Après
3 jours difficiles, je retrouve calme et sérénité. Mais je dois
freiner fortement la consommation d'excitants, y compris le thé, ce
qui est difficile pour la tout-ou-rien que je suis, mon cœur a
montré ces derniers temps des signes inquiétants. De plus, je ne
vois pas le rapport entre chute de tension et thé, je dirais au
contraire que la théine aurait un effet bénéfique puisque - et les
moines bouddhistes en connaissent un rayon depuis des siècles - elle
éveille sans exciter... Et comme une promesse est une promesse, je
vais essayer d'être raisonnable même si ce mot ne fait pas partie
de mon vocabulaire. L'été retrouvé va m'y aider, infuser les thés
à froid diminue le taux de théine. Et puis il reste une roue de
secours : les tisanes et infusions de fruits.
Ce samedi soir, après une journée merveilleusement ensoleillée, le ciel se couvre, j'espère qu'il pleuvra cette nuit, les plantes en ont un cruel besoin. Il y a quelques jours, mon mari a rapporté cette curieuse boîte, Infusion en tige griffé Le bénéfique de la sauge sauvage ... en tiges. Très joli d'aspect, elle ne dégage cependant aucun parfum, pourquoi alors que la sauge "domestiquée" est, elle, très odoriférante. Que va donner cette infusion dont la couleur jaune-soleil donne envie ? Beauté du travail artisanal fait de longue patience... Je pense à celle des Chinoises qui tressent les feuilles de thé en enfermant à l'intérieur un trésor floral : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2008/08/les-ths-sculpts-patience-et-savoir.html Saveur douce, légèrement sucrée mais ne ressemble pas à celle de notre sauge. Les sonorités de la harpe achèvent de m'apaiser. Après deux passages, je veux voir de quoi sont composées ces tiges qui ne ressemblent en rien aux feuilles de sauge d'ici, il faudra que j'aille voir sur un site botanique à quoi ressemble la sauge sauvage. Après une longue nuit, je m'apprête à vivre une journée très calme en me livrant à mes passions : lecture, musique : beaucoup et thé un peu moins... malheureusement et très temporairement ! Je n'aurai rien à faire, mon gentil mari m'invite au restaurant. Il a dû pleuviner cette nuit mais ce ciel gris très gris en a encore en réserve. Pour bien commencer la journée, je choisis ce Thé des Princes griffé ThéÔdor mais que j'ai retrouvé avec bonheur à Le Fossé fleuri, ma boîte était vide depuis belle lurette. Je revois avec émotion ces petites boules enrobées de ginseng, témoin lui aussi d'un savoir-faire ancestral, j'en parle entre autres ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/12/resurrection-merci-la-vie.html J'ai hâte de savourer cette première infusion dont les boules odorantes sont à peine ouvertes. Émotions gustatives évidentes, et cela ne fait que commencer. Les infusions s’enchaînent, les belles commencent à s'ouvrir mais elles ont encore beaucoup à donner... Je me régale, j'avais oublié cette saveur acidulée comme du miel sur mon cœur... Elles semblent à présent tout à fait développées, les dernières infusions étaient d'ailleurs plus effacées. Je tente un énième passage, plus long, la liqueur devient acajou et les feuilles d'un beau camaïeu entre brunâtre et vert olive foncé. Après un repas à la Laguna au bord du lac de Genval, me revoici dans mon cocon. Le ciel est toujours aussi gris mais un peu plus lumineux, le crachin désagréable s'est arrêté. J'ouvre enfin ce petit sachet brun qui contient un trésor griffé Olivier Schneider et acheté à Le Fossé fleuri. Voici ce que l'on doit savoir de ce thé rare : "Le Ye Sheng Bai Ya est un thé blanc chinois primeur récolté à la main par l'Ethnie Laru . Cueilli sur de grands théiers sauvages qui poussent dans les forêts de Nan Mei à près de 3000m d'altitude...dégustation inédite pour tout amateur de thé blanc, pauvre en théine notes douces et végétales avec des arômes acidulés, prédominance fruitée de figuier". Je l'infuse en théière transparente pour observer ces bourgeons qui font penser à des céréales. Et quasi toujours de cette manière-là pour voir l'eau se colorer : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/01/jour-apres-jour-le-toujours.html. Première infusion terminée, je transvase la liqueur dans cette jolie Princesse, l'extase peut commencer en compagnie des notes du pipa, je suis au nirvana. Troisième passage, avec moins d'eau cette fois. J'essaie de croquer un bourgeon mais c'est trop coriace et sans lus aucun goût... Changement de musique, mais toujours autant de douceur comme dans le bol, même si les notes acidulées sont plus intenses. Un beau week-end finalement, je me répète La vie est pleine de petits bonheurs, et aussi d'UN GRAND, mais celui-là est un message codé...
