mardi 3 février 2009

Entre très bonne et moins bonne surprise, le Jukro du lendemain...

Je suis impatiente de découvrir à quoi ressemble ce fabuleux Jukro après une nuit d’infusion. Me réserve-t-il encore quelques surprises gustatives ? Eh bien non, il a (presque) tout donné hier ! La liqueur est devenue beaucoup plus pâle, légèrement trouble aussi, pourquoi ? Pour mon palais trop peu performant, il ne goûte pratiquement plus rien. Ah si Alain, Soïwater, Thomas avaient été ici, j’aurais aimé les entendre décrire ce qui n’est pas de l’eau mais pour moi plus du thé non plus… Ils auraient sans doute parlé de cette minéralité qui m’est encore étrangère. (Merci à toi Alain pour ton mail si instructif qui m’a entre autres fait découvrir cette nouvelle notion). Par contre, j’aime assez l’ombre sur cette photo comme une ébauche de Yin et de Yang. LA bonne surprise maintenant, c’est que ma petite théière sent encore ce fameux chocolat viennois comme ils disent là-bas ! Et que nous nommons cacao. Je vais maintenant laisser sécher les feuilles pour voir ce que devient cette si agréable odeur. J’ai hâte de recommencer cette dégustation et de la faire partager avec des nez et des palais confirmés, je pense à Li-Ping et Sanmao, à Fanou, à Olivier et Muriel… A quand ?

3 commentaires:

T.alain a dit…

Bonjour Françine...
Nous aurions sans aucun doute trouvé la même chose que toi...même si le palais s'exerce et devient sans doute un peu + discriminant...ça reste le thé qui fait le gout et non pas l'inverse...de + les "thés du lendemain" m'ont souvent déçus parce que l'on a + les "couches" gustatives des infusions précédentes...la "couche" ranimant l'effet gustatif précédent...

Soïwatter a dit…

Bonjour Francine...

Ah les thés du lendemain, c'est toute une question.
J'ai eu de bonnes expériences avec des oolongs, particulièrement les Dong Ding de Stéphane et certains aTGY. Une dernière infusion de Dong Fang Mei Ren, oublié après 15 minutes d'infusion et redécouvert le lendemain matin m'a mis en émois face à une puissance aromatique et un bouquet...
J'ai aussi eu de grandes désillusion, et même pour des thés de très grande qualité: insipides, ou bien alors trop astringent, trop amer, trop lourd, sur des Shan Lin Shi par exemple.
Je n'ai jamais essayé sur des thés rouges, et je ne tenterais jamais l'expérience sur des pu ehr. Allez donc savoir pourquoi! ;)

Mais tu dis toi même que le thé était arrivé à bout de force après ses douze infusions. Peut-être faut-il être un peu indulgent, et ne pas demander l'impossible, même à un Jukro (douze infusions sur 4 grammes; t'imagine le travail de ces pauvres feuilles! Dans quel était est-on après 43 minutes de hammam...)

Peut-être qu'Alain a raison avec sa théorie des couches, ou bien alors, le lendemain, on aborde le thé sous un tout nouvel angle, comme un nouveau thé, et nos papilles pas encore réveillées au thé ne peuvent pas prendre toute la mesure que cette infusion peut offrir.

Francine a dit…

@ Alain: moi par contre, j'ai déjà eu de bonnes surprises avec des thés abandonnés toute une nuit, d'où ma (petite) déception! Mais comme dit Laurent, il ne faut pas exagérer, ces feuilles ont déjà tellement donné!
@ Laurent: pour une fois (et sans doute la seule!), je te donne le conseil d'essayer avec le Pu Er, je parle d'expérience, voir le billet du 15 janvier dernier... Je suis curieuse d'avoir ton compte rendu...