mardi 27 octobre 2009

C'était hier, à Paris

Encore une superbe mais très²²² longue journée ! Comme chaque année à cette époque, j’accompagne à Paris mes anciens collègues et leurs étudiants de la section Arts Plastiques. Même si le moyen de transport ne me convient pas tout à fait, le car a ceci d’intéressant c’est de pouvoir papoter pendant le trajet, je ne les vois plus aussi souvent, on a donc plein de choses à nous dire. Mais ici, on a battu des records : partie de chez moi à 6h30, je suis rentrée à 0h35… le lendemain ! Si on retire l’heure que j’ai mise pour l’aller et le retour chez moi en voiture, cela fait 20 heures de car, une folie ! Mais au bout il y avait Paris, on oublie donc tout le reste. Et là, que du bonheur, à une exception près. Mon premier rendez-vous était chez Zen Zoo, avec une amie parisienne, sauf qu’elle n’a pu venir, son petit-fils malade, elle fut réquisitionnée… Que dire de Zen Zoo, si ce n’est que j’ai eu un vrai coup de cœur pour ce tout petit coin de Taiwan ? Une quinzaine de places au rez-de chaussée Et une vingtaine de places dans la salle du premier étage auquel on accède par un escalier en colimaçon. Je suis arrivée à temps, une seule place était encore libre. Avant d’examiner le menu, je commande un thé vert Zen Zoo qui m’a rappelé mon premier "thé" à Taipei, sauf que celui-ci était sans lait (Voir le 25 août 2008). Puis je découvre ce menu, tout me tente ! Je me fais donc conseiller et opte pour des crevettes et ses accompagnements. Et là, c’est l’émerveillement des yeux devant des couleurs si joliment harmonieuses. Mais ce n’est rien à côté de l’explosion de saveurs qui se dégagent dès la première bouchée ! Je me laisse tenter par un dessert à la mousse de taro, typique de là-bas, que j’accompagne d’un thé au lait au sésame. Et voici Liu Anchi et Tsao Chihwei, les créateurs de ce coin de paradis, et la clientèle ne s’y trompe pas, cela ne désemplit pas, on fait la file sur le trottoir, certains même ont mangé dehors même si malgré un superbe soleil, il faisait quand même un peu frisquet… C’est certain, cette adresse fera désormais partie des incontournables lors de mes séjours à Paris : après un accueil chaleureux, pas du tout commercial : on sent que cela vient du cœur et pas du tiroir-caisse, un régal dans les assiettes pour un prix vraiment démocratique, il ne peut en être autrement. Merci à eux pour ces moments magiques. J’espère d’ailleurs que le 28 novembre c’est là que nous irons y diner avec LE club. Sauf que j’ai peur que l’on perde notre Présidente en route. En effet, au début de cette rue, cette petite boutique est une vraie caverne d’Ali-Baba pour les brodeuses ! J’y suis rentrée, la dame qui tient ce lieu magique ressemble à une fée et m’a gentiment montré 2 motifs de théières que je n’ai pas prises, j’ai 2 mains gauches pour broder. Elle sera donc à surveiller. Et juste en face, la boutique d’artisanat Zen Zoo, malheureusement fermée le lundi, ce sera pour la prochaine fois ! Le site http://www.zen-zoo.com/ est à l’image de ce lieu, tout en finesse. En sortant, encore sur un petit nuage, j’ai repris le métro direction Musée Jacquemart-André où m’attendaient Memling, Bruegel et Van Eyck. Je suis fascinée par la peinture flamande qui à cette époque explosait. Je me mets sagement dans la file mais après 1 heure on n’avait pas encore atteint l’entrée du Musée, et il y en