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dimanche 20 août 2017

Je n'ai plus de mots...

Que dire de ce week-end ? Au risque de me répéter, j'ai encore tutoyé les étoiles ! Samedi, préparation du frugal repas de ce dimanche, j'ai dû revoir le menu prévu, bien plus élaboré au départ, parce que je me suis entaillé l'index droit. Impossible donc de m'en servir. 
Ce dimanche dès mon réveil, mes rituels à commencer par un passage sur ma terrasse pour admirer le ciel et cette nature sans laquelle je ne peux pas vivre. 
Mon thé du jour, le
Balasun grand cru 2017
créer une ambiance à la fois chaleureuse et très zen, à l'image de ce que j'attends de cette journée très particulière 
avant un moment de méditation en savourant ce nectar. Et une pensée pour ces cueilleuses qui actuellement sont sans travail, j'espère pour elles que ça ne se prolongera pas, de quoi vont-elles vivre ?... 
Retour sur la terrasse, ma tasse à la main; l'air est assez doux, j'espère qu'on pourra dîner dehors. 
La table est dressée, mes invitées peuvent arriver. Après un thé d'accueil, un
Baisen karigané cha infusé à froid, nous passons à table. 
Pour commencer, un velouté à la betterave : betteraves bio, fromage de chèvre frais et bio et lait de quinoa. Le plus : du
25 décembre Laponic noir, j'espère que cet essai sera transformé... Ce fut le cas, même mon mari a adoré ! 
Pour suivre, du quinoa au
25 décembre Laponic vert, des œufs (évidemment bio) au thon et aneth, tomates et concombres . 
Pendant quelques très petites minutes, on n'entendit plus que le bruit (discret) des mandibules, puis les langues se délient surtout celle de mon mari. Mes invitées ont aimé et se sont resservies, mon mari pas, il se réserve pour le dessert... Sauf qu'il n'y en a pas ! 
En voyant sa déception, je vais chercher LE sachet, il y aura des scones pour le goûter. 
Nous nous dirigeons alors vers un petit coin du
Yunnan... dans mon salon bleu-thé, je n'en parlerai pas aujourd'hui, l'émotion est encore trop forte, ce que je peux déjà dire, c'est que nous avons vraiment pénétré au cœur de l'Âme du Thé. Interrompues par le retentissement d'une cloche qui a fait sursauter Anne-Marie. Carine est descendue voir ce qui se passait, elle est revenue hilare avec le message de mon mari : "la récréation est terminée, c'est l'heure du goûter", cela ne m'a pas fait rire, nous étions à des années lumière de ces contingences matérielles... 
Dans la théière,
Earl Grey royal, le thé préféré de mon mari. 
Un moment d'émotion forte pour moi en dressant la table, 
il y a une semaine exactement j'étais au paradis chez
Picorette d'où j'ai ramené les scones et quelques confitures artisanales griffées Raphaël http://www.confitures-raphael.fr
Merci cher François, tes scones ont été vraiment appréciés, j'aurais dû en ramener bien plus, de l'avis unanime ils avaient un goût de trop peu, et mon mari de me dire que je pouvais retourner à Granville ! Inutile de te dire que ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde... 
Tandis que nos voisins de table parlent de ... voitures, leur passion commune, Carine complète mon livre d'or, j'ai hâte de lire cela. 
Il est temps à présent de nous quitter, pas pour longtemps mais c'est une autre (belle) histoire ! MERCI à vous deux pour ces moments hors du temps dont je parlerai demain en espérant que mes pauvres mots pourront traduire ce que nous avons vécu, l'indicible... 
En ouvrant mon PC, un autre BONHEUR : un mail et 2 mots :
on arrive
. Et la bouille de fripouille ! Tandis que les parents préparent les cartons 
petit Dragon se livre à son activité préférée... 
avec son air facétieux, si craquant. 
Dans 4 jours, tu t'envoleras dans un autre avion, 
j'ai HÂTE de vous revoir mes chéris, je n'aurai plus longtemps à attendre! C'est ainsi que se termine une week-end comme je les aime, MERCI LA VIE
 

