samedi 29 avril 2017

Adieu avril... sans regret!

Avril, premier mois du printemps, vit ses derniers jours et je ne le regretterai pas! Depuis quelques jours, pas de doute, l'hiver fait une nouvelle offensive, la dernière j'espère... 
Ce jeudi, ciel bleu blafard, 
gelée blanche au sol ! 
Dans la tasse, une tisane d'artichaut pour changer un peu et faire du bien à mon foie. J'en parle ici entre autres :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/02/jadore-les-annees-bissextiles.html. Je le savoure en pensant à mes généreux donateurs et à ce qui m'attend cet après-midi : froid dehors, chaleur dans mon cœur... Mais avant cela, les courses. 
A mon retour, je suis accueillie par un beau ciel bleu 
qui me pousse à admirer de près l'azalée japonica qui commence à s'épanouir, 
celle-ci par contre, plus timide ou plus prudente... se fait encore prier. Le temps d'aménager un peu mon salon, je pense à Carine Amery mon invitée qui ne va pas tarder, et les souvenirs abondent : notre première rencontre, il y a des lustres, à Paris chez
Terre de Chine ; nous nous étions toutes les deux inscrites à un atelier sur les Pu Er... Puis nous nous sommes revues plusieurs fois en Belgique, entre autres ici lors d'un tea time, ou ce qu'il en est resté de la veille: http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/09/encore-une-journee-de-pur-bonheur.html, c'est à cette occasion-là qu'elle était venue me présenter son projet, qui a connu des débuts difficiles mais depuis lors, LA réussite. Ou encore là: http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/09/un-festival-des-thes-particulier-celui.html. Des rencontres, il y en a eu bien d'autres mais je ne les ai pas retrouvées. 
Nous savourons le bonheur de nous retrouver devant une tasse de
Yunnan, le cadeau de Maryse, le thé idéal par ce temps maussade. 
Carine a le talent de décrire avec des mots précis ce qu'elle sent et goûte, un vrai « nez » et un palais très aiguisé, j'admire ! 
Le désormais traditionnel fortune coockie. 
Un petit passage en Chine avec
L'Empire du thé que Carine parcours en connaisseuse... Elle l'aura bientôt. Et avec une deuxième théière de thé chinois (encore merci Maryse), elle m'emmène cette fois à Darjeeling et au Sikkim d'où elle revient les yeux remplis d'étoiles, elles sont passées dans les miens ! Merci pour toutes ces émotions partagées, ces bonnes nouvelles, le Darjeeling va enfin avoir ses lettres de noblesse après le moratoire imposé par certains technocrates européens à la solde des lobbies. Nous avons aussi parlé Fromage et Thés, j'en reparlerai très bientôt... 
Avant de repartir, le "devoir". MERCI chère Carine pour ces moments si riches et à très vite. 
Oh oui, il y aura d'autres aventures, d'autres découvertes, d'autres rencontres. 
Et encore un MERCI pour ce
Giddapaharte, j'ai hâte de découvrir ce thé que je ne connais pas encore, mais ce que tu m'en as dit m'a déjà fait saliver 
et je reconnais avec admiration de quelle belle façon tu le décris. 
Je me dépêche d'aller engraisser les jardinières avec les Belles consommées cet après-midi, 
le temps de saluer Cupidon et les première gouttes tombent. 
Ce matin, je suis allée faire une partie de mes courses chez
Oxfam, il n'y a pas que du riz, du quinoa, des épices et des noix de cajou... Ce gallinacée commence à me faire aimer mon signe astrologique chinois... c'est de l'artisanat indonésien. 
Il fait très frisquet, j'ai de quoi me réchauffer avec ce
Kyo-Bancha.
Des effluves fortes de feu de bois s'échappent de cette belle kyushu, me chatouillent les narines 
avant d'enchanter mes papilles. 
Je retrouve mon cocon habité après une douce nuit réparatrice. 
J'aime ce ciel dont la belle tache lumineuse est comme une promesse d'espoir. 
Tandis que je savoure ce