avait encore pour 1 heure de plus ! Je la quitte alors, parce que j’ai rendez-vous au Café Jacquemart-André "Collection et collation". Et je ne veux pas être en retard, et faire attendre Patrick. Vous découvrez maintenant cet Artisan de Saveurs dont j’ai déjà abondamment parlé, c’est lui qui a créé ces mélanges dont je manque cruellement (voir e.a. la 2e partie du 24 octobre). Après avoir examiné une carte très inspirée par l’expo mais un peu (beaucoup!) moins par "l’heure du thé", nous choisissons une tarte chibouste poire caramel, un vrai régal. Par contre, je ne commenterai pas notre Darjeeling en sachet, indigne d’un lieu aussi superbe, je me serais crue dans un de ces salons viennois, Sissi n’aurait pas été dépaysée… Mais finalement cela avait peu d’importance, j’étais heureux de retrouver ce magicien des saveurs qui m’a entre autres annoncé la parution prochaine de son livre de recettes où il est fait une large place au thé. Un énième livre me direz-vous ? Eh bien non, celui-ci sort du lot. D’abord parce que Patrick a réalisé lui-même les recettes (que certains comme moi ont eu le bonheur de déguster dans son restaurant) et qu’il décrit avec grande précision, même quelqu’un dont la cuisine n’est pas trop le dada, pourra s’y mettre. Ceux qui aiment faire la cuisine auront remarqué que dans la plupart des ouvrages, il y a beaucoup de "supposé connu ", pas gênant pour ceux qui ont le sens de la cuisine ; par contre de très belles photos, la plupart "retouchées" pour attirer l’acheteur. Mais pour les autres ? Ils en achètent un puis renoncent face aux explications trop imprécises. Ici, tout est expliqué. Et pourtant, Patrick n’a trouvé aucun éditeur ! Eux aussi plus intéressés par des photos accrocheuses que par le contenu. Il le publie donc à compte d’auteur, il devrait sortir pour les fêtes et sera visible sur son site http://www.lartisandesaveurs.com/ J’ai hâte de me le procurer, j’y retrouverai tout ce que j’ai découvert avec bonheur dans feu son restaurant ; je suis certaine que tous ceux qui l’ont fréquenté auront envie de pérenniser ces moments en se mettant aux fourneaux… Mais le temps passe tellement vite que nous devons déjà nous séparer. Merci Patrick pour ces moments intimes et si riches... Je veux aller enfin voir l’expo mais il y a encore une file interminable (c’est un jour de nocturne), j’y renonce donc. J’hésite alors entre aller voir celle consacrée à Soulages mais j’ai peur d’avoir la même blague ou faire un 2e essai dans un endroit où j’avais emmené ma sœur et où l’accueil désinvolte nous avait fait fuir, me disant que ce devait être un accident. Il n’y aura pas de 3e essai, je bannis à jamais ce lieu bruyant et pas très propre (un cheveu dans mon assiette). Quant au thé, n’en parlons pas ! Rien qu’à lire la carte on se demande où on est tombé en voyant le nom du 1er thé ! Je demande au serveur ce que qu’est le YUNMAN et sans rire, d’un ton un peu condescendant se demandant sans doute de quelle obscure planète je débarquais, il me répond DE CHINE. J’ai alors choisi un Oolong, servi dans une "théière" en argent qui avait dû servir aussi à de l’Earl Grey et du Lapsang, j’ai donc remballé le tout, je dois reconnaître qu’il n’y a eu aucune objection. C’était le couac de cette journée, mais j’ai eu tellement de bonheur ailleurs que cela n’a aucune importance. Quant à lui, il ne perd rien pour attendre…

