Ce matin, avant de me rendre dans un de mes lieux de thé bruxellois préférés, me voici à nouveau dans mon salon inondé de soleil.
Envie d’un thé vert, chinois cette fois.
Infusé dans une théière non pas égoïste mais solitaire. Pendant que j’écoute le Stabat Mater avec toujours autant d’émotion, une émotion forte provoquée par la voix magique de James Bowman, des tas de flashs me passent en tête, entre autres Lu Yu et la résilience, parce que le moins qu’on puisse dire est que le début de sa vie ne le prédestinait pas à devenir ce dieu du thé, vénéré encore aujourd’hui. Mais aussi des lieux que j’ai hâte de revoir, à Strasbourg, à Taiwan.
Un dernier regard sur ces jolies feuilles qui ont maintenant tout donné et qui vont retourner à la terre.
J’immortalise aussi cette étagère qui demain accueillera de nouvelles théières grâce au talent de ma filleule qui m’a construit des étagères pour mes théières solitaires.
Me voilà à présent dans ce lieu de thé où je me sens si bien.
En attendant mes complices du thé, je savoure un
Dan Cong très fleuri.
7 infusions plus tard, ce beau
Bai Ye (feuilles blanches) a lui aussi tout donné.
Cela tombe bien, Framboise et Patrick sont arrivés et nous savourons une soupe miso tandis que nous devisons gaiement.
Avec le dessert, je choisis de boire un
Sencha Yamato. Couleur vert pâle fluo et saveur légèrement sucrée. Les heures passent, il est déjà temps de nous quitter, jusqu’à la prochaine fois… Maintenant, je suis impatiente d’être demain, il y aura encore du changement dans mon salon bleu-thé.
2 commentaires:
OH la, la, je ne m'y fais toujours pas quand je les vois: quelles sont nombreuses tes théières!
Quels beaux moments de partage. Je comprends que ton blog regroupe de plus en plus d'amateurs, de "jouisseurs" de la vie, tu fédères beaucoup.
Merci chère Vanessa, venant de toi, c'est un très beau compliment mais j'en ai au moins autant pour toi!
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