Les guillemets du titre indiquent qu’il s’agit d’une citation, celle de ma filleule à qui je demandais ce qu’elle mettrait… Je l'ai connue plus créative... mais c'est quand même bien résumé!

Mais commençons par le commencement, le petit-déjeuner pris à l’hôtel.

Puis notre première étape.

Et avant même d’entrer, Véronique était déjà toute frétillante,

elle n’avait encore rien vu ! Nous sommes accueillies par Olivier Leclerc qui nous propose un festival de saveurs.

Dans ses œuvres, Olivier et le
Matcha. 
Et les petites gâteries qui l’accompagnent.

Olivier et le
Sencha.
Le festival continue avec le
Genmaïcha. 
Viennent ensuite le Seigneur
Gyokuro et le
Hojicha, Véro est aux anges, et moi aussi bien sûr.

Comme elle ne se tient plus, je lui propose d’aller visiter le sous-sol.

L’espace réservé au Chanoyou, et l’espace bien-être, le domaine de Claudine.

Celle-ci nous explique en quoi cela consiste.

Je n’ai pu résister à la tentation et décide alors de revenir en fin d’après-midi.

Eh oui, tout arrive… mais c'est bon pour une fois hein Puce!

Le festival se termine par un
Oolong de Darjeeling, très fleuri.

Il est temps maintenant de quitter ce lieu magique pour un autre. Nous reprenons donc le métro et là, l’impensable : la porte s’est refermée sur mon bras, la fulgurence de la douleur à fait jaillir des larmes, c’est à moitié groggy et soutenue par ma Puce que j’arrive accueillie chaleureusement par le cher Vivien.

Le plaisir que je lis dans les yeux de ma chère filleule me réconforte un peu, mais le mal reste trop présent.

Je souris pourtant en la voyant heureuse.

Je la laisse immortaliser ce lieu.

Elle y reviendra, j’en suis certaine. Nous devions nous quitter ici, elle avait rendez-vous avec une amie mais elle a refusé de me laisser seule reprendre le métro et m’a raccompagnée jusqu’à Saint-Placide avant de refaire le chemin inverse ! Il paraît que j’avais "une sale tête". Je me demandais d’ailleurs si je n’allais pas renoncer à ces soins. Claudine m’a proposé d’essayer quand même et c’est avec une certaine appréhension que j’ai accepté. Les premiers moments ont été difficiles, j’étais tendue et j’avais peur. En même temps, je me disais que cela ne pouvait pas être pire. C’est alors que le "miracle" s’est produit. Non je n’exagère pas, j’ai découvert la Fée Claudine. Combien de temps suis-je restée dans cet état ? 5 minutes ? Une heure ? L’éternité ? Je ne sais, le temps n’existait pas, je vivais intensément le moment. Des pensées très douces m’envahissaient, je pensais à ma famille du thé, j’aurais voulu qu’ils partagent cela. Le mal lancinant avait pas disparu mais ce qui restait était maintenant très loin, je me suis dis que si je devais mourir aujourd’hui, j’avais eu une idée des paradis… (Et pourtant, je n’y crois pas, je préfère vivre intensément la vie présente avant de redevenir une poussière d’étoile). Après l’essence du thé, les sens du thé ; merci chère Fée pour ces moments magiques. En remontant une surprise m’attendait mais j’en parlerai quand j’aurais déballé ce cadeau, merci déjà au généreux donateur qui se reconnaîtra… Pour terminer ce "soin" , un thé.

Et (évidemment) pas n’importe lequel !

En le dégustant, je pense à "mon" club, encore le rappel de moments intenses à Nantes, Paris, Strasbourg, Bruxelles, j’espère un jour pouvoir assister à cette superbe initiative.

Les feuilles superbes me transportent dans ce jardin où j’imagine d’autres doigts de fée.

Je me laisse tenter par ces scones, la clotted cream et la gelée de groseille accompagné d’un thé glacé que je reconnais immédiatement, c’est celui qui était servi chez l’Artisan de saveurs, grosse émotion, merci Patrick, c’est avec bonheur que j’ai retrouvé Niel qui perpétue ces émotions gustatives ici. Maintenant, je savoure mon bonheur en espérant avoir traduit le plus fidèlement possible ces moments indicibles… Il me reste à digérer ces émotions, et je repense à cette jolie phrase inscrite sur le sac de Zen Zoo:
" Autour d'une tasse de thé, savourez les douceurs de la vie"...