mercredi 27 juin 2012

Une journée très particulière

Par ce temps doux mais tout gris, grand besoin de lumière à défaut de soleil... 
Je la trouverai d'abord dans le vert fluo de ce Matcha de chez Tamayura. Pas aussi bien réussi cette fois. Je le savoure avec gourmandise, en communion avec quelqu'un qui m'est très cher. Des tas d'images et de visages défilent devant moi comme autant de beaux souvenirs, c'est ça la magie du thé... Jamais le café dont j’étais addictive pourtant, ne m’a procuré ces douces sensations.
 Cela faisait un certain temps que je n'en avais plus bu, mes deux bols fétiches que depuis des années je superposais avant de les ranger, se sont solidarisés.
Je me sers donc d’ustensiles un peu différents qui, eux aussi sont de beaux souvenirs : le bol est un cadeau de ma chère Chantal, et la petite théière noire, celui d’une de mes anciennes étudiantes belgo-japonaise.
Même ma filleule, qui pourtant sait tout faire, n'a pas réussi à les dégager de cette étreinte fusionnelle! Elle m’a fourni une explication savante à ce phénomène mais la seule chose qui m’intéresse n’est pas le pourquoi mais le comment faire.  Je passe les commentaires...J’y tiens à ces 2 bols. Pendant des années, j’ai cherché, et je l’ai trouvé, à la Magie du thé. http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2009/04/jhesite-encore-que-se-passe-t-il.html C’est l’œuvre d’un artiste belge, Jean-Pierre Lannoy, ce sera mon dernier recours, j’ai une très bonne introduction, Michelle est une amie. http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2009/07/jai-inaugure-mon-chawan-le-bonheur.html . Le deuxième chawan est aussi un superbe cadeau lui aussi, reçu d’Olivier après une mémorable journée (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2009/09/kyushu-ou-horaisan-non-kyushu-et.html ).
Promenade apéritive et nostalgique autour de ce lac de Genval que j’aime tant.
 … et de certains de ses occupants.
Avant de déguster ces vibrisses de dragon qui m'en rappellent d'autres. Et bonne nouvelle, le patron m’a dit qu’on pouvait me préparer des zhongxi si je les commandais !
J’avais fait un essai, préparer du Cassia (Rou Gui) à froid, certains diront peut-être que c’est un scandale, voire un crime de faire cela avec un thé de cette qualité, mais j’assume ! William Gladstone n’a-t-il pas dit : " L’amour et le scandale sont les meilleurs sucres pour le thé"… Je ne le regrette pas, j’y retrouve les saveurs dont j’ai déjà parlé ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2011/09/hier-et-amitie-aujourdhui-lecture-et.html , avec cependant un aspect plus boisé.
Tout en savourant ce nectar de chez Cha Yuan, j’observe ces belles feuilles si particulières qui dégagent un parfum de fruits cuits.
Les feuilles infusées sont nettement plus foncées, j’y retrouve cette odeur plus boisée et des notes sucrées. A refaire.
Ce soir, c’est avec beaucoup d’émotions que je prépare ces mauvaises herbes, Je m'appelle Théodore liées, je ne sais trop pourquoi, à l’impertinence, j’en ai déjà parlé entre autres ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.fr/2012/01/apres-le-grand-vent-et-le-pu-er-le.html . A côté des saveurs qui composent ce mélange, s’en trouvent d’autres, celles de cette amitié particulière avec une Guerrière que je n’ai rencontré qu’une seule fois et en coup de vent à Tea World mais dont la correspondance si dense m’a tellement enrichie. Je t’en suis vraiment reconnaissante, tu sais à quel point tes lettres m’ont aidée dans des moments plus sombres. Tout a commencé par les paroles d’une superbe chanson… Il y a 3 bols parce que je veux aussi partager ces moments hors du temps avec Guillaume, c’est grâce à lui que nous nous sommes connues… Et cela n’était ni de l’impertinence ni de l’insolence, seulement une très belle chose !  Vous faites tous les deux partie de ma Famille, avec tout ce que cela implique, vous êtes tous deux dans mon cœur.
Tout en savourant ce breuvage symbolique, j’écoute cette envoutante musique que tu connais si bien, c’est ma filleule qui m’a ramené ce CD d’Argentine. Je comprends qu’on puisse tomber amoureuse de ce genre de mélodie, à la fois puissante et tellement nostalgique qui "parle" si bien de l’âme de ton Sud. Aux émotions gustatives s’en mêlent d’autres tout aussi intenses en pensant à tout ce que nous avons partagé.
Les bols sont maintenant vides, la musique s’est arrêtée elle aussi.
 Il reste cet angelot, comme un clin d’œil à tout ce que nous avons partagé au sujet de ces êtres que nous aimons.
Une page se tourne pour toi chère Maria, tu retournes dans ton Sud. Il y a bien sûr de la tristesse, un certain déchirement même, mais aussi un grande page blanche t'attend que tu rempliras d’autres mots forts avec la sensibilité qui te caractérise, Guerrière du Sud, et là-bas tu en retrouveras un autre. Je te souhaite un superbe… automne ! Tu ne t’appelles peut-être pas Théodore, mais tu es de l’or, si, si je le pense vraiment, tu sais ce que je te dois… Et si le Destin le veut, nous partagerons à 2, et même à 3 d’autres bols dans cette roulote qui me fait tant rêver.
Merci de me l’avoir offerte, dès demain elle sera sur ma page FB, comme elle l’est déjà ici comme fond d’écran. Bon vent chère Maria!

