avant l'effort, le
réconfort griffé Au fond du jardin grâce à mon
amieavoir Fabienne.
Ambiance comme dans ce lieu magique :
théière au motif raffiné, une bougie odorante et son Milky Oolong
dans la tasse
qui s'harmonise si bien avec cette merveille signée
Laurent.
Et mon cadeau reçu de Fabienne, Pluies
Millimétrées
dédicacé par l'auteur, Fred la poète !
En l'ouvrant au hasard, je suis tombée en arrêt sur "L'eau
poétiquement modifiable…" L'eau n'est qu'un liquide
jusqu'à ce qu'elle rencontre des feuilles. MERCI Fred pour avoir
transformé l'eau en poème ! J'ai hâte de découvrir le reste
mais avant cela, mon plan sous un beau soleil malgré les
récriminations de mon mari trop protecteur ! Mission accomplie
mais c'était de la folie, heureusement il n'y avait quasi personne
dur la route, et un adorable vendeur a porté mes sacs dans la
voiture. Mon épaule n'a pas aimé et j'en suis quitte pour achever
ce billet de la main gauche aussi j'arrête ici, contrainte et
forcée !Passionnée par le thé,je souhaite partager cette passion: ce qu'est le thé pour moi, comment j'ai commencé, mes coups de coeur théophiliques, mes rencontres, mes lectures, bref mon quotidien avec le thé
samedi 28 décembre 2019
samedi 21 décembre 2019
C'est l'hiver, le temps du Pu Er...
Aujourd'hui
premier jour de l'hiver du moins dans les manuels scolaires parce
qu'il faut bien le dire, et je m'en réjouis, la température est
très douce... Mais pour moi HIVER rime avec PU ER, celui qui donne
la force et l'énergie dont je manque dès que la chaleur du soleil
nous quitte.
Pour inaugurer cette longue période, je ne choisis
pas n'importe lequel, ce sera un Mao Cha YI WU. Et je retrouve
ces rituels qui m'ont tant manqué :
ébouillanter la
théière
avant d'y déposer ces toutes jeunes feuilles, qui
après quelques secondes révèlent déjà leur fougue et leur
énergie. Accompagné de ces sonorités particulières qui invitent à
la méditation.
Les passages se succèdent, la puissance des
infusions m'impressionne et je pense avec émotion à ma généreuse
donatrice sans qui je n'aurais pu ressentir ce sentiment de
plénitude, d'extase même…
La huitième infusion – ou
peut-être la neuvième - est plus colorée mais aussi plus violente,
plus amère aussi.
Je suis certaine que les belles n'ont pas
encore tout donné mais je vais m'arrêter ici, je veux garder
intactes ces émotions gustatives relevées par cette saveur si
particulière d'une belle Amitié.
Admirative, je contemple une
dernière fois ces feuilles mais avec un peu de tristesse,
malheureusement elles ne retourneront pas à la terre, je n'ai plus
de jardin et je devrai attendre le printemps pour aménager ma
terrasse…
Il est près de 16 heures, le ciel est tout gris avec
quelques taches de lumière, celle de Noël sans doute. Autant je
déteste la saint Sylvestre, autant j'aime la symbolique de la
Nativité.
Je ressors donc de quoi créer cette ambiance si
chaleureuse des chants de Noël, la flamme d'une bougie "miraculeuse", cela fait 3 ans que je l'ai et elle a à
peine fondu. Et bien sûr, un 25 décembre laponic white, si
original, dont j'ai déjà parlé à plusieurs reprises, mais
impossible d'en faire mention, encore un caprice de cette machine, cela m'énerve un
peu…
Je redécouvre avec bonheur ce mélange harmonieux de
saveurs à la fois acidulée mais aussi doucement boisée qui se
marient si bien avec le parfum envoutant de la bougie. Même si mon salon
blanc-thé n'est pas encore achevé, je commence à m'y bien sentir,
je suis à présent prête à y recevoir mes amies, folles de thé
comme moi, ce sera pour très bientôt !
dimanche 8 décembre 2019
Un week-end comme je les aime
Quand
on va coucher avec les poules, on se réveille bien avant le coq !
Il est 4 heures, et je rejoins mon salon blanc-thé avec une envie
gourmande, irrépressible, retrouver le bonheur de ces rituels qui me
sont indispensables et qui m'ont tellement manqué:
choisir
des feuilles, ce sera un Rou Gui, faire chauffer l'eau qui
réveillera les belles puis la verser doucement dans cette belle
théière, ramenée de Vienne où j'avais découvert quelques très
bons thés et de quoi les infuser ! Brioche grillée, dessert
sucré aux fruits cuits, notes beurrées.
