Ce matin, rendez-vous avec Pascale et Pascal dans la salle à manger de cette sympathique maison d’hôte pour prendre le petit-déjeuner. Nos chemins se séparent juste après mais très momentanément : mes complices s’en vont visiter la cave historique des hospices de Strasbourg, tandis que moi les superbes moments vécus hier en alimentant mon blog.
Nous avons rendez-vous dans ce lieu mythique à midi, dans quel état vais-je les retrouver ?
C’est une incontournable étape gastronomique et en les voyant arriver j’ai tout de suite vu qu’ils avaient été raisonnables.
Un coup d’œil à la carte et le choix est vite fait, ce sera une choucroute de poissons créée ici il y a exactement 40 ans.
Un vrai régal que nous accompagnons d’un petit vin blanc. Chacun lève son verre pour remercier Françoise d’avoir été notre guide pendant ce séjour.
Et quelle guide ! Cette "régionale de l’étape" connaît sa vile comme personne
et nous fait partager sa passion.
Les conversations sont comme chaque fois animées et les sujets très variés.
Si l’unanimité s’est faite autour du plat,
il n’en fut pas de même
pour ces petites choses sucrées.
il y en a eu pour tous les goûts…
Et tous les appétits. Mais pourquoi je pense tout à coup à Eric? ...
Il va falloir digérer tout cela, direction le pont Sainte-Madeleine
pour une promenade au fil de l’Ill.
Tous sur le même bateau pour constater une fois encore à quel point cette ville est belle et riche de petites et grande histoire. Avec une question restée en suspens, en quoi consistait exactement ce "stage des galériens" ? Pendant 1h10, bercés par l’Ill, nous admirons le savoir-faire des bâtisseurs de ces maisons si typiques dont seul le rez-de chaussée est considéré comme immeuble, les étages sont eux des bien meubles parce qu’ils sont démontables et peuvent être déplacés "facilement "!
Des cygnes sur la berge et des cigognes en l’air, à l’approche de l’Orangerie, j’en avais vu en nombre lors de précédents séjours. Etape gastronomique, étape culturelle, et le thé dans tout cela ? Il arrive, nous avons rendez-vous avec Nikosan, j’ai hâte de le rencontrer, je l’avais raté de peu à Nantes. Il nous accueille à notre descente du tram, si ce n’est pas la classe cela ? Cela commence fort.
Nous voilà maintenant tous, comme en prière autour de cette table couverte de si belles petites choses.
Beaux objets, qui font augurer d’un breuvage qui le sera autant.
Il nous propose 2
Tie Kwan Yin, le premier cueilli dans le Fujian en 2009, le 2e sera un
Tie Kwan Yin de 1985, torréfié à Taiwan.
Nikosan réchauffe à présent ces petites théières
Puis il transvase l’eau dans ces récipients blancs, joli contraste. Echanges sur les perceptions gustatives, on retrouve tout à fait les caractéristiques d’un Tie Kwan Yin.
Après 4 infusions, notre hôte nous parle de ces feuilles, assez grandes et régulières.
Un dernier regard sur ces feuilles infusées qui ont réjoui nos papilles en manque de thé depuis le matin !
A présent, le TKY torréfié, très foncé et déjà odorant.
Ici aussi nos palais nous renvoient des perceptions différentes, pour Pascale odeur de Havane et pour moi compote d’abricots légèrement brûlés.
Notre hôte nous parle ensuite de son beau projet : vente de thé sur Internet, pas n’importe quels thés mais ceux de petits producteurs.
Nous admirons les sachets qui les contiendront, bravo l’artiste !
Avant de nous quitter, nous avons la surprise de recevoir un petit cadeau, entièrement fait maison, merci Nikosan pour cette belle rencontre, je te souhaite tout le meilleur.
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