Passionnée par le thé,je souhaite partager cette passion: ce qu'est le thé pour moi, comment j'ai commencé, mes coups de coeur théophiliques, mes rencontres, mes lectures, bref mon quotidien avec le thé
Moi, fille du vent et de la tempête, j’ai passé une grande
partie de la nuit "en famille" sur ma terrasse, bien emmitouflée dans
mes grandes ailes papillon, avec en plus mon coupe-vent à capuche, il tombe des
cordes mais je me sens tellement bien, j’adore les éléments déchaînés et
des tas de souvenirs m’envahissent, entre autres ceux de camps guides sous la
tente quand celle-ci s’est envolée lors d’une nuit comme celle-ci (la chaleur
en plus…) Et je me suis mise à chanter à tue-tête : Hugues Aufray, des
bribes de Bob Dylan, Léonard Cohen, Simon & Garfunkel, Graeme Allwright
pour ne citer que les étrangers! Le dernier week-end de janvier commence très
fort !
J’ai peu dormi mais je me sens dans une forme internationale
et je veux me remettre dans l’ambiance de la nuit et des chansons qui ont
illuminé mon adolescence, j’ai donc choisi Hugues Aufray et son hommage à Bob
Dylan dont il est l’ami. Mon mari a une visite imprévue, je ne veux pas les
déranger, je vais donc petit-déjeuner au calme dans mon cocon.
Au menu,
yaourt au soja, compote de pommes maison à la cannelle et dans la tasse du Temi
griffé Thé-Tea-Cha. Moi aussi j’attends une visite et pas n’importe
laquelle, ma Puce adorée ! Doudou n’étant pas encore prêt nous propose de
le devancer au restaurant. C’est sous une pluie battante que nous nous y
rendons, nous avons attendu plus de ¾ d’heure, papotant de mille choses,
heureuses de nous retrouver puis nous avons commandé chacune une soupe de
poissons, ma Puce travaille cet après-midi...
Le voilà enfin, tandis qu’il
déguste son entrée, nous en sommes au plat principal, ma Puce a choisi des
coquilles Saint-Jacques, crevettes grises sur lit de poireaux et sauce bisque.
Pour moi, ce seront des solettes. Ils papotent joyeusement avec en fond sonore
la pluie battante qui se déchaînent au-dessus de nos têtes sur les vitres de la
véranda.
Nous en sommes au dessert tandis que le Commandant Cousteau
décortique son homard. Et ici fou rire, il me propose de faire emballer les
carcasses pour en faire de la bisque. Sauf que je n’ai toujours pas les casseroles
ad hoc.
MERCI ô ma Puce pour ces moments d’autant plus magiques qu’ils sont
rares, trop rares, la prochaine fois, tout sera préparé maison ! Retour
dans mon cocon avec une envie particulière,
C’est un thé rouge du Yunnan, Dian étant son ancien nom.
Même si les
feuilles compressées donnent envie, je suis étonnée de ne rien sentir.
Par
contre, à peine réveillées bercées par leur mère l’eau,des arômes de terre après la pluie titillent
agréablement mes narines, j’ai hâte d’y goûter.
Les belles se prélassent
dans le fond de la théière,
attendant d’être à nouveau baignées.
Il
est passé 16 heures et le ciel s’est calmé. Envie d’aller m’aérer.
Ce
soir, je ne la ferai pas longue, la nuit passée pèse tout à coup sur mes
épaules mais je veux d’abord épuiser les feuilles,
ce qui est vite fait,
je m’attendais à ce que cela dure plus longtemps. Il faudra que je recommence. Après
une longue nuit réparatrice, je retrouve mon cocon.
Et mes rituels sous un
ciel gris souris.
Thé, ce matin un Jungpana griffé ThéÔdor, en vente chez Cha-Hû-Thé.
Et bien sûr, la musique,
aujourd’hui la Passion selon Händel. Et une pensée pour Jean-Claude, mon
généreux donateur, à très vite cher ami.
Cette "douce jeune fille"
aux notes de muscat me transporte sur les contreforts de l’Himalaya,et fait tant bien à mon âme. Ce voyage
gustatif se prolonge avec ces deux fortunes cookies qui donnent au thé de légères notes de miel. Hier, j’ai
trouvé un message dans ma boîte mail, les casseroles ont pris la route et je
peux même les suivre, sauf que j’ai oublié le mot de passe… Mais cette nouvelle
m’a donné des ailes pour continuer à vider quelques caisses et établir des
menus pour inaugurer ces casseroles. Dernier merveilleux week-end de ce mois de janvier, à
la hauteur des quatre précédents, vive la vie !
Aujourd’hui,
journée de dur labeurpendant laquelle j’ai
remplacé ma femme de ménage grippée sauf que ce qu’elle fait en 4 heures, je l’ai
faite en 8, chacun son métier… Je déteste ce genre de sport mais ce qui m’a
motivée est mon idée saugrenue, ou géniale si j’obtiens les ingrédients
nécessaires pour mon repas fromages de ce soir. Grâce à mon gentil mari, j’ai
pu la mettre en pratique, il est allé me les chercher. Après un potage
courgettes, carottes, oignons rouges, je lui propose de prendre la suite dans
mon salon, mais il refuse, il s’est acheté d’autres fromages (aux truffes entre
autres, chacun ses goûts…) et veut les manger ce soir mais surtout pas avec du
thé ! C’est dans mon cocon que vont se passer les agapes : mise en
place de la table :
le joli bouquet, cadeau de mon mari
le
plateau de fromages, et pas n’importe lesquels : gorgonzola artisanal et
saint-nectaire fermier !