En admirant les
feuilles, je me rappelle que c'est excellent aussi côté cuisine,
j'ai hâte de préparer à nouveau un risotto avec ces feuilles,
n'est-ce pas qu'en des temps lointains, on en faisait des soupes avec
du gingembre entre autres... Il est temps que j'aille faire un
aller-retour pour récupérer saint Nicolas, il fait tout gris mais
doux, le moment d'un shirin-yoku... Quelques courses et retour dans
ce lieu nouveau que j'apprivoise petit à petit, j'exerce ma
patience, et comme l'a dit Lao Tseu "Ne désespérez
jamais, laissez infuser davantage" .
Il est là le
grand saint griffé DANDOY, véritable institution qui
fêtera ses 200 ans dans 10 ans, on peut y lire Saint
Nicholas' sweets are for kids for all ages!
Tandis que je savoure un reste de Puttabong, des tas de merveilleux
souvenirs émergent et de fortes émotions m'envahissent: pendant des
années, le grand Saint est venu à Groenendael sous les yeux
émerveillés de nos petits-enfants et ... de leut grand-père!, le
dernier en date, il y a 2 ans déjà :
https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2017/12/15-ans-apres-une-merveilleuse-fete-avec.html...
Il n'est encore que 4 heurs, il faut que je règle mon horloge
biologique, 12 heures que je suis debout et la fatigue m'envahit, pas
question de faire une sieste, si je me couche, ce sera pour bien plus
longtemps ! Un peu de cuisine m'aidera à garder les yeux
ouverts, d'autant que je retrouve avec bonheur l'utilisation du gaz
dont j'ai été privée depuis les années 80... Ce matin, je me suis
réveillée en pleine forme et très excitée par une première
visite ! Une seule ombre au tableau, mon pauvre mari n'est pas
en forme, ses dents le font souffrir terriblement, j'ai voulu
décommander mais lui n'a pas accepté, MERCI Doudou, tu sais combien
je tenais à les revoir malgré le capharnaüm et l'impossibilité de
se tenir à cinq sur la petite table de la cuisine…
Nous nous
retrouvons donc chez Bois Savanes, moments chaleureux
avec mon adorable petit dragon, (plus si petit que cela d'ailleurs )
et ses parents! J'ai pu constater une fois encore comme il était
bien élevé, à la table en face, les gosses faisaient du rafut et
les parents laissaient faire, passons. Changement de programme pour
cet aprè-midi, Georges devait aller au football mais pour mon plus
grand bonheur, il est resté ici.
Autre grande première, à la
demande de ma chère belle-fille, le partage d'un thé, et pas
n'importe lequel, cela m'a rappelé une merveilleuse après-midi, il
y a presque 10 ans :
https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2010/01/un-atelier-pu-er-tres-particulier-que.html
et un mot particulier à ma chère Framboise pour son érudition…
Pendant qu'infusent ces vieilles dames, ma belle-fille déchiffre
le texte de cette jolie ancienne petite théière chinoise reçue de
ma propriétaire sauf que si elle est bien ancienne, ce n'est pas une
théière chinoise mais un récipient en porcelaine japonaise dans
lequel on met de la sauce soja... Mais peu importe, je ne retiens que
son beau geste !
Moments de partage et d'échanges en
savourant ce breuvage qui vieillit vraiment bien ! Et mon petit
mari qui se sent mieux est venu se joindre à nous, encore une
première !
Comme c'était l'heure du gouter, le grand saint
en a pris un coup ! Il ne manquait que petit Georges qui
regardait la télévision. Première vraie belle journée sans les
caisses, sauf que ma Perle d'Orient a proposé d'aider son beau-père
à en vider quelques-unes…
J'espère voir la lune ce soir, il a
fait pluvieux et très venteux sauf dans l'après-midi ce qui a donné
ce spectacle reposant.
Dans ce sachet se trouve un grand trésor,
c'est le cadeau de mon petit Dragon au coeur si tendre : "Ce
n'est pas beaucoup Nanny mais c'est moi qui l'ai gagné".
Emotion forte, j'en avais les larmes aux yeux. Demain, je dois
continuer à rendre ce lieu en véritable havre de paix, je pourrai
enfin recevoir mes amis qui aideront à donner une âme à cette
pièce qui ne ressemble déjà plus à une chambre d'hôpital ! vendredi 6 décembre 2019
Grand changement
Un
sentiment étrange me submerge en cette froide soirée, c'est la
dernière fois que je vais contempler le ciel sur ma terrasse, demain
4 décembre, jour de la sainte Barbe, nous déménageons. Il fait
nuit noire je suis anormalement calme, comme anesthésiée, la tête
vide, aucune pensée ne me vient, c'est vraiment bizarre, il vaut
mieux que j'aille me coucher... Ce matin, il fait très froid, des
gelées blanches recouvrent tout le jardin mais j'ai trop envie
d'aller une dernière fois embrasser mes arbres, bien emmitouflée,
je ne risque rien et j'ai besoin de leur énergie.
