samedi 8 septembre 2012

D'une maison de thé... au commissariet de Police!

J’attendais ce jour avec impatience ! Après un délicieux Tumsong griffé ThéÔdor, un tour de jardin - il fait magnifique – direction Bruxelles.
Et pas n’importe où, je ne présente plus Cha Yuan. J’y retrouve avec joie cette ambiance particulière, je suis la première j’ai donc le temps de papoter avec Jean-Benoît.
 Un moment d’émotion, je me sens transportée sur une Rambla, et je pense à ma chère Maria, très occupée ce week-end (= message codé).
 J’aime beaucoup cette mer à thé (que certain" spécialiste" appelle bateau à thé… La première fois on se dit que c’est une "coquille" mais à la deuxième…).
Et voilà ceux qui m’ont fait sortir de ma campagne, Josiane et Jean-Pierre, mes compagnons du Thé, déjà plongés sur la carte de toutes les tentations, liquides et solides.
Menu classique pour Josiane et moi, végétarien pour Elodie (ma Pieuvre préférée) et son papa. En attendant, Elodie me dépose une goutte d’huile essentielle de jasmin. Arôme exceptionnel ! Pendant quelques minutes, je me suis revue à Cherchell et à Sidi-Bou… Douce nostalgie.
 Ces gâteries me ramènent en Chine. On en mangerait… ce que nous avons fait sans nous prier. Le tout accompagné de thés et de papotages intensifs.
En savourant ces perles du Dragon, je pense à mes petites-filles, très friandes de ces gâteries… Nous nous quittons momentanément et c’est ici que le surréalisme commence. Pas trop de circulation, toujours un beau soleil, j’ai hâte de retrouver mon jardin, j’écoute Jean Ferrat qui chante à tue-tête dans mon studio personnel. Au moment où, arrêtée à un feu rouge, je m’apprêtais à tourner vers la droite, un motard frappe au carreau, je baisse la fenêtre et la musique et il me demande si « c’est moi qui ai renversé une moto ». J’hallucine, je lui dit que non mais le feu devient vert, je tourne à droite et m’arrête sur la petit parking, je m’attendais à ce qu’il me suive mais non, il continue son chemin. Je rentre chez moi et effectivement, je vois une longue griffe très peu profonde sur la carrosserie entre le pare-chocs et la fenêtre arrière de ma Twingo. Je n’ai rien vu et rien entendu mais cela me préoccupe et je téléphone à mon beau-frère avocat qui me conseille d’aller signaler la chose à la police. Après une attente de plus d’une demi-heure, je peux enfin expliquer mon aventure en disant bien que ce sera fort imprécis. Il va voir l’état de ma voiture et me fait un papier, cela a duré plus d’une heure trente…
Je suis très énervée, le papier d’intitule "attestation de dépôt de plainte" alors que je venais simplement signaler un fait.
En y regardant de plus près, je lis  "Procès-verbal simplifié" et c’est peu de le dire, il est tellement simplifié qu’il n’y a pas un mot sur mon histoire, tout ça pour ça ! Et je suis sérieusement en manque mais j’ai des palpitations, enfermée trop longtemps dans cette salle d’attente exiguë.
Pas de thé donc mais un fabuleux mélange de fruits, Péché mignon de Magie du Thé.
Outre la saveur et le parfum, il y a à boire et à manger. J’attends avec impatience les photos de "Ma Théo" (= message codé !)
Et je me replonge dans mes livres de cuisine, lundi il fera encore très beau, ce sera donc un Tea Time que j’espère servir dehors, j’ai hâte d’y être.
Puis je passe à une autre forme de lecture, il y a ici près d’un kilo de papier et pour moi 200g de lecture, et encore si je lis tous les articles de "fond" ! J’ai donc décidé que je renoncerais à cet abonnement, mangeur d’arbre et pas très nourrissant cependant.
Heureusement regarder le ciel me détend et me calme. J’ai envie de passer la soirée avec Mozart et La flûte enchantée. Et demain, cuisine toute la journée. Au thé évidemment.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ET bien, d'une maison de thé au commissariat de Police, vous ne vous ennuyez... Merci pour votre pensée en voyant les mates... ici, c'est mon compagnon de rambla...
Un peu de ciel bleu uruguay à travers ces lignes, vous êtes présente en pensée, et c'est toujours un plaisir de vous lire, ah, si j'avais la chance de goûter tout ceci... !
Abrazo Francine,
Maria del Sur

Francine a dit…

Encore un gentil commentaire, merci chère Maria et je te le redis, quand tu reviendras sous nos latitudes, tu pourras goûter tout ce que tu souhaites! Abrazo