dimanche 25 octobre 2009

Premier atelier découverte: moments intenses de partages

Après un repas rapide, Fanou et moi abandonnons mon mari, direction Namur. Dès mon arrivée, je suis séduite par la table déjà mise et prête à accueillir nos hôtes. J’en aime la sobriété qui mettra bien en valeur les différents thés. Et sur la table ronde habillée de jute, le matériel nécessaire à la préparation des différents thés. Un regret, il manque sur la photo Fanou sans qui on aurait parlé du thé sans le déguster ! Et voici ceux qui ont fait de cette première expérience une grande réussite : Chantal, Alain et Fabienne. Et de l’autre côté Michèle, Florence et Anne-Claire. Chacun reçoit un petit carnet contenant quelques mots sur les 6 familles de thé ainsi qu'une page réservée à leurs notes personnelles. Magnifiques moments, intenses aussi. Leur intérêt, leurs questions, les échanges si riches nous ont comblées Fanou et moi. En effet, on aurait eu beau préparer le mieux possible cet atelier, s’il n’y avait pas eu de répondant, notre objectif n’aurait pas été atteint. Je peux vraiment parler d’un atelier découverte basée sur le plaisir et le partage. Merci à vous tous de m’avoir permis de partager ma passion. J’ai été très émue d’avoir votre retour si positif, si vrai. Je vous dis bonne route et à très bientôt. Mais ma gratitude va aussi à celles et ceux qui ont guidé mes premiers pas sur cette Voie du Thé qui comble ma vie aujourd’hui, sans eux je ne serais pas devenue ce que je suis aujourd’hui. Et à toi enfin Fanou, merci pour le message que tu veux faire passer, une fois de plus ce lieu porte bien son nom, la magie du thé a encore opéré!

Comment un troglodyte m'a fait rater un Qimen impérial...

Ce matin en descendant quelle ne fut pas ma surprise d’apercevoir sur le couvercle d’une de mes théières une petite affaire que je pris d’abord pour un mulot…. Le temps de m’approcher, le mulot s’était transformé en troglodyte et s’était caché derrière d’autres théières (il faut dire qu’il avait l’embarras du choix). Nous décidons de le laisser en paix, et je me prépare un Qimen impérial mais mon mari me propose de faire des photos, je vais donc chercher l’appareil en haut. Sur ces entre-faits, le temps d’infusion était largement passé, le Qimen, trop infusé devenu imbuvable a servi à arroser mes plantes. Mais je suis en manque...Entretemps notre petit troglodyte avait émigré voletant de théière en théière. Mais comme il doit boire et manger, mon mari décide de le faire sortir. Et pour cela de déménager une partie du salon, le vagabond s’étant réfugié sous le canapé. Celui-ci, très bas, constitue une excellente protection. Mais bouger tous ces objets ne l’a pas impressionné, il restait caché. Alors, employant les grands moyens, en l’occurrence un manche de brosse pour le déloger, Xavier a enfin réussi à capturer pour un temps ce petit jeune aventurier téméraire. A suivi une séance photos sur la terrasse. Il se laissait faire, se reposant de sa folle aventure. Voici la belle histoire d’un troglodyte présomptueux que l’on a rendu à son milieu naturel. Là il trouvera à boire et à manger, mais n'aura plus la chaleur de notre intérieur!Il ne reste plus à Xavier qu’à remettre les choses à leur place ! Quant à moi, je vais me préparer à vivre une autre aventure, et cette fois je pourrai boire un thé parfait.

samedi 24 octobre 2009

Un samedi comme je les aime...