Yunnan Golden Pearls, un fou rire, le coq se prend pour un pic... 
En déposant les Belles dans les pots de fleurs, un bouton de pavot est prêt à éclore, 
on dirait une énorme abeille prête à butiner. Comment ne pas être amoureuse de la Nature ?
Toujours mes marottes : admirer le ciel en prenant un bon bol d'air, 
choisir une théière, y infuser ma drogue en pensant à mes trois Dragons : d'eau, de feu et de terre 
et enfin savourer ce reste de
Keemun en pensant particulièrement à mon petit Dragon d'eau dont j'ai reçu des photos ce matin :
salut petit Dragon de mon cœur, 
en balade avec papa,
les devoirs 
et la cuisine avec maman. 
En vacances à Lombok, 
petit veinard, c'est dans cette île qu'on fabrique des théières particulières
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2008/06/ma-thire-lombok.html et là entre autres : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2011/01/les-jours-se-suivent.html.
Petit Georges et le sport : le foot, 
arbitre de tennis, 
escalade pour n'en citer que trois. 
Après l'effort le jus d'une noix de coco fraîche... 
Last but not least...
De la Belle Île au pays du Matin calme 
en attendant Catherine, ma coach en déchiffrage des modes d'emploi des appareils ménagers super sophistiqués !
Nous savourons d'abord ce
Daehsen Nokcha en papotant de choses et d'autres mais surtout de thé, et... de fromage ! Merci chère Catherine, j'ai fait des exercices pratiques après tes explications. Réussite, tu es une excellente prof, à samedi. 
Un passage sur ma terrasse 
pour constater qu'il fait doux, 
assez du moins pour "travailler" dehors avec dans la tasse cette tisane d'artichaut qui soulage mon foie. Je reprends la lecture de ce livre insolite qui a sur moi des effets bizarres... C'est sensuel un livre, tous les sens sont sollicités : la vue qui fait saliver rien qu'en regardant la couverture, le toucher en caressant le papier, l'odorat en humant l'odeur de l'encre d'imprimerie toute fraîche, l’ouïe quand on fait tourner les pages, mais aussi... le goût ! Non, je ne mange pas le papier, mais je "vis" ce que je lis, et comme il y est beaucoup question de lait, que je déteste, j'ai eu un début de nausée j'avais l'impression d'avoir le goût de ce breuvage dans la bouche... 
Petite diversion grâce à ce faisan déchaîné, je me demande bien pourquoi. Je passe donc tout ce qui concerne le lait mais je ne perds pas une ligne qui parle des thés.
Le ciel commence à s'assombrir, 
et la température a chuté en moins d'une heure, retour dans mon cocon. Ce soir, des nouvelles de ma pèlerine de sœur : 
sur le chemin de Compostelle aussi... 
Elle pose ses bâtons un moment contre ce joli lavoir circulaire
avant d'arriver au Puy-en-Velais. MERCI Vince pour tes récits d'un voyage si spécial, tu me fais rêver, j'en redemande et, si c'est possible, un petit selfie serait un plus ! C'est ici que je clôture ce mois d'avril, demain il achèvera sa route et la météo annonce un temps superbe... 
Et le mois de mai promet d'être flamboyant, et de très bien commencer... Au pied, Bobby!
Nouvelle Lune... Mich, j'ai pensé à toi, la pleine lune, c'est pour le 10...


1 commentaire:

cecile a dit…

Je compatis vraiment : il y a quelques années, notre chaudière nous a lâchés au début de l'automne (un automne très froid, bien sûr !), et nous avons dû attendre début janvier pour qu'elle soit remplacée...
Quant à la perte de l'odorat et du goût, une personne de mon entourage l'a vécue pendant plusieurs années suite à une infection virale. Autant dire que la vie n'avait plus autant de saveur, au propre comme au figuré. Heureusement, cette souffrance a disparu maintenant, et elle apprécie d'autant plus les saveurs et les parfums. Celui du thé en particulier !

Je souhaite que la suite de 2017 soit plus douce que le début !