Troisième jour du printemps météorologique,
il fait encore un peu cru dehors mais je sens déjà que le soleil nous réserve une belle journée (hier il y avait 21° au soleil sur ma terrasse… Aujourd’hui au Japon, c’est Hina Matsuri, la fête des filles, dont j’ai déjà beaucoup parlé entre autres ici : https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2019/03/hina-matsuri.html Et voilà un très vieux Pierrot, le doudou de mon mari, il résiste au temps pour veiller sur son maître… Dans la tasse, un fabuleux Shiga Kabuse Yabukita Premium, cadeau de ma chère Anne-Marie : http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2020/11/quand-ma-chere-amie-se-transforme-en.html Tout en savourant ce nectar, que je consomme avec parcimonie, c’est la saveur forte de l’Amitié qui réchauffe mon âme et je rêve de nos retrouvailles, ici ou à Anvers, je devrais dire "Et", dans ce lieu qui me (nous) manque tellement : https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2017/03/cetait-hier-anvers-jai-une-fois-encore.html Mon mari a reçu ce matin sa convocation pour se faire vacciner, je ne devrais pas tarder à la recevoir également, ce sera alors le début d’un déconfinement, ENFIN ! Un deuxième passage très doux et je vais garder les feuilles pour la salade de ce midi. 17° au soleil, malgré un petit vent piquant, je ne résiste pas d’autant que le spectacle me fait rêver, je pense déjà à Hanami, la prochaine grande fête japonaise... Dans la tasse, le reste d’un Tie Kwan Yin très doux accompagnera mon goûter. Les pies continuent leur travail de patience. Malheureusement, le vent est trop piquant, je ne tiens pas à me faire prendre comme dimanche passé. Encore une belle journée pleine de superbes souvenirs… et d’une belle espérance!mercredi 3 mars 2021
dimanche 28 février 2021
Le plus petit mois de l'année mais pas le plus banal!
Février, le mois le plus court de l’année, le plus surprenant aussi cette fois. Il y a ± 15 jours, nous avons connu les températures les plus froides depuis des lustres. Confinée volontaire cette fois, bien au chaud dans mon cocon, je me plonge dans mes marottes : lecture et thé : un Hojicha et la poésie de Ryokan :
"Fin du deuxième mois, une tempête de neige
mêlée au vent, la neige se met à tomber
mêlé à la neige, le vent se met à souffler
près du feu qui s’éteint, jambes étendues,
oisif dans ma hutte au toit de chaume
confiné je compte les jours
le deuxième mois comme dans un rêve s’est écoulé".
En hiver, il est assez normal d’avoir de la neige mais il y a beaucoup plus surprenant : il y a à peine une semaine, une chaleur digne d’un beau mois de juin a fait son apparition, et cela c’est tout à fait anormal…
Le ciel, lui, nous offre sa panoplie de couleurs, surtout le soir. Même si depuis deux jours, le soleil se fait plus discret, ces couleurs pastel se prêtent à la méditation… Ce matin par contre, un ciel gris épais, le brouillard à couper au couteau occulte tout. Mon Doudou dort encore, je me retranche donc dans mon cocon pour prendre un petit-déjeuner salé accompagné d’un English breakfast, même si le printemps est inexorable, l’hiver me rappelle qu’il n’a pas encore disparu ! Je repense aux temps anciens bien illustrés par cette superbe photo, merci ma chère Anne-Marie, je suis en manque et je sais que je suis loin d’être la seule… Après-midi, le soleil daigne apparaître et tandis que père et fille papotent à l’intérieur, je me précipite sur la terrasse pour entretenir mes batteries. Il fait frisquet, un petit vent du nord me donne des frissons mais mon coeur n’a pas froid, je suis en communication avec ma mentore en littérature japonaise qui m’annonce que ce dimanche, il y a une conférence sur les thés japonais à voir sur Internet, ce sera une première . C’est tremblante que j’immortalise le coucher de ce soleil qui s’est laissé dominer par une bise piquante qui a eu sur moi un effet délétère, j’en suis réduite au propolis et à la camomille, il y avait longtemps. Et ma nuit s’en est ressentie ! J’ai raté celle de la nuit, mais ce matin elle brillait encore. Contrairement à hier, un pâle soleil perce le brouillard. Installée dans mon cocon, sans thé - je ne goûte rien – je regarde la vidéo : la première partie est difficile à suivre à cause de l’accent de la conférencière mais je m’accroche pour arriver à Uji. Mon mari a faim, j’amène mon PC à la cuisine et tout en préparant le repas, je continue à voyager : Info sur les cépages,lundi 22 février 2021
C'est le début d'une nouvelle ère!