dimanche 24 juin 2012

Que dire? ...


Aujourd’hui, j’adapte le choix de mon thé à ce temps d’automne, je ne vais quand même pas me plaindre, on a connu l’été. Un jour d’accord, mais c’est toujours mieux que pas de jour du tout !
Ce sera donc un Yunnan Shen Xian de la Colline d’Or, reconnu par le gouvernement chinois comme l’un des meilleurs thés rouges. Il vient de l’Essence du Thé et a obtenu le premier prix par le Club des Buveurs de Thé de Bretagne, parmi +/ 8 thés après une dégustation à l’aveugle. En le savourant, je pense à ce Club dynamique qui, après avoir fêté ses 10 ans le week-end dernier, est allé ce WE en Suisse. Pour en savoir plus, c’est ici : http://www.clubthe.org/activites-manifs.htm , je suis fière d’en faire partie même si pour le moment la Nomade que je suis est trop sédentaire, je n’ai malheureusement pas le choix… J’ai choisi cette théière et les tasses assorties, j’y tiens beaucoup, j’en ai déjà parlé ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2008/07/la-belle-histoire-dune-thire-relooke.html .Une autre activité avait lieu au Rouge-Cloître, j’espère que le temps exécrable n’a pas pu décourager les mordus. C’était la fête du Rouge-Cloître, mais les tables que nous avions les autres années étaient réservées, seuls Li-Ping et Sanmao ont pu s’installer. J’aurais voulu y aller mais des problèmes domestiques m’en ont empêchée malheureusement.  J’attends des nouvelles avec impatience. Pour me "consoler", j’ai relu les 3 dernières années de cette superbe initiative. http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2011/06/quatrieme-fete-du-au-rouge-cloitre-et.html ; http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2009/06/une-journee-tres-au-rouge-cloitre.html ;http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2010/06/suite-de-ce-week-end-tres-chaud-et-tres.html . De superbes rencontres, de merveilleux souvenirs… Merci à Li-Ping et Sanmao d’avoir initié cela, et mille mercis à Sanmao pour ta proposition, je te tiens au courant.  

samedi 23 juin 2012

La fête des Bateaux-Dragons et un autre Double-Cinq

Il est 6 heures ce matin, heure inhabituelle de lever pour moi mais je dois conduire mon amie à l’aéroport. Le ciel est magnifique et semble promettre une belle journée.
Aujourd’hui, c’est la fête des bateaux-dragons. Cette fête, a lieu le 5e jour du 5e mois lunaire, (le 23 juin cette année) et va conjurer les démons des maladies. Pour cela, certaines pratiques sont nécessaires :