jeudi 17 août 2017

Le Bonheur est dans le thé, pas dans le nettoyage

Après 2 jours consacrés à des tâches qui m'épuisent rien que d'y penser, à des années lumière de ce que j'aime vraiment (mes amies savent de quoi je parle...), aujourd'hui je me retire dans mon cocon pour retrouver mon âme. Et des souvenirs encore très présents, qui le resteront très longtemps encore : après avoir passé 3 jours au Paradis, il est impossible d'oublier ces moments hors du temps qui redonnent à la vie tant de bonheur et d'éclat... 
Parmi les trésors ramenés de là-bas, cette boîte Marienbad. Dès que j'ai vu ce nom, c'est le visage de Delphine Seyrig qui m'est apparu, l'héroïne d'un film qu'à l'époque j'avais adoré, L'année dernière à Marienbad. Je ne me souviens absolument pas du nom des acteurs par contre mais bien du lieu et de cette atmosphère très particulière qui se dégageait du film, alors très diversement apprécié, il y a des gens qui sortaient de la salle avant même la fin de la projection... 
L'ambiance créée, reste à choisir le breuvage, 
ce sera le deuxième Darjeeling ramené de chez Picorette dont les belles feuilles, entre le vert et un camaïeu de bruns, dégagent un parfum très frais. 
Tandis que l'eau chauffe pour les magnifier, un petit passage sur ma terrasse, sous un ciel tout gris qui commence à se vider, à part le cri strident des corneilles, aucun autre bruit que les clochettes en bas qui tintinnabulent, le vent s'est levé.
Bien au chaud dans mon cocon qui embaume, je m'apprête à découvrir ce Castelton first flush 2017. Je suis curieuse de savoir s'il va me plaire, il y a quelques années, j'avais déjà bu du Castelton d'été conseillé par Le Palais des thés comme étant
"un des plus prestigieux jardins de Darjeeling" mais il ne m'avait pas emballée, loin de là, une astringence trop prononcée, une saveur âcre, comme s'il avait vécu, et pas bien ! D'ailleurs, s'il n'y avait pas eu les grèves là-bas, je n'en aurais pas acheté... Celui-ci avait une saveur fleurie, un goût agréable et frais, même si, comparé au Balasun... Tandis que je savoure ce breuvage dont je me méfiais pourtant, mon esprit se balade à nouveau : Marienbad ne m'évoque pas seulement le film, mais aussi une chanson de Barbara, j'ai ses disques seulement en vinyle, et malheureusement, je ne me souviens plus vraiment des paroles, seulement quelques bribes : "Un cygne noir portant rubis au col (...) Un Apollon de porphyre et d'ébène (...) Je me souviens de vos yeux de jade là-bas à Marienbad (...) Un dieu de lune inca (...) Je me souviens de vous, à Marienbad". Moi, je ne me souviens pas de l'air non plus, mais dans mon souvenir, c'était plus une chanson récitée comme une mélopée que vraiment chantée sauf le refrain... Il faut vraiment que je me rachète une platine, j'ai des trésors qui dorment au grenier ! Je prépare une deuxième théière de Castelton et d'un souvenir à l'autre, c'est une chanson d'Anne Vanderlove qui me trotte en tête : "Qu'on me laisse à mes souvenirs, qu'on me laisse à mes amours mortes, il est temps de fermer la porte, il se fait temps d'aller dormir (...)" Mais pourquoi celle-là en particulier, Ballade en novembre ? Le temps sans doute, il fait froid, gris, pluvieux et cafardeux. Ah, l'esprit quand on le laisse vagabonder, c'est nostalgique et très doux... Mais il est temps pour moi d'atterrir et de descendre pour préparer le dîner. Et là LA bonne surprise, mon mari me propose d'aller manger au restaurant, mais au Toucan de mer à Bruxelles, j'aurais accepté si c'était par ici mais je n'ai aucune envie d'aller dans cette ville polluée et bruyante. J'avais un peu peur de le décevoir mais il m'a simplement demandé si cela ne me dérangeait pas qu'il y aille seul, MERCI Doudou ! Retour dans mon cocon, 
Dans la théière, le Baisen Karigamé, au parfum et à la saveur en accord parfait avec le temps. 
Il accompagnera la finalisation du repas de dimanche. Un petit carnet bleu pour noter les courses à faire.
S'il m'a accompagnée chez Picorette, j'avais oublié de quoi écrire, j'ai donc craqué pour ce beau porte-mine en forme de crayon griffé Astier de Villatte, que j'avais initialement acheté pour annoter Ma vie à Paris François m'a offert la gomme parfumée, un cadeau de plus... Si ces 3 objets, indissociables d'une théière de thé, ont vraiment leur place dans ce lieu d'excellence,
j'ai été estomaquée de trouver ce liquide qui, certes, est utile pour laver les tasses et les soucoupes, je ne m'attendais pas à le trouver dans ce salon de thé si cosy. 
Curieuse comme je suis, j'ai lu l'étiquette et ce que j'y ai trouvé m'a convaincue : "Respectueux de l'environnement, il prend soin des mains, de la belle vaisselle et des objets précieux (...)"
. Il restera ici, je ne serai plus obligée de descendre la vaisselle pour la laver, il paraît que je suis folle à lier, dixit mon mari. Folle, évidemment, mais à lier, il n'est pas né celui qui essayerait ! La théière est vide, ma to do list rédigée, j'ai envie d'une omelette avec de vrais œufs of course. A part mon cocon, la cuisine est mon deuxième lieu préféré... sauf quand elle est sous eau, tout le contenu du lave-vaisselle s'est vidé sur le sol ! L'eau était poisseuse et ne sentait pas bon, j'ai mis près de 2 heures pour tout nettoyer, cassée, je me suis étendue sur mon lit, et me suis endormie, je sens que ce soir je ne la ferai pas longue. Malgré cet accident, j'ai passé une merveilleuse journée plein d'émotions et de douce nostalgie, MERCI la VIE

