dimanche 31 janvier 2016

Ce mois de janvier se termine en beauté!

 
Moi, fille du vent et de la tempête, j’ai passé une grande partie de la nuit "en famille" sur ma terrasse, bien emmitouflée dans mes grandes ailes papillon, avec en plus mon coupe-vent à capuche, il tombe des cordes mais je me sens tellement bien, j’adore les éléments déchaînés et des tas de souvenirs m’envahissent, entre autres ceux de camps guides sous la tente quand celle-ci s’est envolée lors d’une nuit comme celle-ci (la chaleur en plus…) Et je me suis mise à chanter à tue-tête : Hugues Aufray, des bribes de Bob Dylan, Léonard Cohen, Simon & Garfunkel, Graeme Allwright pour ne citer que les étrangers! Le dernier week-end de janvier commence très fort ! 
J’ai peu dormi mais je me sens dans une forme internationale
et je veux me remettre dans l’ambiance de la nuit et des chansons qui ont illuminé mon adolescence, j’ai donc choisi Hugues Aufray et son hommage à Bob Dylan dont il est l’ami. Mon mari a une visite imprévue, je ne veux pas les déranger, je vais donc petit-déjeuner au calme dans mon cocon. 
Au menu, yaourt au soja, compote de pommes maison à la cannelle et dans la tasse du Temi griffé Thé-Tea-Cha. Moi aussi j’attends une visite et pas n’importe laquelle, ma Puce adorée ! Doudou n’étant pas encore prêt nous propose de le devancer au restaurant. C’est sous une pluie battante que nous nous y rendons, nous avons attendu plus de ¾ d’heure, papotant de mille choses, heureuses de nous retrouver puis nous avons commandé chacune une soupe de poissons, ma Puce travaille cet après-midi... 
Le voilà enfin, tandis qu’il déguste son entrée, nous en sommes au plat principal, ma Puce a choisi des coquilles Saint-Jacques, crevettes grises sur lit de poireaux et sauce bisque. Pour moi, ce seront des solettes. Ils papotent joyeusement avec en fond sonore la pluie battante qui se déchaînent au-dessus de nos têtes sur les vitres de la véranda. 
Nous en sommes au dessert tandis que le Commandant Cousteau décortique son homard. Et ici fou rire, il me propose de faire emballer les carcasses pour en faire de la bisque. Sauf que je n’ai toujours pas les casseroles ad hoc. 
MERCI ô ma Puce pour ces moments d’autant plus magiques qu’ils sont rares, trop rares, la prochaine fois, tout sera préparé maison ! Retour dans mon cocon avec une envie particulière, 
découvrir cette galette Purple Red Dian Hong Tea qui, avant même de l’ouvrir, me rappelle une fabuleuse rencontre :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/08/une-rencontre-exceptionnelle.html
C’est un thé rouge du Yunnan, Dian étant son ancien nom. 
Même si les feuilles compressées donnent envie, je suis étonnée de ne rien sentir. 
Par contre, à peine réveillées bercées par leur mère l’eau,  des arômes de terre après la pluie titillent agréablement mes narines, j’ai hâte d’y goûter. 
Et pour le déguster, j’ai choisi ce bol, qui en a vu d’autres… comme ici :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/08/une-tres-longue-journee-surrealiste.html , c’est dans ce lieu après une séance qui m’a impressionnée, que je l’ai acheté. C’est en le portant à mes lèvres que je repense  à ces moments fabuleux. 
Les belles se prélassent dans le fond de la théière, 
attendant d’être à nouveau baignées. 
Il est passé 16 heures et le ciel s’est calmé. Envie d’aller m’aérer. 
Ce soir, je ne la ferai pas longue, la nuit passée pèse tout à coup sur mes épaules mais je veux d’abord épuiser les feuilles, 
ce qui est vite fait, je m’attendais à ce que cela dure plus longtemps. Il faudra que je recommence. Après une longue nuit réparatrice, je retrouve mon cocon.
Et mes rituels sous un ciel gris souris. 
Thé, ce matin un Jungpana griffé ThéÔdor, en vente chez  Cha-Hû-Thé.
Et bien sûr, la musique, aujourd’hui la Passion selon Händel. Et une pensée pour Jean-Claude, mon généreux donateur, à très vite cher ami. 
 