·         la consommation prophylactique de vin soufré (xióng huáng jiǔ, 雄黃酒) — en perte de faveur de nos jours car on a pris conscience qu'il faisait peut-être autant de victimes que les maladies infectieuses qu'il devait éviter ;
  • la confection de petits sachets de tissu (xiāng bāo 香包) remplis d'une poudre censée protéger contre les maladies l'enfant qui le porte au cou ;
  • la décoration de la porte d'entrée avec des herbes protectrices (chāng pú, 菖蒲, et armoise, ài cǎo, 艾草) et l'effigie d'un dieu pourfendeur de démons,Zhong Kui.
La tradition veut que ce jour-là, lorsque le soleil arrive au zénith, l'énergie yang () (celle du couple yin-yang qui est associée à la chaleur et à la lumière) atteigne son apogée. C'est, dit-on, le seul moment de l'année où on peut aisément faire tenir un œuf debout sur sa pointe, jeu auquel se sont exercées avec plus ou moins de bonheur des générations d'enfants chinois. L'eau tirée du puits à ce moment précis serait également dotée de vertus magiques.
Mais la coutume la plus remarquable reste les courses de bateaux en forme de dragons mus par une équipe de rameurs. La légende qui relate l'origine de cette coutume la fait remonter bien avant l'empire, à l'époque des Royaumes combattants (戰國時代). Un ministre du roi de Chu (楚國), Qy Yuan(屈原), poète à ses heures (on connaît effectivement des poèmes qui lui sont attribués), se serait jeté dans la rivière Miluo (汨羅江) de dépit de voir ses conseils négligés et son dévouement au pays mis en doute. Il se serait donc noyé, mais pour pouvoir au moins repêcher son cadavre intact, les riverains qui le tenaient en grande estime auraient jeté dans l'eau du riz emballé dans des feuilles de bambou pour tenir en respect les poissons. On mange encore de nos jours ces feuilles de bambou farcies, appelées zhongi (粽子), pour célébrer la fête.
On pense en général que la coutume des courses de bateaux dragons est originaire du sud du Chang Jiang (長江), et que la légende de Qu Yuan reflète le fait qu'à l'origine la noyade d'un ou de plusieurs participants était requise pour que le rite obtienne le résultat escompté. »
J’ai collationné les informations  sur plusieurs sites Internet qui disent tous la même chose (cela vaut mieux) mais dans les mêmes mots… Quel est l’auteur de base ?... je suis très chatouilleuse à ce sujet. Par contre, je vous renvoie sur le site d’Olivier Schneider qui, avec son talent habituel, décrit aussi cette fête avec de superbes photos. (http://www.puerh.fr/article/zongzi_et_fete_des_bateaux_dragons.htm ). Merci Olivier!
Premier thé du matin, un Dong Ding de chez ThéÔdor. Ce ne pouvait être qu’un Oolong, qui signifie Dragon noir. La légende raconte qu’un jour un passionné de plantes se promenait dans son jardin quand il vit un immense serpent noir qui sortait d’un théier. Il y vit un signe du destin, il cueillit quelques feuilles pour les goûter, il venait d’infuser le premier Oolong.
Je le savoure en pensant à tous ceux qui y sont liés de près ou de loin : ma chère Michelle aux doigts de fée qui a confectionné ce magnifique set ; Guillaume, mon généreux donateur ; les parents de ma chère belle-fille qui m’ont fait découvrir les jardins de ce thé au nom superbe : Brume glacée des sommets ; les cueilleuses évidemment et ceux qui ont transformé les belles. Je pense aussi spécialement à ma petite-fille Sarah, la seule encore en examen, courage ma Zouzou.
Comme on annonce du beau temps, j’infuse à froid un thé vert Danse du Dragon de chez Tchang de Chine.
Parfum dominant de pêche, les fleurs ressemblent à celles de la camomille.
J’ai hâte de goûter cela… si sa saveur est aussi bonne que le parfum qu’il dégage… Après l’aéroport et les courses, retour dans mon cocon.
Un Bi Lo Chun griffé ThéÔdor également.
Infusé à la chinoise cette fois.
Premier ballet aquatique. Joli. et reposant
La première infusion, très pâle, dégage peu de parfum, une saveur fleurie et très légèrement "poivrée".
Deuxième infusion, plus d’agitation dans le verre. Pas de grand changement dans les saveurs.
Le ballet se fait plus lent, les feuilles sont plus développées maintenant.
Par contre la liqueur est plus colorée et la saveur a beaucoup changé, plus végétale et surtout comme légèrement grillée ou fumée. J’aime vraiment ces infusions successives dont la saveur évolue à chaque passage.
Un dernier regard à ces belles qui ont maintenant tout donné, merci les feuilles !
Cet après-midi, le soleil est là, sous un beau ciel bleu avec de beaux nuages blancs.
 Il y a donc le soleil, le thé, la lecture et un bateau. Encore un trésor descendu du grenier, il vient des Seychelles mais je n’ai pas (encore) retrouvé les rames, ce sera sans doute pour mercredi. Et je me plonge une fois encore dans Mythologies et imaginaire du monde chinois, ce livre, magnifiquement illustré, alterne contes, légendes et texte plus informatif, une vraie mine d’or. Je n’ai pas encore tout lu, mais jusqu’ici pas un mot sur le thé… Et je repense à cette fête d’aujourd’hui, appelée aussi Double Cinq.
Mais pour moi, Double Cinq évoque tout autre chose. 10 jeunes filles, pas très "dans le vent" comme on disait alors mais dont les chansons ont marquée la guide que j’étais alors. Ma mémoire me fait défaut mais je me souviens des titres (Viens mon petit gars, Je voudrais aimer, et surtout Ces mains), de bribes de ces chansons et des refrains.
 "Ces mains, ces mains, faites pour travailler demain
Ces mains, enfin, pour rassasier ceux qui ont faim""
pour le refrain.
Et un couplet, qui sans doute m’avait plus marquée que les autres :
"Je tends ces mains à ceux qui en ont besoin
Soif d'amitié, désir de s'épancher
Donner le pain à ceux qui ont froid et faim
Donner l'espoir sans chercher à savoir".

