En ce premier jour des saints de
glace, pas question d'aller se promener, le ciel est menaçant, il
souffle un vent à décorner les bœufs.
Les arbres tanguent
comme s'ils avaient trop bu, et même ce massif de rhododendrons
commence à vaciller.
J'ai rendez-vous avec une Sonia affamée
dans un petit coin de Chine pour parler des trésors du ... Japon.
Heureusement, c'est jour de marché à Braine-l’Alleud, elle ne
tombera pas d'inanition.
Plaisir de nous retrouver devant un
Gyokuro
pour
elle, un Sencha
pour
moi.
Grosse déception, la température de l'eau ! Nous
attendrons donc pour le boire, mais malgré un traitement brutal, les
feuilles infusées que nous avons goûtées, sont de qualité,
espérons que le breuvage le soit également. En attendant, nous
préparons l'atelier.
Belle surprise, à température maintenant
le Sencha
est
délicieux, saveur typique de ces thés japonais.
Reste à passer
commande.
En plus de ces 2 thés, il y aura aussi du Genmaïcha
et
bien sûr du Matcha.
Il reste à peaufiner le texte.
Le ciel est redevenu comme je
l'aime mais il y a toujours de fortes bourrasques de vent, ce que
j'aime !
Avant de commencer le travail, de quoi avoir
l'esprit clair.
Un moment de méditation et de partage en pensée
avec mon généreux donateur parcourant les plantations où poussent
ce breuvage divin. Ces merveilleux iris cueillis en rentrant sont
japonais, tandis que le rhododendron est également originaire de
Chine et du Japon.
Ce ne sont pas des cerisiers (sakura) bien
sûr, mais l'Hanami, l'admiration des fleurs peut s'appliquer au
rhododendrons aussi, je suppose. Et le petit Bouddha, cadeau de ma
chère Cathy illustre bien mon état d'esprit en ce jour particulier
où j'ai reçu le plus merveilleux des cadeaux (= message codé...).
Et maintenant, après ces moments magiques et ces intenses émotions,
au travail. Et une paire d'heures plus tard, j'ai terminé.
Ma
récompense sera un Thé
de Kyushu griffé
ThéÔdor.
Il ne m'en reste qu'un fond de boîte de l'année dernière mais
bientôt un tout nouveau arrivera du pays du Soleil levant,
sélectionné avec amour par l'Insolent parisien. Et grâce à ce
poêlon, je vais le transformer. Je l'utilise régulièrement pour
mes "vieux" thés, je me rappelle avec nostalgie ma
première rencontre avec cet ustensile magique:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/11/eh-oui-jai-encore-tutoye-les-etoiles-ce.html.
Encore merci cher Olivier, chacune de nos rencontres me laisse des
souvenirs impérissables.
D'agréables et très caractéristiques parfums commencent à envahir mon
cocon
en même temps que la fumée qui se dégage du poêlon.
Les belles commencent à changer de couleur, il faut bien les
surveiller pour qu'elles ne brûlent pas.
Voilà le résultat,
reste à infuser ces belles feuilles aux couleurs de l'automne.
Belle couleur de ce Hojicha
maison
très réussi, et une saveur de pain grillé et des notes entre noisette et
châtaigne. Encore un merveilleux dimanche fait de rituels et de moments forts, il y en aura beaucoup d'autres en ce mois de mai.
3 commentaires:
Jusqu'ici, je sens ces bons parfums grillés!
Bizzzzz parisiennes ( j'y ai fait ma provision des derniers Darjeeling théodoriens ;-) )
Coucou, ça fait longtemps que je n'arrive plus à te lire, c 'est trop petit pour moi, mais je regarde les images comme les enfants biz
@ Marie-Aline: c'est vrai que c'est magique, j'ai l'impression d'être une alchimiste... Si tu le souhaites, on pourrait aller chez Tamayura quand nous serons ensemble à Paris.
Darjeeling "théÔdoriens" mais encore? Lesquels? Figure-toi que sur les conseils d'Olivier, j'ai torréfié le Tumsong de printemps, émotions gustatives!
@ Fab: ça alors! Je vais en tenir compte pour mon prochain billet, tu aurais dû me le signaler. Maia avec mon nouveau PC, je peux agrandir (ou diminuer) le texte comme sur les tablettes et tu en as une, essaie donc et dis-moi
@ vous deux: bonne fin de soirée, bons thés, biz et j'espère à très vite, Strasbourg me manque...
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