vendredi 8 avril 2016

Quand Mariemont s'invite à Bruxelles...

Après quelques journées passées entre ma cuisine, les courses et le ménage parce que celle qui le fait beaucoup mieux que moi a la grippe, hier fut consacrée au jardinage… entre deux averses de grêle.
L’avantage de la terre mouillée est que les herbes folles n’offrent aucune résistance. Et les premières fleurs apparaissent.
Et, chose plus importante, les plantes et les arbres gorgés de cette eau nourricière, fêtent la venue de la saison de leur renaissance ! 
Hier soir pendant le souper nous avons eu une visite surprise. 
C’est vrai que depuis quelques jours, monsieur était déchaîné, on sait pourquoi maintenant… 
Même caché dans le sous-bois, son cri strident le trahissait. 
Le ciel semble plus calme ce matin, plus doux. 
Musique de méditation,
et dans la tasse, un Qing Shui Hong cha griffé Les Feuilles vertes
En écoutant cette mélopée, je pense à Li-Ping et Sanmao qui sillonnent l’Empire du Milieu à la recherche de trésors… 
Direction Bruxelles à présent 
et un arrêt dans ce lieu de mémoire. 
Des mots touchants,
si spontanés
parmi ce parterre de fleurs
et de bougies. 
Deux enfants recueillis rallument les bougies et j’entends cette interrogation qui m’a bouleversée : "dis, tu crois que les morts sont contents de voir cela ?". J’ai une pensée émue pour My qui travaillait non loin d’ici, mais cela c’était avant…
Au bon vieux temps… "Du temps où Bruxelles brusselait" comme le chantait le grand Jacques. 
C’est en face que je me rends, 
m’imprégner des souvenir de voyage de Raoul Warocqué au Japon. 
Ou quand Mariemont se déplace à Bruxelles, je fais de même. 
Les détails seront pour demain en même temps que le compte rendu de l’exposition du Musée de Mariemont dimanche passé, je passe la soirée avec mon mari :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/04/un-week-end-plus-que-flamboyant.html Une balade apéritive dans ces rues chargées d’histoire 
avant un frugal repas,
loin des frites et autres chocolats pour touristes, le vrai ne se trouve pas par ici. Je n’ai plus de montre et le temps passe très vite, j’ai donc raté mon train à une minute près ! 
J’ai envie d’un thé pour patienter, j’y ai ajouté un peu de cannelle et je le porte à mes lèvres sans grand enthousiasme, l’eau est beaucoup trop chaude, normal elle sort d’un percolateur. 
"Thé vert de Chine" dit l'étiquette.
C’est un petit crachin qui m’attend dans ma verte vallée grisonnante.
Direction mon cocon pour tester ce surprenant thé, un autre cadeau de mon généreux donateur.  C’est grâce à Helena et Cathy que je sais ce que c’est : du thé à la bardane. Je ne sais plus quels effets bénéfiques procure cette racine, je chercherai plus tard. 
Ce sont des sachets, l’occasion d’utiliser ce joli filtre et le mug +/- assorti. Je ne peux pas dire que j’en ferai mon ordinaire, le breuvage est assez doux, sucré même mais rien d’autre.
Il sera mon thé de lecture, j’ai acheté ces deux livres de contes dimanche à Mariemont, ils rejoindront la collection que je destine à mon petit Dragon.
Par contre, les morceaux de bardane sont agréables à manger, mais aucune trace de thé. 
Mon salon bleu-thé s’éclaire tout à coup. 
Avant de continuer ma lecture, un vrai thé cette fois, le Hojicha griffé Azumaya
Jolie histoire que celle de Sadako, cette petite fille qui rêve de courir aussi vite que le vent, Mais cela restera un rêve, Sadako est atteinte de la "maladie de bombe", elle meurt à 12 ans d’une leucémie… malgré son fol espoir, celui de réaliser mille grues, symboles de longévité, en origami qui la guériraient, elle n’en avait que 644… Ceci termine une journée riche en émotions.
  

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