J’ai encore le disque au grenier… Curieuses les méandres de la pensée… je me demande ce qu’elles sont devenues. Après avoir posté ce billet, je terminerai cette superbe journée en me préparant un Tie Kwan Yin, un autre Oolong, une autre belle légende.

jeudi 21 juin 2012

Le jour le plus long...

Platon a dit : « La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée ». Pour le moment la seule audible est le crépitement de la pluie en concert avec l’orage… Le premier jour de l’été, le plus long, cela s’arrose…
J’ai passé une partie de la nuit à revisiter mon enfance en relisant Heidi. Si j’avais complètement oublié certains passages, sans doute ceux que je demandais à ma Grand-Mère de passer…, J’en connaissais par contre encore quelques-uns par cœur, ceux que je lui demandais de me lire, de me relire et me re-relire, parce qu’ils me touchaient particulièrement. Emotion intense pendant que je relisais ces passages, je croyais vraiment entendre sa voix, sensation très étrange, moments de douce nostalgie. Je vénère cette Marraine qui m’a fait vivre des moments si tendres et si doux alors que le quotidien l’était beaucoup moins.
Ce matin, avant de partir, je voulais infuser à froid ce thé vert au jasmin, cadeau de mon amie Ling-ling. Merci ma chère amie, je vais le boire à ta santé, et vivement juillet.
Dès l’ouverture de la boîte, le parfum entêtant de cette fleur qui m’évoque les pays d’Afrique du nord et particulièrement l’Algérie.
Pour le moment, excepté quelques-unes plus hardies qui font le plongeon, les feuilles restent comme collées au couvercle. J’ai hâte d’être libre pour pouvoir déguster cela. Beaucoup de choses à faire m’ont retenue au grenier et à la cuisine.
Mais voilà enfin le moment de la dégustation et de la lecture, sur la terrasse mais pas au soleil.  L’infusion est très parfumée et vraiment rafraîchissante, j’étais pourtant sur la défensive, la rose et le jasmin sont 2 fleurs que je n’aime pas en infusion chaude, elles prennent le pas sur la saveur du thé, je suis donc heureusement surprise. Très bon thé de lecture pour accompagner ce voyage en philosophie.
 Les feuilles infusées ont gardé ce parfum mais plus atténué. Je recommencerai l’expérience. Dès que l’astre se montrera plus qu’aujourd’hui… Comme m’a dit l’autre jour ma chère Fanou, " il pleut tellement souvent dans ce pays que quand il apparaît, il fait tache", j’aime ce genre d’humour…

