Un premier juillet flamboyant!

 

Mais déjà les 3 derniers jours de juin le furent, comme de beaux prémices : le 28, en pensant très fort à un lieu magique, Picorette à Grandville dont c’est aujourd’hui la réouverture après transformations que j’ai hâte de découvrir, j’ai repris ma voiture pour aller faire des courses chez Séquoia à Waterloo en vue du repas du 29 (et surtout acheter un Jazz Max que j’ai hâte d’utiliser mais ce sera pour plus tard; merci Catherine pour ce tuyau!). En effet 

c’est le premier repas que je prépare, très simple parce que j’ai encore des douleurs. 

Après cela, Œil de Dragon a un plan, 

aller à la chasse aux limaces et aux escargots "parce qu’ils mangent tes belles fleurs Nanny". 

Mais ô miracle aucune en vue, "ils ont eu peur de moi hein Nanny"… J'ai évidemment confirmé!

Heureusement que je ne suis pas allergique parce que les delphiniums ont pénétré dans mes narines, ce qui a fait rire petit Georges. 

C’est pas tout cela mais on n’a pas encore lu aujourd’hui, et cette activité est sacrée (pour mon plus grand bonheur !.

Un petit rayon de soleil et voilà le petit Prince incognito sur la terrasse, une vraie star! Puis séance de foot avec son papa pendant que je mets la table pour le souper. 

Petit Dragon découvre la tête de moine "qui ressemble à une fleur" et tout de suite la question qui tue : "pourquoi ça s’appelle une tête de moine ?" On cherchera activement la réponse pour la prochaine fois. 

Au-revoir Nanny, bisou et à samedi. Le 30, journée très calme et rendez-vous avec le neurologue qui donne son feu vert pour quelques activités tout en sachant qu’il faut y aller progressivement, la myéline ne s’est toujours pas entièrement reconstituée… 

Alors pour fêter cette résurrection, je mets à exécution un plan que j’ai en tête depuis début juin dont je rêve, qui m'a aidée à tenir pendant ces semaines cauchemardesques: direction Namur et le Fossé fleuri. 

Mais ma patience est mise à rude épreuve…  Accueillie à la gare par un grenouille verte de mes amies (= message codé…) qui m’y conduit en droite ligne.  

Et en chemin, une belle devanture très appropriée à cet "été"… Espérons que ce soit vrai! 

Nous voici enfin au 45 c’est dans cette maison classée du 18^ème siècle que se situe Le Fossé fleuri, thés d’hier et d’aujourd’hui. J’étais déjà émue en arrivant et bien plus encore au moment de rédiger ce billet, je ne vais donc pas tout dire ce soir d’autant que je dois à nouveau taper à 2 doigts, juste de quoi mettre le thé à la bouche, et quels thés ! Le site, encore en construction, vous donnera déjà un petit aperçu : www.lefossefleuri.be  

Dès l’entrée, nos yeux éblouis ne savent où se poser. 

La première partie est consacrée aux thés ThéÔdor,  la seconde aux thés Pu Er griffés Olivier Schneider. C’est là aussi que l’on peut déguster les trésors mais j’en reparlerai en détails dimanche. 

Je ne peux terminer ce billet sans parler de l’âme de cette maison d’exception, Martine 

dont je bois les paroles avant de les coucher sur le papier. 

Mille mercis chère Martine pour ces longues heures passées dans ce lieu hors du temps dont je reparlerai, ceci n’est qu’une mise en bouche ! Et merci à toi aussi chère Mich pour nos beaux échanges infusés de thés et d’amitié, on se reverra très vite j’en suis certaine!  Comme chaque fois que l'émotion m'envahit, mes mots sont bien faibles pour transcrire l'indicible...