Après
ces voyages de vendredi d'où j'ai ramené des trésors, après une
matinée de corvées de tous ordres, je me pose enfin dans ce paradis
où s'attarde l'été.
Bleu, bleu, le ciel est bleu-soleil,
et sur ma terrasse, il fait chaud,
c'est le temps de la
découverte de ce Lapacho
griffé
Le
Fossé fleuri infusé
à froid depuis hier. Avant même d'y goûter un parfum prononcé
d'agrumes chatouille mes narines, la saveur est acidulée avec des
notes de vanille, c'est très agréable en bouche, si en plus c'est
thérapeutique...
C'est l'intérieur de l'écorce qu'on gratte si
j'ai bien compris, les morceaux d'orange lui donne un plus
aromatique, je ne sais pas si les "copeaux" nature
dégage la moindre odeur.
La température continue à grimper
mais une très légère brise empêche d'âtre accablé, de toute
manière je supporte la chaleur quand il y a de l'air. Et j'en
profite au maximum, tant pis pour ma main...
Infusé à froid
également Petite
Ourse dont
j'ai pu remplir à nouveau l'écrin vendredi !
Et pour
accompagner ce nectar, des douceurs aux agrumes
à la texture
assez particulière, ils sont bons, s'accordent bien avec Petite
Ourse
mais ils sont trop sucrés pour moi.
Ce soir, retour dans mon
salon bleu-thé pour préparer un autre trésor : le Oolong
au lotus dont
le procédé de fabrication est décrit ici :
http://www.theodor.fr/fr/thes-verts-parfumes/209-blue-oolong-lotus.html
, est
cela faisait aussi un bail que je n'en avais plus, j'ai hâte d'être
transportée...
aux accents reposants de cette douce musique.
Infusion dans cette jolie théière vietnamienne, temps
conseillé 2 à 3 minutes à 80°. Je retrouve bien les saveurs que
j'aime, mais elles sont comme atténuées, même la couleur n'est pas
aussi jaune soleil comme dans mes souvenirs, j'attribue cette
différence aux paramètres conseillés
et je prépare une
deuxième infusion à 85° pendant 4 minutes. Et là, c'est parfait
pour moi, et je retrouve cette belle couleur or : émotion
gustative intense, le bonheur est dans le thé ! Et je repense à
ce si patient processus de fabrication, j'imagine les doigts de fée
des cueilleuses qui vont déposer précautionneusement les bourgeons
dans ces magnifiques fleurs de lotus si symboliques là-bas : "Un
"Jardin retiré" dans la campagne vietnamienne d’une beauté
extraordinaire. Il s’agit d’un Blue Oolong, un Wulong du Vietnam
qui porte dans ses origines la protection évidente des cieux.
A
l’instar de nombreux autres thés, (...) les bourgeons sont
récoltés dans les premières heures de la journée et préservés
ainsi jusqu’au soir où ils sont déposés, poignée par
poignée, dans chaque fleur de Lotus qui embellissent les lacs de
la plantation.
