Hier, j’ai été en manque de thé, opération nettoyage "oblige". Nettoyage spécial évidemment : celui des théières qui ornent les appuis de fenêtre du living. Parce que je ne suis pas de ces ménagères qui, sentant venir le printemps, sont prises de ce genre très particulier de frénésie qui consiste à tout briquer, de la cave au grenier. Il m’est même totalement étranger, même si mon instit de 2e primaire m’avait baptisée "Marie frotte-frotte", il ne s’agissait alors que du tableau…
Je continue ce matin à revisiter mes théières solitaires en commençant par Capricisieuse dans laquelle j’infuse un
Assam en espérant que cette fois je me ferai à ce goût si particulier et même qu'il me plaira, mes essais précédents n'ont rien donné de bon.
J’aime en hiver employer cette grande tasse épaisse, j’ai toujours les mains froides à cette époque et je les réchauffe de cette manière, c'est assez sensuel. Par contre, cet ennième essai sera le dernier, définitivement je n’apprécie pas ce thé, et ce n’est pas un caprice...
Mais pourquoi cette théière a-t-elle été baptisée ainsi ? Tout simplement parce que très régulièrement quand je veux la rincer, le couvercle refuse de s’ouvrir, même quand je la fais lévither en la secouant énergiquement.
Aussi est-elle reléguée momentanément au-dessus de l’étagère où elle restera jusqu’à ce que je puisse à nouveau l’ouvrir.
Une autre théière l'a bien vite remplacée. Ce qui m'a donné l'occasion d'admirer une fois encore le travail de mon adorable filleule, re-re-re-merci ma Puce.
Une autre théière a remplacé la récalcitrante. Et un délicieux
Sencha Ariake qui va accompagner la lecture de ce livre plein d’enseignements et de sagesse, que je ne me lasse pas de relire. Moment très agréable, d’une douce chaleur aussi, celle du soleil qui réchauffe, et pour la première fois cette année, mon dos et mon cou, à travers la vitre évidemment. En voici un court extrait, parmi bien d'autres : "
La philosophie du thé (…) est une hygiène, car elle oblige à la propreté ; c’est une économie, car elle démontre que le bien-être réside beaucoup plus dans la simplicité que dans la complexité et la dépense ; c’est une géométrie morale, car elle définit le sens de notre proportion par rapport à l’univers. Elle représente enfin le véritable esprit démocratique de l’Extrême-Orient en ce qu’elle fait de tous ses adeptes des aristocrates du goût".
2 commentaires:
Francine est la seule personne que je connaisse qui pour nettoyer une théière y fait infuser un thé... Les ménagères apprécieront !!!
Quant à "Marie frotte-frotte", le nom est très chic !
Bisous ensoleillés de Rotterdam.
Tu me la présenteras, je ne la connais pas! Moi je les rince seulement avec de l'eau claire...
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