lundi 14 août 2017

Retour sur terre

Après 3 jours divins passés au PARADIS, il me faut un temps d'adaptation au retour sur terre... C'est le temps des souvenirs émus, d'une douce nostalgie aussi. 
Pour opérer une transition sans trop de difficulté, je déballe une partie de mes trésors 
et tout de suite une première image m’apparaît, et un sourire rétrospectif, les autres clients faisant la file, dite en France la queue... J'en reparlerai demain. 
Tandis qu'infusent les Feuilles de Baisen Karigané cha, un petit arrêt sur ma terrasse, à la recherche de l'Astre de la nuit, absente ce soir, mais ce n'est rien, j'ai tutoyé les étoiles pendant ces 3 jours, même la journée... 
Il y a longtemps que je n'avais plus de bâtons d'encens parce que je les veux naturels et artisanal et ce n'est pas facile à trouver, j'en avais repéré chez Oxfam mais leur odeur m'avait dérangée. Et dire qu'hier, j'ai failli passé à côté, j'en dirai plus dans mon prochain billet. 
J'ai les larmes aux yeux en redécouvrant les saveurs de ce thé grillé (ou torréfié?), d'abord celle des céréales et d'abricots secs puis des notes boisées, ce bonheur simple, quelle émotion ! Je n'avais plus l'habitude de préparer moi-même ce breuvage, pendant 3 jours, j'ai été servie avec l'assurance qu'il serait comme je l'aime!
Envie de retourner sur ma terrasse, mon bol à la main, tout est calme, pas un souffle de vent, les oiseaux couchés, je n'entends plus que mon cœur battre très fort en repensant à ces rencontres qui m'ont bouleversée, MERCI, vous me manquez déjà mais j'ai ramené de quoi me consoler... un certain temps ! Méditation sur le BONHEUR de vivre des moments intenses au pays de l'AMITIE...