Cette "douce jeune fille" aux notes de muscat me transporte sur les contreforts de l’Himalaya,  et fait tant bien à mon âme. Ce voyage gustatif se prolonge avec ces deux fortunes cookies qui donnent  au thé de légères notes de miel. Hier, j’ai trouvé un message dans ma boîte mail, les casseroles ont pris la route et je peux même les suivre, sauf que j’ai oublié le mot de passe… Mais cette nouvelle m’a donné des ailes pour continuer à vider quelques caisses et établir des menus pour inaugurer ces casseroles. Dernier merveilleux week-end de ce mois de janvier, à la hauteur des quatre précédents, vive la vie !

jeudi 28 janvier 2016

Encore des émotions, et pas que gustatives...

Aujourd’hui, journée de dur labeur  pendant laquelle j’ai remplacé ma femme de ménage grippée sauf que ce qu’elle fait en 4 heures, je l’ai faite en 8, chacun son métier… Je déteste ce genre de sport mais ce qui m’a motivée est mon idée saugrenue, ou géniale si j’obtiens les ingrédients nécessaires pour mon repas fromages de ce soir. Grâce à mon gentil mari, j’ai pu la mettre en pratique, il est allé me les chercher. Après un potage courgettes, carottes, oignons rouges, je lui propose de prendre la suite dans mon salon, mais il refuse, il s’est acheté d’autres fromages (aux truffes entre autres, chacun ses goûts…) et veut les manger ce soir mais surtout pas avec du thé ! C’est dans mon cocon que vont se passer les agapes : mise en place de la table : 
le joli bouquet, cadeau de mon mari 
le plateau de fromages, et pas n’importe lesquels : gorgonzola artisanal et saint-nectaire fermier ! 
Infusion du Ye Shen Bai Ya, un thé blanc sauvage du Yunnan griffé Neo-T. Je tremble d’impatience dans l’attente de ce qui m’attend, des images de dimanche me reviennent évidemment :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/01/encore-un-dimanche-de-tous-les.html . Vais-je revivre ces plaisirs gustatifs intenses ? Je n’ai pas le même thé blanc et j’espère que celui-ci s’harmonisera bien avec ce fromage que j’ai apprivoisé ce jour-là. 
C’est l’heure de vérité, et cette vérité-là je l’adore ! J’ai commencé par le thé, plus doux et plus sucré que celui de dimanche, j’ai un peu peur que la force du gorgonzola domine, mais il était lui-même plus doux et donc le mariage réussi, dixit mes papilles. Je me régale. 
Préparation du deuxième thé, le Qing Shui Hong cha griffé Les Feuilles vertes
Et là, aucune surprise mais beaucoup d’émotions, gustatives d’abord, le prokorn, un pain multicéréales artisanal ne fait pas la 3 roue du carrosse mais sa saveur marquée s’harmonise très bien avec le saint-nectaire. J’ai l’impression qu’ils ont tous les deux des notes de levure, une saveur discrète que j’aime. Tout en me délectant, je me revois dimanche dernier dans ce lieu de paix où l’esprit du thé règne en maître. Son âme aussi… Et d’un vagabondage à l’autre, je pense aussi à demain, mais cela c’est pour tantôt, le temps file tellement vite et aujourd’hui est passé depuis 15 minutes ! 
Le ciel a revêtu sa plus belle parure pour une journée qui sera flamboyante. Mes rituels d’abord :
un thé qui réveille, ce jardin d’Assam griffé ThéÔdor fera l’affaire, 
et dans ma période Malher, je choisis les Kindertotenlieder, interprété de manière magistrale par Dietrich Fisher-Dieskau à la voix si chaude qui me donne des frissons. 