8H17, la
sonnette retentit, c'est le camion de déménagement, bleu pâle,
pompeusement nommé Romulus.
Les déménageurs commencent par ce
qui fut mon salon bleu-thé. Puis pièce par pièce. C'est maintenant
qu'un malström de sentiments m'envahit, mélange de tristesse, de
peur mêlée à de l'excitation face à ce nouveau départ... Je suis
impressionnée par la force herculéenne de ces hommes, je suis
incapable de les regarder sans rien faire, j'ai donc voulu participer
et ce qui devait arriver arriva : je me suis littéralement
cassé le dos et malgré un mal de gueux, je souris en pensant à
cette sagesse tibétaine que j'aurais mieux fait de suivre : "Si tu écoutes ton corps lorsqu'il chuchote, tu n'auras pas à
l'entendre crier". J'ai eu beaucoup de difficulté à
rejoindre notre nouveau lieu de vie, mon dos me lançait comme des
décharges mais je ne l'ai pas laissé m'envahir, il fallait bien que
j'ouvre la porte à ce camion et vu mon état, je voulais être
certaine d'y arriver ! Là, j'ai cru devenir folle de rage,. Ce
n'était plus les gens sympas que j'avais admiré de l'autre côté,
ils n'en faisait qu'à leur tête, un premier exemple, dans la
buanderie j'avais demandé que le séchoir soit à droite du
lave-linge, ce qu'ils n'ont pas fait "pas d'importance, c'est
la même chose". Concernant les caisses, je leur ai
demandé de les empiler, "ça on fait pas, on pourrait casser
celle d'en dessous…" Impuissante, je n'avais qu'une envie, voir
leurs talons plutôt que leurs pointes et me retrouver seule avec mon
Doudou pour apprivoiser notre nouveau chez nous !
Installés
à la cuisine, nous admirons cet instant magique du jour entre chien
et loup.
Il fait très paisible et nous savourons ces moments
hors du temps, prémices d'une nouvelle belle vie malgré les
circonstances, je me suis en effet juré que sa dernière ligne
droite serait flamboyante, qu'il oublie le très sale coup qui lui est
tombé dessus ! Si mon mari a retrouvé son lit avec plaisir,
j'ai dû étrenné le mien, ma chambre est beaucoup trop petite pour accueillir le mien. Ce ne fut pas une réussite d'autant que mon dos
poussait des cris assourdissants, il faudrait qu'il se calme !
D'habitude, le mercredi je me délecte de La Grande Librairie et ce
soir au programme, une interview d'un de mes chouchous littéraires,
Christian Bobin sauf que nous sommes coupés du monde, du moins d'un
certain monde : téléphone fixe, Internet, télévision et ce
jusque vendredi 14H30...
Ce matin, dès potron minet, j'ai
savoure ENFIN mon premier vrai thé dans mon salon, j'ai choisi un
ancien Shui
Xian 2009 griffé
Postcars
teas,
Il vieillit vraiment bien, il reste fougueux avec des arômes à la fois miellés et boisés. Après un moment de méditation intense – je
n'en avais plus pratiqué depuis longtemps -, je feuillette un de mes
carnets de lecture, ce que j'y lis correspond exactement à ce que je
vais vivre tous ces jours-ci:
"La
vraie richesse
D’une
table préparée pour le thé
Réside
dans sa capacité à sublimer le quotidien,
À
illuminer ce moment privilégié
Et
à célébrer l'heure où s'arrêtent
Les
exigences de la journée"...
Et
ces exigences ne sont pas de celles que j'affectionne
particulièrement, et c'est un euphémisme majuscule ! Ah si ma
coach pouvait se dédoubler…
Mon mari dort encore, je déjeune
donc seule face à cette terrasse d'où j'aperçois un matin brumeux,
et pour accompagner ce petit-déjeuner salé, je réinfuse ce nectar,
les vieilles dames ont perdu un peu de leur fougue qui ont fait place
à des saveurs miellées. Mon esprit vagabonde mais pas trop le temps
de rêvasser, préparation du petit-déjeuner de mon mari avant de
retourner à Groenendael pour aller faire quelques courses
alimentaires et vider le frigidaire. Et là, LE CHOC, je m'aperçois
que ces "professionnels" ont bâclé la fin de leur
travail, je suis hors de moi mais que puis-je faire ? J'étais
tellement furieuse que j'en ai oublié le saint Nicolas en spéculoos
signé Dandoy ! D'habitude, c'est Xavier qui se
charge de cela mais je veux lui faire la surprise, j'en suis quitte
pour y retourner mais demain, les techniciens viennent faire le
transfert qui nous permettra de renouer avec le monde virtuel, ce
sera donc pour samedi. La journée se termine très bien, je suis à
nouveau connectée mais n'en profiterai guère, j'irai rejoindre les
bras de Morphée quand j'aurai envoyé mon billet, j'espère que mon
dos restera silencieux cette nuit, demain j'ai mille choses à
faire ! J'espère reprendre mes rituels, ils me manquent
tellement...