Après un petit-déjeuner en compagnie de mon mari, je me suis retrouvée dans mon salon pour peaufiner ce premier atelier-plaisir de demain. Je n’avais que cela à faire, mon mari m’invite au retaurant ce midi. Cela tombe bien, je suis dans une période de non inspiration culinaire. Et après-midi, ma filleule vient continuer les travaux de bricolage, aujourd’hui la pose de cadres dans mon salon, commencée il y a 15 jours, et aussi dans ma chambre. Mais avant cela, une tasse de thé. Et déjà prête à l'attaque... Chacun de ces cadres me rappelle de merveilleux souvenirs et de beaux gestes d'amitié. Celui-ci m’a été offert par les élèves de Madame Laurence après une après-midi au cours de laquelle j’ai fait découvrir les thés à des enfants de 8 ans attentifs, très curieux, posant mille questions, et seulement 3 sur les 18 y avaient déjà gouté. C’était ma première expérience et j’ai été impressionnée par leur intérêt. Touchée aussi par leurs dédicaces.Celui-ci est tout récent, c’est un cadeau de Sylviane, buveuse de thé invétérée mais aussi grande brodeuse, et il en faut de la patience… Et encore, celui-ci n'est (presque) rien à côté de ce qu'elle m'a montré à Nantes, je dis bravo et merci.Pendant qu’elle s’active dans ma chambre, et qu'au passage j'admire sa dextérité et sa précision, je prépare un 2e thé : le mélange Eau a succédé au mélange Feu. Elle les a adorés tous les deux. Et elle n’est encore qu’au tout début de sa découverte de ce monde. Je suis donc comblée, j’aurais voulu lui en donner mais malheureusement les boîtes sont vides, et lundi alors que je serai pourtant à Paris, je ne pourrai en rapporter, l’Essence du Thé est fermé! Tout comme je ne pourrai aller voir les œuvres de James Ensor, ce peintre belge inclassable dont l’univers me fascine… Pourquoi ces endroits sont-ils fermés justement le jour où je me rends à la Mecque… Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac, ce sera pour le WE des 28 & 29 novembre parce que, comme on dit, si James Ensor, j’en sortirai aussi. Sur ce je vais aller regarder la première partie de Sur La Route du Thé, l'émission d'Arte que Brigitte a eu la gentillesse de m’enregistrer et que je n’ai pas encore pris le temps de regarder… Et merci ma Puce, maintenant, où que je pose les yeux dans mon salon, je serai obligée de penser à toi... What a nightmare... MDR comme tu dis!

vendredi 23 octobre 2009

Retour dans une autre vie !

Eh oui, me revoilà devant mes livres pour préparer mon cours… ou plus exactement un atelier-plaisir sur les couleurs du thé ! Bien sûr une certaine connaissance est nécessaire mais elle ne se déversera pas comme un savoir mais bien lors d’un partage, je n’en dis pas plus pour le moment. Il aura lieu dimanche après-midi à la Magie du Thé. Il s'adresse bien sûr aux personnes qui découvrent le thé. Je remercie ici mon amie Fanou de me donner ainsi l’occasion de partager ma passion, j’ai hâte d’y être, le thé m’a tellement apporté que j’ai envie de transmettre tout cela ! Mais avant de peaufiner ce que j’ai envie de faire passer, j’ai besoin de carburant pour activer mes neurones, j’ai choisi le Bai Mei Yin Zhen. Ce beau thé blanc me rafraîchira aussi la mémoire...

