Aujourd’hui, je ne fais rien d’autre que de me consacrer à
ma passion, et ce qui l’entoure.
Premier acte, le rituel-santé : Essence de pollen de fleur de théiers et
les 3 étrangetés Griffés Source
de Lumière. Un petit déjeuner rapide et me revoilà dans ce lieu que je
ne compte pas quitter sauf si…
Deuxième rituel qui m’envoie dans Le Jardin des Cœurs heureux avec ce Tumsong griffé ThéÔdor. Comment ne pas
l’être en compagnie des cadeaux de mes Twins chéris ? Tendres souvenirs (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/03/xing-fu-bonheur-de-vivre.html
). Mais aussi avec ce Tumsong, un autre fabuleux cadeau, je
lève ma tasse en souhaitant mille bonheurs à mon généreux donateur. La théière
et la tasse viennent de La Via del Té à Florence, je me revois
dans un autre jardin, celui de Boboli, une merveille d’architecture avec ses
plans d’eau, ses statues et ses fontaines. Mais ce qui m’a le plus émue, ce
sont ces oliviers pluri-centenaires aux troncs tordus par le poids des ans dont
certains ne tiennent plus que par miracle. C’est cela aussi savourer le thé,
ces souvenirs qui émergent à chaque gorgée pour rendre cette boisson unique,
qui nous emmène dans ce monde de partage et d’émotions.
Un dernier regard
aux deux mascottes en imaginant les Twins batifolant au Bois des Rêves en
compagnie de leurs parents. Si je ne partais pas la semaine prochaine, je les
aurais accompagnés.
Je vais me consoler en lisant ce livre qui n’était pas
sur ma liste, les 5 autres n’étaient pas en rayon, un peu désespérée je demande
à la vendeuse si par hasard elle n’aurait pas un livre sur le thé que je ne
possédais pas encore. Elle me lit la liste, je les avais tous sauf Le thé, l’art de l’apprêter et de le
cuisiner. Rien que le titre me donne envie et dès la première page je
suis séduite par cette citation choisie par l’auteure, qui me fait penser
qu’elle a saisi le sens profond de ces Feuilles si spéciales: "Aimez,
soyez conscients, présents à ce que vous faites. Sentez-en le sens, la relation
avec la vie, la Nature, les autres êtres vivants" in Les secrets de l’Âme du Monde,
Grand-père Joseph Aben’Aki.
Une trentaine de pages consacrée au thé, et
plus de 40 pages de recettes, alléchant tout cela… L’avertissement
m’étonne : "Tous les thés mentionnés
dans cet ouvrage proviennent des Jardins de Gaïa", pourquoi cibler une seule
maison ? Le premier chapitre est
consacré aux couleurs du thé.
Les informations concernant les thés blancs
m’étonnent, une relecture aurait permis de corriger les coquilles.
Je n’ai
jamais entendu parler de ce genre de "variétés", et ici aussi l’information
est incorrecte, le Gunpowder ( "thé noir en poudre à canon, qui est
le thé coupé en petits morceaux et consommés en sachets" ) C’est
le thé principalement employé dans le Maghreb pour la préparation du thé à la menthe.
Quant au thé "noir foncé", d’où viennent ces affirmations fantaisistes et erronées ?... Les informations sur les Oolongs et les thés verts sont
également fantaisistes, dommage. Sans la citation du tout début du livre,
j’aurais arrêté là ma lecture, je ne supporte pas ce manque rigueur,
déformation professionnelle sans doute, dans mon autre vie, j’étais entre
autres responsable de la méthodologie des Travaux de Fin d’Etudes…
Je
continue la lecture de ce petit livre et ce tout court chapitre qui me parle
au-delà des mots, émotion. L’auteure raconte sa vision du thé, ses états d’âme
au fil des saisons.
Après le chapitre consacré aux vertus thérapeutiques
du thé, cette première partie se termine
vraiment en beauté, son ressenti correspond au mien.
Il est temps d’aller
préparer le dîner, le thym et le persil sont magnifiques, ils ont traversé
l’hiver très doux sans s’endormir.
Et voilà la première bête à bon Dieu,
un vœu s’impose…
Retour dans mon
cocon, j’aurais aimé profiter de ma terrasse mais il fait gris et pas très
chaud malheureusement.
Avant de reprendre la lecture, un autre thé, un Hojicha griffé L’Ebouillanté, encore une
belle découverte, un vrai coup de coeur! (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/03/premiere-journee-paris-nouvelles.html
), j’y retournerai, c’est certain.
J’attaque maintenant les recettes. Au
fur et à mesure de la lecture, je salive de plus en plus, originalité est le
mot qui me vient à l’esprit en les parcourant, je m’en inspirerai, c’est
certain. J’ai quasi oublié les coquilles du début tant la suite est
personnelle, comme cette dernière phrase : " Et je conclurai
ainsi : ce n’est pas le temps qui nous manque pour prendre un thé. C’est
nous qui lui manquons."
Je veux mettre mon plan à exécution mais
pour cela, j’ai besoin d’un thé qui réchauffe,
ce sera ce Pu Er shu griffé Terre de Chine.
J’ai
rêvé de boire mon premier thé aujourd’hui sur ma terrasse… C’est fait !
Bien emmitouflée dans mes grandes ailes papillon, je savoure ce breuvage
aux saveurs boisées d’où ressortent des notes de cacao, ce thé vieillit bien. Mais
je dois rester prudente, ce n’est pas le moment d’attraper froid, cela ne l’est
jamais d’ailleurs…
Un coup d’œil dans le ventre de la théière.
Belle
couleur ambrée et brillante de l’infusion.
Les infusions se poursuivent,
je suis en très bonne compagnie…
Depuis quand un petit hérisson boit-il du
thé ?... Ma petite Emma aurait certainement une réponse très inspirée!
Ce
sera le dernier passage, les belles sont loin d’avoir tout donné mais je suis
momentanément rassasiée, je continuerai demain.
Douce nuit mes
porte-bonheur, à demain. Je me rappelle une jolie phrase écrite sur les sacs de
Zen
Zoo, cette regrettée maison taïwanaise si authentique: "Autour
d’une tasse de thé, savourez les douceurs de la vie"… Tout est
dit... Et réalisé !
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