Ce samedi soir, après une journée merveilleusement ensoleillée, le ciel se couvre, j'espère qu'il pleuvra cette nuit, les plantes en ont un cruel besoin. Il y a quelques jours, mon mari a rapporté cette curieuse boîte, Infusion en tige griffé Le bénéfique de la sauge sauvage ... en tiges. Très joli d'aspect, elle ne dégage cependant aucun parfum, pourquoi alors que la sauge "domestiquée" est, elle, très odoriférante. Que va donner cette infusion dont la couleur jaune-soleil donne envie ? Beauté du travail artisanal fait de longue patience... Je pense à celle des Chinoises qui tressent les feuilles de thé en enfermant à l'intérieur un trésor floral : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2008/08/les-ths-sculpts-patience-et-savoir.html Saveur douce, légèrement sucrée mais ne ressemble pas à celle de notre sauge. Les sonorités de la harpe achèvent de m'apaiser. Après deux passages, je veux voir de quoi sont composées ces tiges qui ne ressemblent en rien aux feuilles de sauge d'ici, il faudra que j'aille voir sur un site botanique à quoi ressemble la sauge sauvage. Après une longue nuit, je m'apprête à vivre une journée très calme en me livrant à mes passions : lecture, musique : beaucoup et thé un peu moins... malheureusement et très temporairement ! Je n'aurai rien à faire, mon gentil mari m'invite au restaurant. Il a dû pleuviner cette nuit mais ce ciel gris très gris en a encore en réserve. Pour bien commencer la journée, je choisis ce Thé des Princes griffé ThéÔdor mais que j'ai retrouvé avec bonheur à Le Fossé fleuri, ma boîte était vide depuis belle lurette. Je revois avec émotion ces petites boules enrobées de ginseng, témoin lui aussi d'un savoir-faire ancestral, j'en parle entre autres ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/12/resurrection-merci-la-vie.html J'ai hâte de savourer cette première infusion dont les boules odorantes sont à peine ouvertes. Émotions gustatives évidentes, et cela ne fait que commencer. Les infusions s’enchaînent, les belles commencent à s'ouvrir mais elles ont encore beaucoup à donner... Je me régale, j'avais oublié cette saveur acidulée comme du miel sur mon cœur... Elles semblent à présent tout à fait développées, les dernières infusions étaient d'ailleurs plus effacées. Je tente un énième passage, plus long, la liqueur devient acajou et les feuilles d'un beau camaïeu entre brunâtre et vert olive foncé. Après un repas à la Laguna au bord du lac de Genval, me revoici dans mon cocon. Le ciel est toujours aussi gris mais un peu plus lumineux, le crachin désagréable s'est arrêté. J'ouvre enfin ce petit sachet brun qui contient un trésor griffé Olivier Schneider et acheté à Le Fossé fleuri. Voici ce que l'on doit savoir de ce thé rare : "Le Ye Sheng Bai Ya est un thé blanc chinois primeur récolté à la main par l'Ethnie Laru . Cueilli sur de grands théiers sauvages qui poussent dans les forêts de Nan Mei à près de 3000m d'altitude...dégustation inédite pour tout amateur de thé blanc, pauvre en théine notes douces et végétales avec des arômes acidulés, prédominance fruitée de figuier". Je l'infuse en théière transparente pour observer ces bourgeons qui font penser à des céréales. Et quasi toujours de cette manière-là pour voir l'eau se colorer : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/01/jour-apres-jour-le-toujours.html. Première infusion terminée, je transvase la liqueur dans cette jolie Princesse, l'extase peut commencer en compagnie des notes du pipa, je suis au nirvana. Troisième passage, avec moins d'eau cette fois. J'essaie de croquer un bourgeon mais c'est trop coriace et sans lus aucun goût... Changement de musique, mais toujours autant de douceur comme dans le bol, même si les notes acidulées sont plus intenses. Un beau week-end finalement, je me répète La vie est pleine de petits bonheurs, et aussi d'UN GRAND, mais celui-là est un message codé...
2 commentaires:
Je suis bien contente de te lire :-)
J'ai bien envie de goûter le thé "prince.." Ca y est déjà oublié le nom ( le bocal de poisson rouge a encore rétréci )
N'oublie pas de me le rappeler quand nous nous verrons :-)
Gros Bizouille et fais attention á toi
Mich
@ Mich, mon poisson rouge préféré...: merci pour ton commentaire très toi! A propos de notre revoyure, cela tient toujours pour vendredi en 8... j'ai une vague idée du lieu où tu pourrais déguster le THE DES PRINCES!
Bisou à toi, bons thés et à très vite
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