mercredi 20 juin 2012

Une journée dans LE grenier

Encore une journée mémorable… Au programme pourtant, rien d’excitant,  retour vers le grenier.
Avec celle sans qui rien ne serait possible. Pendant que je me livre à "la routine de l’urne", ma filleule est aussi geek !

Passons à l’essentiel, et désolée de me répéter, LE Yamato kabuse sencha, griffé ThéôDor. Je passe sur les commentaires.
Même sans parole, ce visage en dit long.
De mieux en mieux… Mais fini de "buller" comme on dit du côté de Nantes (= message codé), direction le cadre du jour. Elle m’a d’abord félicitée du pré-tri, elle sait ce que cela me coûte.
Quelques heures plus tard, un petit lunch sur la terrasse de la cuisine.
Manger dehors, quel bonheur, pourvu que ça dure, demain c'est l'été !
Une petite douceur avant de continuer le travail de "Titane".
Et quelques temps plus tard, ce n’est pas encore terminé mais plus aucune place dans la voiture. Des tas de livres (et ce n’est pas encore terminé loin de là) vont maintenant entamer une nouvelle vie ailleurs.   Il y a aussi de quoi passer à la déchetterie. 
Pour mercredi prochain, il y a déjà 4 caisses pleines. Je dois quand même souligner ici qu’un événement incroyable s’est produit : alors que la semaine passée, je n’entendais que : "non marraine, tu jettes", aujourd’hui autre refrain : " Ah non, Marraine, ça te ne liquides pas", elle parlait entre autres du syllabaire dans lequel j’ai appris à lire ! 
La pause syndicale et toxique, j’ai beau lui dire qu’elle pourrait suivre mon exemple, j’ai arrêté du jour au lendemain et je fumais nettement plus qu’elle : 2 paquets de gauloises  ou de gitanes papier maïs + … la pipe. Mais cette impertinente m’a répondu qu’elle arrêterait quand elle sera arrivée au même nombre d’années d’addiction que sa Marraine qui « pour moi est un modèle »… Puce je vais te répéter ce que tu m’as dit un jour quand je t’ai fait une remarque (je ne sais plus sur quoi, il en a eu tellement) : c’est bon que je t’aime sinon je te détesterais ! J'ai commencé à 21 ans, elle ... chez les guides! Et avec Aurore F.,  une de mes anciennes étudiantes, bravo les filles, de mon temps...
Un dernier tête à tête en compagnie du soleil et avec un Milky Oolong, enfin un autre choix.
 Oh ma Puce, merci pour ces moments si riches, merci pour ce que tu es pour moi…
 Parmi mes trésors, un  en particulier m’a émue jusqu’aux larmes… ce livre dédicacé par ma chère Grand-Mère, c’est avec lui que je passerai la soirée. Je suis certaine de retrouver les passages que j'aimais particulièrement, émotions fortes garanties...
Un peu plus récent mais tout aussi émouvant pour moi, ces 2 boîtes… J’en parlerai peut-être plus tard, j’en ai offert 2 semblables à un petit Thomas et une petite Julie, deux adorables jumeaux. A l’époque, ils ont appris par cœur la jolie poésie et me l’ont récitée pour un de mes anniversaires. Thomas a été emporté par la bête, il n’a jamais eu 10 ans. Julie est une jeune adulte maintenant, elle fait des études de médecine et veut devenir oncologue... Je me demande si elle a gardé sa boîte à secrets. Une douce nostalgie qui me fait du bien.