Ce matin, après une longue et douce nuit réparatrice, j’ai découvert du bonheur via cette machine communément appelée PC. Et entre autres le long commentaire de Framboise sur mon blog relatant notre escapade à Andenne. Une phrase particulière m’a touchée :
"Au Japon, il se dit qu'un chawan dont on ne sert pas, perd son "seimei", sa vie !" Puis j’ai découvert le si gentil mail de Fortunato…
Le choix du thé de ce matin était donc tout trouvé.
Avant de préparer le
Matcha,
j’ai regardé ce bol particulier
sous toutes ses coutures.
En déposant délicatement cet or vert, je pensais à l’artiste qui a créé ce Chawan, à celui qui a taillé cette cuillère à thé. Mais aussi à Olivier, qui m'a initiée à cette pratique, un jour d'octobre chez Tamayura...
L’or vert s’est maitenant transformé en mousse et je le porte avec émotion à mes lèvres, je bois ce nectar à la santé de ceux qui m’ont donné l’idée de ce thé si particulier que j’ai mis du temps à apprivoiser, à moins que ce ne soit le contraire ?
Je n’ai pas de CD de Koto, mais cette superbe musique taiwanaise le remplace.
Le bol est vide à présent et je me replonge dans ce superbe livre dont j’extrais cette phrase qui résume si bien l’esprit du Chawan :
"C’est dans l’esthétique du dépouillement et de l’observation généreuse du rythme des choses que l’artiste-artisan puise l’essentiel de ses rimes. Le thé est, au Japon, nourriture de l’âme autant que du corps". C’est vrai que quand, à l’émotion gustative se mêle l’émotion esthétique, l’harmonie s’installe, et avec elle la paix et la sérénité… Rythme du thé, rythme du temps... Bonheur d'un thé partagé...
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