Au matin, à la rosée, refermées sur elles-mêmes durant la nuit, les fleurs se redressent fièrement, et rendent aux cueilleurs le thé qui s’est ainsi laissé parfumer de leurs fragrances, après avoir été conservées comme un trésor. Délicat, long en bouche, d’une douceur absolue, ces parfums associés à la noblesse d’un Oolong offrent un nectar que l’on se doit de déguster". Je me souviens aussi avec émotion de la première fois que j'ai découvert ce thé si particulier, je l'avais à l'époque préparé en zhong : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/06/moments-forts-et-surprenants-dans-la.html . J'avais été très étonnée par la différence de couleur entre les feuilles sèches, torsadées et d'un vert très foncé, ma laissant pensé à un degré important de fermentation, et celle des feuilles infusées, d'un vert beaucoup plus intense qui fait penser à une oxydation plus faible. Mais ce soir je pense surtout au bonheur profond que j'éprouve à chacune de mes préparations, un cérémonial, un rituel qui ont permis de faire découvrir à l'hyperkinétique que j'étais alors les bienfaits de se poser et de se recentrer sur l'essentiel. Ce dimanche matin, je me suis réveillée aux aurores, presque en même temps que le soleil, l'âme en paix après un merveilleux rêve réunissant les deux êtres que je chéris le plus au monde, c'est cela le mystère de ce monde onirique et fascinant : ils ne se sont jamais rencontrés mais ils marchaient main dans la main comme un enfant et son papa dans le désert, je les suivais des larmes de bonheur dans les yeux en pensant au petit Prince... C'est tout naturellement que j'ai choisi ce Thé des Princes et cette musique, d'une autre voie celle du thé, commencée il y a bien longtemps déjà et qui ne finira jamais. Infusé ce matin dans cette petite théière si symbolique qui me fait penser à d'autres Dragons... J'aime la saveur particulière de cette infusion que je ne peux pas vraiment définir, mais l’important c'est d'aimer... J'avais rendez-vous avec mon amie Catherine dans un lieu improbable que je fuis d'habitude, le bruit, les odeurs nauséabondes de malbouffe, les objets hideux exposés à la vente, très peu, j'ai horreur de cela pour moi mais c'était la seule manière de se voir vu ses horaires surchargés ! Surprise et plaisir aussi de rencontrer Pascal G., un (très) ancien étudiant... Je ne suis cependant pas revenue les mains vides, quelques spécialités provençales et surtout ces épices, je sens qu'elles n'arriveront pas à leur date de péremption ? surtout celles-ci...! Malgré ce ciel très menaçant, j'ai encore espoir de m'installer sur ma terrasse. Malheureusement, le temps d'infuser à chaud cette fois le Lapacho, une pluie battante a contrecarrer mes plans, J'ai eu juste le temps de ramener le plateau et son contenu mais pas le thermomètre, tant pis, il prendra son bain. Je ne prends pas le temps d'essuyer le plateau, j'ai envie de goûter ce mélange chaud. Délicieux, je vais en commander et demander à Martine de me l'amener mercredi si "on" (oui je sais c'est un pronom indéfini et impoli comme on me l'a appris mais les noms qui s'y cachent sont une surprise) n'a pas le temps de passer d'abord dans ce lieu de perdition choisie ! Pour accompagner ma lecture, ces fameux chocolats tellement différents de ceux que nous connaissons ici, épicés, noirs et pourtant je les aime ! Et à propos de ce livre, petit par la taille mais grand par son contenu : érudit et drôle à la fois ! J'en reparlerai lors d'une longue journée d'hiver quand, à part me livrer à ma drogue liquide, je le reprendrai page par page pour vous livrer ce qui m'a étonné, fait réfléchir, beaucoup rire aussi. Le sujet, mille fois traité, l'a été ici de manière très personnelle, originale, j'ai encore appris, et en profondeur... La pluie a cessé mais le ciel n'a pas encore tout donné, la nature lui dit merci, moi pas d'autant que la température a dégringolé sous les 10° et il est à peine 18heures. J'aurais bien passé la soirée avec le Nanmei Ye Sheng Bai Ya un Pu Er, l'un de mes trésors ramenés vendredi mais mon mari souhaite que nous passions la soirée ensemble, au programme La grande vadrouille que je connais par cœur mais le spectacle sera dans la salle ! Un très beau premier week-end d'automne avec ces voyages au pays de l'excellence, des saveurs subtiles et des belles rencontres !
