Sur les chemins du thé japonais, première partie

 Dernière lecture de cette année, comme un beau point d’exclamation, 

et un très beau début de la nouvelle par sa relecture, déjà ! Dans la théière, un Soba Cha, une de mes premières et ce mug, pas très pratique. 

Dehors, et depuis le jour de l’an, le soleil ne s’est pas montré 

Et la lune non plus d’ailleurs. Voilée, cela passe encore mais invisible, non ! Murata Shuko, l’auteur de cette phrase, un des fondateurs du chanoyu, l’explique : "Ainsi sa préférence pour une lune légèrement voilée que la splendeur de son plein éclat exprime parfaitement la recherche d’une beauté subtile et retenue". (Page 25). Ce qui m’a d’abord séduite, ce sont les aquarelles, tout en nuances qui correspondent bien à l’esprit japonais, du moins celui des buveurs de thé. 

Et après ce sont ces petites phrases 

en tête de page 

peut-être une belle façon pour moi d’essayer d’apprivoiser cette langue d’autant que Valérie, qui le parle parfaitement, nous donne quelques clés (en bas de la 5^e page). Ce qui suit sera forcément incomplet, je reprendrai seulement ce qui m’a touchée à la première lecture, soit parce qu’elle m’évoquait des souvenirs forts, soit de l’étonnement. 

Un des souvenirs les plus forts ou plutôt deux est cette phrase que Staf m’a calligraphiée lors d’une rencontre mémorable : http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2014/08/ichigo-ichie-chaque-rencontre-est-unique.html. Et l’autre, ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2017/08/ichi-go-ichi-he.html. Et un bonheur ne vient jamais seul, 

un coup de fil est venu illuminer cette journée sans lumière, précisément d’une amie figurant dans un des deux billets, elle se reconnaîtra ! Tout émue, je repense à ce beau proverbe japonais : "Un mot gentil peut réchauffer trois mois d’hiver"

Envie d’un Matcha que je prépare avec des gestes précis en songeant à mes Amis qui m’ont tellement donné 

Le deuxième est tout aussi réussi,

je suis entièrement dans l’instant, au cœur de l’âme du thé, MERCI à vous ! Je reviens au livre et parmi les choses étonnantes, pages 72 & 73, 

sous le vocable, "Assurez-vous de vous amuser!" cet artiste japonais représenté en Europe par la galerie Pierre-Marie Giraud à Ixelles, 

crée des pièces improbables qui m’ont interloquée… Je m’abstiendrai de dire à quoi elles m’ont fait penser, et cela ne m’a pas amusée. 

Je préfère et de très loin le classicisme raffiné de mes chawans, en les prenant en mains avec reconnaissance, j’ai l’impression de mettre mes mains dans les leurs, de communiquer avec l’âme de ces artistes … 

Je vais m’arrêter ici pour cette fois, malgré le brouillard, je dois m’adonner" à des tâches moins réjouissantes à commencer par les courses, la suite sera pour bientôt.