Malgré le
manteau blanc découvert à mon réveil, je suis contente et impatiente aussi,
c’est aujourd’hui que s’achève la première partie des travaux !
Tout
en savourant ce Makaibari griffé Magie
du thé, une pensée plus que saugrenue s’impose à moi : vivement
qu’ils partent que je puisse … nettoyer, j’en ai eu un fou rire. Moi qui
suis une adepte de la procrastination sans aucune culpabilité pour les tâches
que je n’aime pas, en arriver à penser cela, je dois consulter, ce n’est pas
moi ça !
Une fois remise, j’ai fêté cela en écoutant Max Bruch,
j’adore le violoncelle et la nostalgie qui émane de cet instrument, de loin mon
préféré. J’augmente le son pour qu’il couvre le bruit de la foreuse et d'une radio qui hurle.
Je l’ai
choisi pour achever ce thé qui, de fleuri au départ,
donne aujourd’hui des notes plus fruitées dues à son âge sans doute. Mais peu
importe, ce que je retiens de ce thé ce sont les émotions gustatives qu’il m’a
procurées.
En le savourant, je relis une dernière fois ce commentaire qui m’a fait voyager
là-bas.
C’est la dernière fois que je contemple ces feuilles infusées en
pensant au travail harassant des cueilleuses aux mains de fée. En refermant
cette belle boîte bleue, je me dis qu’un écrin vide n’est pas triste, il est
plutôt comme la promesse d’autres belles découvertes… Après avoir été voir l’avancement des
travaux, retour dans mon cocon.
L’année du dragon n’a plus que 3 jours à
vivre, c’est pourquoi je choisis cette magnifique réalisation de mon amie
Michèle, je suis toujours en admiration pour ses doigts de fée sur laquelle
sont réunies 3 de mes passions : le thé, la musique et la lecture…
Et
le Pu Er en vrac de La
Maison de la Chine me fait voyager dans le temps cette fois et donc dans la nostalgie,
me rappelant une journée magique : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/11/ce-14-novembre-jai-une-fois-encore.html
. C’est un thé simple mais savoureux, il convient très bien comme thé de
lecture.
Cette musique est propice à la méditation : à la fois
entièrement dans l’instant et en même temps en communion avec le monde.
Le disque est terminé, mais au moment où
je m’apprête à ouvrir L’ombre d’un rêve, on frappe à ma
porte, les ouvriers m’annoncent qu’ils ont terminé leur travail, je replonge
dans la réalité et m’en vais mettre en pratique ma saugrenue et, je l’espère,
ma très passagère pensée… Trois heures plus tard, on peut manger par terre sauf
qu’il n’y a rien à se mettre sous la dent ! Trop contente de voir enfin la
fin des travaux, je me suis déchaînée au lieu de faire un peu à la fois.
Résultat, je suis cassée de partout, mais c’est sûr et certain, une fois mais
pas deux, cela ne m’arrivera plus. J’aurais dû préparer une petite surprise
pour mes Twins adorés, mais ce sera pour demain, même mes mains sont
engourdies, je ne les sens plus et donc je n’ose même plus me préparer ma
drogue. Demain, je me rattraperai ! Et mes excuses à mon interlocuteur, je n'étais pas dans mon état normal, je ne trouvais pas mes mots mais cela va déjà mieux (= message codé).
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