Le changement fut spectaculaire,
du blanc au vert, encore assez pâle. Idem pour les visites qui ne seront pas éclair comme ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2021/02/lannee-du-buffle-tres-bien-commence.html … Mais ce sera pour tantôt ! Un ciel bleu un peu voilé mais 14° au thermomètre ! Un Matcha latte mais pas bu en vitesse aujourd’hui, au contraire bien installée et pour un certain temps dans ce lieu resté trop longtemps trop vide ! Tout en savourant ce doux mais puissant breuvage, j’admire un couple de pies qui construisent leur nid. Tant que je ne bouge pas, elles s’activent mais dès que je prends mon appareil, elles s’envolent aussi je me contente d’admirer leur travail en bougeant le moins possible pour ne pas les effrayer, elles risqueraient d’abandonner leur nid. 13h30, 24° au soleil, il y a une semaine, il y en avait plus de 20 en moins! un peu de lecture et le reste d’un Pu Er. Bientôt, je ne serai plus seule ! Pour fêter ce grand événement, il fallait un grand cru, le Narino Matcha d’Uji découvert chez Unami dans un autre lieu, dans une autre vie : http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2019/05/entre-le-paradis-et-lenfer-du-choix.html Avec quelle délicatesse, ma chère Zouzou verse cette merveilleuse poudre de jade dans les chawan puis le chasen fait son œuvre, le résultat est superbe ! On remet cela quand tu le désires, ma chérie... le contenu de cette boîte t'est réservécette photo est pour notre Mimi à Lausanne, envoyée par WhatsApp avec réponse quasi immédiate, c’est quand même parfois bien la technique… Plus de 2 heures passées dans ce lieu, beaucoup d’émotions et pas que gustatives, nos échanges profonds me font revivre, je suis admirative de l’optimisme de cette toute jeune fille… Évocation entre autres de certains souvenirs d’enfance, notamment des pâtes au jambon, leur plat préféré à la mer et la petite chanson rituelle à table : "des pâtes, des pâtes, oui mais des Panzani.." » chantaient en choeur mes petits-enfants adorés, Sarah a changé les paroles : "des pâtes, des pâtes, oui mais de ma Nanny.", je la reconnais bien là.... Pendant nos moments de silence à savourer ce doux nectar, aucun bruit malgré la ville, seulement le chant mélodieux des oiseaux, déchaînés par ce temps merveilleux. Bonheur intense de ces retrouvailles sans masque, c’est pour moi la plus belle journée de cette année, je suis certaine qu’il y en aura d’autres ! Face à ce si beau coucher de soleil, je suis en paix avec le monde grâce à ma Sarah, je suis une grand-mère HEUREUSE ! Ce matin, réveil très matinal en pleine forme. Je commence par admirer le ciel, qui se teinte peu à peu de rose puis de couleurs assez surréalistes, venant peut-être de la planète rouge ou du Sahara… Mon mari dort encore, je me retire dans mon cocon pour préparer mon premier thé, un Namring accompagné d’un cookie chocolat, noix de pécan. Belle harmonie entre liquide et solide. Les images d’hier me reviennent en tête, la journée sera belle… Le thermomètre continue à grimper, 28°! la lumière réveille mes neurones, des tas d’idées de tea party me trottent en tête, ils sont déchaînés comme les oiseaux ! Au programme, infusion d’hibiscus à froid, et jumelles pour observer tous ces volatiles, pies évidemment mais aussi des mésanges charbonnières, quelques pigeons, un geai et une corneille. Un week-end comme celui-ci, j’en veux bien tous les jours !