lundi 1 mars 2010

Les jours se suivent...

Hier, c’était pluie et grand vent. J’aime particulièrement le vent et même la pluie me semble sympathique alors, tant ces 2 éléments vont bien ensemble. Dehors, la pelouse est jonchée de branches mortes mais aucun dégât. J’aime ces moments où la nature se met en colère, même si malheureusement cela brise aussi des vies ; cela devrait nous inciter à un peu plus respecter cette nature : quand j’ai vu ces maisons construites à la queue-leu-leu envahies par l’eau pratiquement jusqu’au toit, des sentiments contradictoires me sont venus. J’ai eu mal pour ceux à qui c’est arrivé et en même temps j’ai pensé à l’irresponsabilité de ceux qui donnent des permis de bâtir dans des zones qui ne devraient sans doute pas l’être. J’ai passé la fin de l’après-midi ce havre de paix, qui va subir quelques aménagements. J’ai vidé l’endroit où je prépare cette boisson mythique en attendant impatiemment celle qui va transformer cela de ses mains habiles. Mais pour commencer, de quoi réchauffer ma Puce, en tenue de travail .A son air un peu halluciné, on voit qu'elle aime ce thé...Et voilà cette alcôve le lendemain matin, la peinture a séché, j’ai donc pu la "meubler". Merci ma Puce, c’est super et ce n’est qu’un début, vivement dimanche prochain ! Le soleil qui illumine la pièce m’a donné envie d’un thé qui pour moi évoque les beaux jours, ceux du début du printemps quand les bourgeons se transforment en tendres feuilles qui ont alors la couleur de cette infusion. Ce qui suit est extrait du site de Tamayura : http://www.tamayura.fr/ , impressionnant de lire cela, cela n’en donne que plus de bonheur à la consommatrice compulsive que je suis.

"Le Sencha est récolté dans la région de Yame (au sud du Japon), sur l'île de Kyushu. Les feuilles sont cueillies et acheminées dans la journée sur le lieu de transformation, qui se fait en 2 cycles :
1er cycle : à partir de la feuille fraîche
1. Les feuilles sont séparées par quantités identiques pour faciliter le traitement.
2. Les feuilles sont passées à la vapeur pour les humidifier.
3. Ensuite vient le séchage par ventilation pour retirer l’excèdent d’eau.
4. Les feuilles sont roulées dans le sens de la longueur puis dans le sens de la largeur pour libérer les huiles essentielles et pour leur donner cette forme d’aiguille.
5. Un tri s’effectue pour séparer les feuilles des tiges avant le séchage.
6. Le séchage de la feuille s’effectue progressivement à 3 niveaux de chaleur (de 180° à 200 °). Cette étape dure 40 mn pour stopper la fermentation.
7. Après un dernier tri, les feuilles sont refroidies à l’air libre, puis mises en sac et acheminées dans la journée vers le 2ème site de traitement.

2ème cycle : à partir de la feuille sèche à 80%.
1. Les feuilles sont triées en 3 catégories de tailles (petits morceau, moyens et feuilles entières) par divers procédés et machines pour faciliter l’extraction des impuretés et des tiges.
2. Elles sont ensuite séchées à l’air chaud pour terminer le processus et refroidies à l’air libre avant d’être mélangées pour harmoniser la liqueur.
3. Assemblage :- les petits morceaux influent sur la couleur de la liqueur,- les moyens sur l’odeur,- les feuilles entières sur le goût".

Un dernier regard ému et admiratif sur ces feuilles travaillées avec tant de savoir-faire et de passion…

8 commentaires:

Sylviane a dit…

Tu as raison c'est hallucinant et comme nous sommes tout proche des zones sinistrées cela fait encore plus peur. La colère est là aussi car on sait que la nature sera toujours la plus forte. On a l'impresssion qu'avec nos technologies rien de peut, ne doit arriver, mais non..... Si c'est arrivé il y a 200 ans cela arrivera forcément une autre fois. Il faudrait faire preuve de beaucoup plus d'humilité.

En ce qui concerne ton "petit coin" c'est superbe

La Puce a dit…

ah marraine, je vois que tu n'as pas perdu de temps hi hi hi, ça donne bien en tout cas. Et vivement dimanche prochain. J'aime beaucoup la photo d'allumée hum hum. Que ne ferai-je pas pour une tasse de thé

La puce

Framboise a dit…

Au moins tu auras profité du mauvais temps dehors pour faire quelque chose de beau dedans.

Ah ! quand le dehors se met à rugir et se rue dans le dedans.

J'ai beaucoup pensé à ces coins de Vendée que je connais. Il y a des constructions un peu partout, y compris dans des zones inondables (qui sont devenues un peu trop rapidement "habitables"). Des maisons basses, aux jolis toits de tuiles...
C'est dur pour ceux qui ont tout perdu en quelques minutes.

Le risque O n'existe pas et tout le monde le sait, mais quand on joue avec le diable il est rare d'avoir le dernier mot. Oui, comme le dit justement Sylviane," il faudrait faire preuve de beaucoup plus d'humilité".

Bises de bonne semaine.

Francine a dit…

Merci à vous 3, mais quel que soit le temps dehors, c'est toujours grand soleil quand ma filleule adorée est là. De plus, elle aime le thé!

Sylviane a dit…

un tantinet.... hallucinogène le thé ?? Tu n'as pas honte de faire boire cett pauvre jeune fille. Bon apparement elle en redemande et cela ne nuit pas à son travail.

Et ta soeur a dit…

Waouw ! C'est du beau boulot. Je me réjouis de voir ça de visu...
Et le thé s'était invité au travail. Quel meilleur stimulant ?!

Francine a dit…

@ Sylviane, c'est toi qui disjoncte ma pauvre! Tu te rappelles sans doute ce que tu m'as fait boire à Nantes...

@ "Et ta soeur": tu n'as encore rien vu, attends dimanche!

Sylviane a dit…

J'ai une mémoire très sélective !!!