Un mois d'octobre morose... jusqu'à aujourd'hui!

 Que dire de ce mois d'octobre si ce n'est que l'automne s'en est emparé et cette année, on ne peut pas parler d'arrière saison au sens littéral de la prolongation de l'été ! Mes neurones, qui fonctionnent à l'énergie solaire, s'en ressentent... et pourtant, il faut qu'ils s'activent : 

je suis obligée de me séparer de mon appareil vintage, il ne se recharge quasi plus.

Heureusement, Marc, mon mentor a une patience d'ange et un don réel pour initier la dure de comprenure que je suis ! Il n'y a jamais eu autant de PC dans ce lieu sacré... Il me reste à apprivoiser cette machine, et ce n'est pas gagné : pour le faire fonctionner, il faut caresser cet engin, je suis pourtant très tactile mais pas avec ça ! Il a aussi mis mon PC en conformité avec mon nouveau distributeur, j'ai quitté Proximus après des ennuis à répétition et des contacts nuls avec les "collaborateur" de cette institution. Depuis ces rats ont bloqué ma boite mail et je ne parviens plus à lire les blogs que j'aime (Kris, si tu me lis, désolée...)  Sur les conseils de Marc, je me suis abonnée à Orange, quelle différence d'accueil... et de prix ! 

Ciel gris encore et toujours, remède : un délicieux Lapsang Souchong. Et Mahler pour accompagner cette dégustation. 

De la cuisine, le ciel a bien changé, un peu de lumière, enfin ! Cela fait du bien au moral. 

Je me suis réveillée aux aurores, ce qui est plutôt rare à cette saison... 

Et une envie de... Genmaïcha ! En savourant ce nectar, je pensais à tous le moments, heureux, si forts, cela m'a fait tant de bien. Les jours se suivent, monotones, lourds, je commence à ne plus supporter cet isolement, j'ai besoin de retrouver une vie sociale, de contacts réels, pas à distance. Je n'arrive plus à me raisonner, je sens que l'univers se referme sur moi, je ne suis certainement pas la seule, je sais mais... je ne pensais jamais que cette sale bête serait aussi résistante, c'est ce qui m'a fait tenir jusqu'ici, mais maintenant je commence à avoir peur de cette pandémie que personne ne parvient à maitriser, comment est-ce possible ? 

Je ne supporte plus ce ciel plombé, et cette routine qui ne me convient pas. 

Seul "ciel bleu" dans cette grisaille, mes rituels, thé et lecture ou musique. 

Ce matin, un ciel toujours aussi gris, si j'étais seule, je resterais sous ma couette ! Mais mon devoir m'appelle, direction les courses, c'est le temps des potages et des plats mijotés. A mon retour, passage par la boite aux lettres et là, une merveilleuse surprise : une grande enveloppe kraft venue d'Anvers, je me sens pousser des ailes ! Le temps de ranger mes victuailles et je file dans mon salon. 

L'enveloppe contient un Kyobancha griffé La cave à thés à Marseille ! Cathy m'avais parlé de sa rencontre chaleureuse avec Lorène Millet. Et aussi une jolie carte remplie de mots bleu turquoise. Je suis tellement émue, très touchée par ce beau geste d'amitié...D'abord, créer l'ambiance avec un matériel ad hoc, la plante de Cathy qui n'arrête pas de pousser, et la Musique du Silence. Tout en savourant ce breuvage particulier à la saveur fumée comme j'aime mais douce qui me fait penser à un Hojicha, je repense à nos nombreuses rencontres, elles me manquent tellement... Une chose encore, c'est incroyable, chaque fois que je regarde ce ciel uniformément gris, je pense à ma chère Cathy dont les neurones fonctionnent comme les miens. Sans cette magnifique surprise, il n'y aurait plus eu de billet avant longtemps, encore MERCI chère Cathy, je te revaudrai cela !