jeudi 28 novembre 2019
A propos d'un précieux transfert, d'un coach en rangement et d'une belle Amitié
Aujourd'hui
sera encore une journée intense de rangement mais heureusement, je
ne serai pas seule contrairement à dimanche où j'ai continué
à étoffer mon salon de thé, vidant le placard dans lequel les
Belles reposaient
https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2019/10/the-amitie-et-style-louis-caisse.html,
j'avais oublié le très bon conseil de ma coach rangement d'amener
une desserte, j'ai donc fait des allers-retours incessants jusqu'à
ce que je ne sente plus ni mon dos ni mes bras... J'ai dû m'arrêter
plusieurs fois sur le chemin du retour, les mains « endormies »
et le dos qui m'empêchait de me mouvoir correctement! J'ai pu
constater la répugnante saleté des sacs poubelles éventrés due
sans doute à une grève, ces personnes ne sont certainement pas
assez payées, ils ont donc raison! J'ai la plus profonde admiration
pour eux, et le plus grand respect, ils font un travail dur, fatigant
et devraient être rémunérés à la hauteur des services rendus...
Vive Bruxelles. Dehors il fait encore nuit noire mais je suis en
grande forme,
Les étagères sont vides à présent
En
rangeant les livres dans les caisses, de l'un d'eux s'est échappée
une très vieille photo, le grand saint avait apporté à ma filleule
un petit cheval à bascule qu'elle a adoré, elle m'en parle encore
et il n'y a pas très longtemps qu'elle s'en est séparé…
C'est là que j'ai préparé mon thé du matin, un Kumamoto
Kamairichi, cadeau de ma chère Cathy qu'il me tarde de revoir
https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2019/04/une-fois-encore-jai-tutoye-les-etoiles.html
... MERCI pour tous tes encouragements en cette période de transi
tion, tu es une des premières sur la liste des invitations pour
l"inauguration de ce nouveau lieu !
Quant à cette petite
théière, elle est à l'origine de ma collection, dès que je l'ai
vue chez Tea for Two au siècle passé, j'ai eu un vrai
coup de coeur... suivi de beaucoup d'autres,
entre autres
celles-là, achetées dans cette bonbonnière où je venais corriger
les travaux de mes étudiants dans un adorable petit salon bleu au
fond du magasin , il faudra que j'y retourne un jour !
Nous voilà à pied d'oeuvre, chaudement installées dans la cuisine,
dehors il tombe des cordes.
Et le même rituel en attendant
mieux : un pique-nique,
avec cependant une grande première :
un Dong Ding de garde pour accompagner le petit dessert,
préparé avec les moyens du bord, mais néanmoins très apprécié,
+ papotage et rigolade, un classique !
C'est pas tout ça,
passons au programme du jour : le transfert de mes livres
consacré à notre passion commune, et là le danger guette :
plonger avec délectation dans leur contenu... Le travail avance
vite, parsemé de bons souvenirs de nos escapades parisiennes et
londoniennes... La parlotte donne soif... J'ai proposé à Catherine
de faire une pause... Gewurtstaminer, le seul vin que nous buvons
avec délectation, surtout les vendanges tardives... , j'avais 2
bouteilles de derrière les fagots sauf que le tire-bouchon est
encore dans l'autre cuisine, un fou rire de plus !
Les huit
caisses sont vides,
les livres sont rangés dans leur nouvelle
demeure, il me reste à les organiser comme dans mon salon bleu-thé.
Encore une superbe journée passée avec ma coach rangement dans la
bonne humeur et la chaleur de notre Amitié, MERCI la vie ! Ma
petite Catherine, profite bien de ton escapade alsacienne,
remplis-toi les yeux et le coeur de la féerie de Noël, tu
termineras en beauté Au fond du jardin, remets
mon grand bonjour à Frédéric, on se verra très bientôt devant
une vraie tasse de thé, ... un verre de vieux raisins transformés
ou les deux !