Infusion du Ye Shen Bai Ya, un thé blanc
sauvage du Yunnan griffé Neo-T. Je tremble d’impatience dans l’attente de ce
qui m’attend, des images de dimanche me reviennent évidemment : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/01/encore-un-dimanche-de-tous-les.html
. Vais-je revivre ces plaisirs gustatifs intenses ? Je n’ai pas le même
thé blanc et j’espère que celui-ci s’harmonisera bien avec ce fromage que j’ai
apprivoisé ce jour-là.
C’est l’heure de vérité, et cette vérité-là je l’adore !
J’ai commencé par le thé, plus doux et plus sucré que celui de dimanche, j’ai
un peu peur que la force du gorgonzola domine, mais il était lui-même plus doux
et donc le mariage réussi, dixit mes papilles. Je me régale.
Préparation du
deuxième thé, le Qing Shui Hong cha griffé Les Feuilles vertes.
Et là,
aucune surprise mais beaucoup d’émotions, gustatives d’abord, le prokorn, un
pain multicéréales artisanal ne fait pas la 3 roue du carrosse mais sa saveur
marquée s’harmonise très bien avec le saint-nectaire. J’ai l’impression qu’ils
ont tous les deux des notes de levure, une saveur discrète que j’aime. Tout en
me délectant, je me revois dimanche dernier dans ce lieu de paix où l’esprit du
thé règne en maître. Son âme aussi… Et d’un vagabondage à l’autre, je pense
aussi à demain, mais cela c’est pour tantôt, le temps file tellement vite et
aujourd’hui est passé depuis 15 minutes !
Le ciel a revêtu sa plus
belle parure pour une journée qui sera flamboyante. Mes rituels d’abord :
un thé qui réveille, ce jardin d’Assam griffé ThéÔdor fera l’affaire,
et dans ma période
Malher, je choisis les Kindertotenlieder, interprété de manière magistrale par
Dietrich Fisher-Dieskau à la voix si chaude qui me donne des frissons.
La
journée commence vraiment très bien mais malheureusement mon mari m’annonce qu’il
ne pourra pas m’accompagner à Bruxelles malgré son envie "et pas question
de décommander, tes petites-filles seraient déçues". C’est donc un peu
inquiète que je me rends dans "ce trou à rats" comme l’a baptisée,
une de ces dernières trouvailles, un homme tout en nuances qui a la prétention
de devenir président des USA… Ce grand intellectuel se serait tu s’il avait su
que le rat était sans doute le plus intelligent et le plus rusé des animaux…
Me voici rue di Bailli, devant UNAMI, cette maison de thé que j’aime et où je
ne vais malheureusement plus que rarement
et pourtant… J’y ai rendez-vous
avec nos trois petites-filles ENFIN réunies.
Lili et Mimi, encore
sérieuses, étudient attentivement la carte des tentations.
En attendant
Sarah, un petit Matcha frappé.
Jamais deux sans trois, à vous mes chéries,
vos projets, vos rêves. Et la méditation...
Menu végétarien of course.
Des raviolis gouteux
que l’on trempe soit dans une sauce soja soit une aigre-douce
accompagné d’un
Genmaïcha
et suivis de buns toujours aux légumes.
Ce voyage sensoriel
au pays des saveurs est ponctué d’échanges chaleureux entre ces trois belles
jeunes filles tour à tour sérieuses puis espiègles, elles ont gardé leur âme d’enfant.
Le dessert à présent
avec notamment la boule de coco fourrée aux cacahouètes.
Et une rawette comme on dit chez nous: les fameuses perles de dragon
qui ont sur elles
un effet tout à fait bizarre, elles sont prises d’une
hilarité
difficile à maîtriser, elles font vraiment plaisir à voir.
Et
pourtant, pas une goutte d’alcool, seulement du sésame noir...
Quel
magnifique moment vous m’avez fait vivre mes chéries. Il ne manquait que votre
grand-père.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, c’est l’instant des
adieux, le trio ne sera bientôt plus qu’un duo pendant quelques mois. Super
Zouzou s’envole mardi prochain pour New York pour faire un stage de graphiste
qui complètera sa formation de la Cambre. Encore une belle expérience! Bon vent ma chérie, tu vas encore t’enrichir
là-bas, et c’est certain nous resterons en contact !
Je propose aux
deux "petites" (qui sont plus grandes que moi en taille) d’aller
prendre un autre thé à deux pas d’UNAMI. Très
mauvaise idée vu l’accueil reçu, manifestement on dérangeait j’ai été vraiment
choquée ! Ou bien vous fermez votre boutique pendant que vous mangez mais
si ce lieu reste ouvert, la moindre politesse est d’être accueillant, c’est
peut-être l’odeur entêtante du café qui provoque ce comportement… Je n’ose pas
imaginer ce que sentent et goûtent les thés baignés dans ces odeurs, très
fortes. Et bizarre comme a dit une de mes petites-filles, ça ne sentait pas que le café, vous avez dit Eden?... Je ne mettrai plus jamais les pieds ici. Nous sommes ressorties mais je
ne voulais terminer cette rencontre de cette manière,
direction donc vers
ce lieu de gourmandises et d’accueil chaleureux. Sur les tables
immaculées, comme un avant-goût de printemps…
Dans les tasses, thé pour
Mimi,
Jus de pommes chaud au gingembre et à la cannelle, pour Elisa et moi, une vraie découverte, et bien sûr LA spécialité de la maison. Encore des moments chaleureux
et touchants.
Ici aussi il est à présent temps de nous quitter mais pas pour
longtemps, vous restez encore en Belgique… jusqu’à Pâques petites veinardes.
Grâce à vous, j’ai pris un grand bain de Jouvence, MERCI à vous trois, à
refaire absolument. Je vous embrasse, je vous aime.
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