dimanche 18 octobre 2009

Une nouvelle session à l'Institut du Thé

J’ai quitté Bruxelles sous la pluie, le soleil m’attendait à Lyon. Première belle surprise. La deuxième, c’est qu’en allant acheter mon billet de train + bus Lyon – Lamur sur Azergues – Poule les Echarmeaux, la préposée m’a dit que le bus partait à 16h10. Comme on venait d’annoncer l’annulation de certains trains à cause d’une panne de courant, remplacés par des navettes, je ne me suis pas étonnée. Mais cela n’avait rien à voir, elle m’a proposé le bus parce que le train partait plus d’une heure plus tard, et c’est vrai qu’attendre dans une gare n’a rien d’excitant. Je sais maintenant que je choisirai dorénavant un bus confortable et quasi vide plutôt qu’un train de banlieue surchargé, dont certains étaient des rescapés de la dernière guerre… Pratiquement chaque fois que j’entends les points route en France, on parle de Lyon et des bouchons de Fourvière, là, je les ai vécus, un bel embouteillage aux abords du tunnel de Fourvière, et pourtant à 16h30, ce n’est pas encore vraiment l’heure de pointe mais comme m’a dit un voyageur, c’est toute la journée la même chose. Après cela, j’ai eu tout le loisir d’admirer les paysages de ce Haut-Beaujolais, encore assez verts par endroits. Les pieds de vigne, débarrassés de leur précieux trésors, étaient bien taillés et alignés comme de bons petits soldats prêts pour l’inspection ! Une grande bâtisse sur les hauteurs a retenu mon attention, puis à nouveau ces vignobles si bien rangés. Je me suis mise à rêver, si certains pouvaient être remplacés par ce qui produit ce qui me manque cruellement depuis 8 heures ce matin, je viendrais bien faire les "vendanges". Le voyage s’est terminé ici, dans ce havre de paix. J’aime arriver la veille du grand jour pour m’imprégner de ce lieu entièrement consacré au thé. Et puis ces moments privilégiés avec Nadia sont inestimables. De ma chambre, je peux admirer ce beau conifère dont les branches plient sous l’abondance de ses fruits ; aucune pollution, pas un bruit, mas le chant des oiseaux, une nature généreuse, tout ici prête à la méditation…. Le lendemain, un beau soleil nous attend. C’est avec beaucoup de plaisir et d’émotion que je retrouve mes compagnons du thé, nous sommes 10 aujourd’hui. La journée entière est consacrée à l’étude. J’ai beaucoup aimé le déroulement de cette journée, différente de celles de l’année dernière. Le matin, après avoir partagé un thé vert, nous montons au temple pour un moment de méditation. Premier moment fort que je redoute toujours un peu : j’ai parfois du mal à me concentrer "dans le vide", se recentrer sans se couper du monde est un exercice difficile, mais ce matin pas de problème. Ensuite, en silence nous descendons à la maison de thé pour la pratique de la cérémonie classique du Gong Fu Cha. Autre changement, c’est Nadia qui nous indique nos places, ici Sarah et Evelyne Et là, Josiane, Franck, Dominique et Sylvie. Puis vient la surprenante consigne : pas de note, rien d’intellectuel mais prolonger la méditation en se concentrant sur notre posture, nos gestes, en vivant intensément le moment présent, en silence, sans se préoccuper du voisin. Ce fut facile pour moi, j’étais seule à ma table. Au début tout s’est bien passé, grande concentration, ma respiration adéquate (c’est pourtant mon point faible). Puis je me suis rendu compte que l’eau de la bouilloire était froide, cela m’a déconcentré, une idée saugrenue m’a traversé l’esprit : c’est pour du beurre. A ce moment le charme s’est rompu ! Bizarre parfois le comportement de l’esprit, j’essaie de comprendre : peut-être lui en ai-je demandé trop. La matinée se termine et après une détente nous nous retrouvons à la salle à manger où 2 tables sont dressées.. Sarah, Sylvie, Evelyne, Dominique, Myriam et moi partageons un repas simple et très goûteux, des conversations diverses et variées, parfois surprenantes, de la culture des potirons, potimarrons et autres courges jusqu’au programme d’une école de garde du corps ! Un autre convive, le plus bruyant, s’est joint à nous, le Rire… L’après-midi est consacrée à une information très pointue au sujet des familles de thé. Le public est attentif, concentré, ici Jean-Pierre, Sylvie et Dominique. Et là, Sarah, Claudine, Myriam et Franck… Oserais-je dire que nous buvons les paroles de Nadia? Elle a terminé par une phrase de Lu Yü : "Pour qu’un thé soit favorable à la santé, il doit être de qualité, un thé de mauvaise qualité, au contraire, est un poison". J’ai particulièrement apprécié le classement des Oolongs que je ne connaissais pas. Nous avons terminé la journée par la dégustation du tout récent Oolong 198, mis au point par le Directeur de l’Institut botanique de la région. Il est assez fermenté comme le montre sa superbe couleur cuivrée. Nous nous revoyons les 6 & 7 février, il y aura cette fois la méditation bien sûr, suivie de la pratique de la cérémonie des Lettrés. Nous irons également à la rencontre de Lu Yü… Et en quittant mes compagnons du thé, je repense à cette jolie phrase : "Tian xia cha dao yi jia ren" ( Dans le monde, les gens du thé sont une même famille). Merci à toi Nadia pour tout ce que tu nous apportes, certains parlent et écrivent sur le thé mais tu apportes une tout autre dimension : tu vis le thé et tu en témoignes avec chaleur et humilité mais quels messages tu nous transmets… Et cela, c’est indicible, il faut le vivre !