Au matin, à la rosée, refermées sur elles-mêmes durant la nuit, les fleurs se redressent fièrement, et rendent aux cueilleurs le thé qui s’est ainsi laissé parfumer de leurs fragrances, après avoir été conservées comme un trésor. Délicat, long en bouche, d’une douceur absolue, ces parfums associés à la noblesse d’un Oolong offrent un nectar que l’on se doit de déguster". Je me souviens aussi avec émotion de la première fois que j'ai découvert ce thé si particulier, je l'avais à l'époque préparé en zhong : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/06/moments-forts-et-surprenants-dans-la.html . J'avais été très étonnée par la différence de couleur entre les feuilles sèches, torsadées et d'un vert très foncé, ma laissant pensé à un degré important de fermentation, et celle des feuilles infusées, d'un vert beaucoup plus intense qui fait penser à une oxydation plus faible. Mais ce soir je pense surtout au bonheur profond que j'éprouve à chacune de mes préparations, un cérémonial, un rituel qui ont permis de faire découvrir à l'hyperkinétique que j'étais alors les bienfaits de se poser et de se recentrer sur l'essentiel. Ce dimanche matin, je me suis réveillée aux aurores, presque en même temps que le soleil, l'âme en paix après un merveilleux rêve réunissant les deux êtres que je chéris le plus au monde, c'est cela le mystère de ce monde onirique et fascinant : ils ne se sont jamais rencontrés mais ils marchaient main dans la main comme un enfant et son papa dans le désert, je les suivais des larmes de bonheur dans les yeux en pensant au petit Prince... C'est tout naturellement que j'ai choisi ce Thé des Princes et cette musique, d'une autre voie celle du thé, commencée il y a bien longtemps déjà et qui ne finira jamais. Infusé ce matin dans cette petite théière si symbolique qui me fait penser à d'autres Dragons... J'aime la saveur particulière de cette infusion que je ne peux pas vraiment définir, mais l’important c'est d'aimer... J'avais rendez-vous avec mon amie Catherine dans un lieu improbable que je fuis d'habitude, le bruit, les odeurs nauséabondes de malbouffe, les objets hideux exposés à la vente, très peu, j'ai horreur de cela pour moi mais c'était la seule manière de se voir vu ses horaires surchargés ! Surprise et plaisir aussi de rencontrer Pascal G., un (très) ancien étudiant... Je ne suis cependant pas revenue les mains vides, quelques spécialités provençales et surtout ces épices, je sens qu'elles n'arriveront pas à leur date de péremption ? surtout celles-ci...! Malgré ce ciel très menaçant, j'ai encore espoir de m'installer sur ma terrasse. Malheureusement, le temps d'infuser à chaud cette fois le Lapacho, une pluie battante a contrecarrer mes plans, J'ai eu juste le temps de ramener le plateau et son contenu mais pas le thermomètre, tant pis, il prendra son bain. Je ne prends pas le temps d'essuyer le plateau, j'ai envie de goûter ce mélange chaud. Délicieux, je vais en commander et demander à Martine de me l'amener mercredi si "on" (oui je sais c'est un pronom indéfini et impoli comme on me l'a appris mais les noms qui s'y cachent sont une surprise) n'a pas le temps de passer d'abord dans ce lieu de perdition choisie ! Pour accompagner ma lecture, ces fameux chocolats tellement différents de ceux que nous connaissons ici, épicés, noirs et pourtant je les aime ! Et à propos de ce livre, petit par la taille mais grand par son contenu : érudit et drôle à la fois ! J'en reparlerai lors d'une longue journée d'hiver quand, à part me livrer à ma drogue liquide, je le reprendrai page par page pour vous livrer ce qui m'a étonné, fait réfléchir, beaucoup rire aussi. Le sujet, mille fois traité, l'a été ici de manière très personnelle, originale, j'ai encore appris, et en profondeur... La pluie a cessé mais le ciel n'a pas encore tout donné, la nature lui dit merci, moi pas d'autant que la température a dégringolé sous les 10° et il est à peine 18heures. J'aurais bien passé la soirée avec le Nanmei Ye Sheng Bai Ya un Pu Er, l'un de mes trésors ramenés vendredi mais mon mari souhaite que nous passions la soirée ensemble, au programme La grande vadrouille que je connais par cœur mais le spectacle sera dans la salle ! Un très beau premier week-end d'automne avec ces voyages au pays de l'excellence, des saveurs subtiles et des belles rencontres !
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