La journée commence vraiment très bien mais malheureusement mon mari m’annonce qu’il ne pourra pas m’accompagner à Bruxelles malgré son envie "et pas question de décommander, tes petites-filles seraient déçues". C’est donc un peu inquiète que je me rends dans "ce trou à rats" comme l’a baptisée, une de ces dernières trouvailles, un homme tout en nuances qui a la prétention de devenir président des USA… Ce grand intellectuel se serait tu s’il avait su que le rat était sans doute le plus intelligent et le plus rusé des animaux…
Me voici rue di Bailli, devant UNAMI, cette maison de thé que j’aime et où je ne vais malheureusement plus que rarement 
et pourtant… J’y ai rendez-vous avec nos trois petites-filles ENFIN réunies. 
Lili et Mimi, encore sérieuses, étudient attentivement la carte des tentations. 
En attendant Sarah, un petit Matcha frappé. 
Jamais deux sans trois, à vous mes chéries, vos projets, vos rêves. Et la méditation...
Menu végétarien of course. 
Des raviolis gouteux que l’on trempe soit dans une sauce soja soit une aigre-douce
accompagné d’un Genmaïcha 
et suivis de buns toujours aux légumes. 
Ce voyage sensoriel au pays des saveurs est ponctué d’échanges chaleureux entre ces trois belles jeunes filles tour à tour sérieuses puis espiègles, elles ont gardé leur âme d’enfant.
Le dessert à présent 
avec notamment la boule de coco fourrée aux cacahouètes.
Et une rawette comme on dit chez nous: les fameuses perles de dragon
qui ont sur elles 
un effet tout à fait bizarre, elles sont prises d’une hilarité 
difficile à maîtriser, elles font vraiment plaisir à voir. 
Et pourtant, pas une goutte d’alcool, seulement du sésame noir... 
Quel magnifique moment vous m’avez fait vivre mes chéries. Il ne manquait que votre grand-père. 
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, c’est l’instant des adieux, le trio ne sera bientôt plus qu’un duo pendant quelques mois. Super Zouzou s’envole mardi prochain pour New York pour faire un stage de graphiste qui complètera sa formation de la Cambre. Encore une belle expérience! Bon vent ma chérie, tu vas encore t’enrichir là-bas, et c’est certain nous resterons en contact ! 
Je propose aux deux "petites" (qui sont plus grandes que moi en taille) d’aller prendre un autre thé à deux pas  d’UNAMI. Très mauvaise idée vu l’accueil reçu, manifestement on dérangeait j’ai été vraiment choquée ! Ou bien vous fermez votre boutique pendant que vous mangez mais si ce lieu reste ouvert, la moindre politesse est d’être accueillant, c’est peut-être l’odeur entêtante du café qui provoque ce comportement… Je n’ose pas imaginer ce que sentent et goûtent les thés baignés dans ces odeurs, très fortes. Et bizarre comme a dit une de mes petites-filles, ça ne sentait pas que le café, vous avez dit Eden?... Je ne mettrai plus jamais les pieds ici. Nous sommes ressorties mais je ne voulais terminer cette rencontre de cette manière, 
direction donc vers ce lieu de gourmandises et d’accueil chaleureux. Sur les tables immaculées, comme un avant-goût de printemps…
 
Dans les tasses, thé pour Mimi, 
 

 
Jus de pommes chaud au gingembre et à la cannelle,  pour Elisa et moi, une vraie découverte, et bien sûr LA spécialité de la maison. Encore des moments chaleureux et touchants.
Ici aussi il est à présent temps de nous quitter mais pas pour longtemps, vous restez encore en Belgique… jusqu’à Pâques petites veinardes. Grâce à vous, j’ai pris un grand bain de Jouvence, MERCI à vous trois, à refaire absolument. Je vous embrasse, je vous aime.