Pour anticiper la joie du partage du 27 juin prochain au Rouge-Cloître, j’ai sorti 2 de mes trésors taïwanais, 2 Oolongs très différents d’aspect et de goût, mais lequel choisir ?
Je commence par celui dont les feuilles n’ont pas le bel aspect auquel on s’attendrait d’un Oolong. Elles sont très sombres avec des reflets grisâtres, irrégulières aussi. Leur odeur, très peu perceptible, est celle du bois.
Après avoir ébouillanté la théière et les accessoires, réveillé les feuilles, une première infusion de 30 secondes me rappelle qu’il ne faut pas se fier aux apparences !
La saveur, très sucrée, est celle d’une compote de fruits secs, un bonheur pour le palais et les papilles.
Après la 3e infusion (45 secondes), je découvre ces feuilles qui ont si bien caché leur jeu. Mais j'ai eu besoin du flash...
J'augemente la durée des 3 infusions suivantes, 1 minute ; 1 minute et demi et 2 minutes. Toujours cette belle couleur ambrée et une incroyable douceur sucrée, sans aucune amertume.
Les feuilles se sont développées mais gardent leur couleur très foncée assez uniforme. Belle expérience gustative et bonne surprise aussi.
Au tour de celui de haute montagne maintenant. Dès l’ouverture de la boîte, s’échappe comme un bouquet de fleurs, tant le parfum est fort.
Même rituel que pour le premier mais ici, j’ai choisi des objets que j’aime particulièrement. J’ai le cœur qui bat plus fort, d’abord parce qu’ils me rappellent ce fabuleux voyage et une belle rencontre, mais aussi parce que j’ai hâte de découvrir ce qui se cache à l’intérieur de ce drôle de champignon.
L’infusion est jaune très pâle avec ce parfum fleuri mais à la saveur plus "rêche" qui tranche avec la douceur sucrée du précédent, on est ici très proche d’un thé vert, il en a la fougue et il peut donc vieillir.
Après une seule infusion (et le réveil des feuilles), il est impressionnant de voir comment celles-ci se sont déjà ouvertes.
Sixième et dernière infusion : la liqueur est légèrement plus orangée et la saveur aussi a évolué, l’amertume devient présente.
En soulevant le couvercle pour vider la théière, une grande feuille me cache la vue des autres, c’est la première fois que j’observe cela… Mais peut-être veut-elle les protéger?
On voit bien que ces grandes feuilles n’ont pas encore tout donné mais je n’ai malheureusement pas le temps d’aller plus loin, l’engrais qu’elles vont devenir n’en sera que plus riche… Je continuerai plus tard à tester d'autres trésors de Taiwan... avant d'y retourner! Mais c'est décidé, cette fois-ci ce ne sera pas en automne mais bien au printemps. Il me faudra simplement un peu plus de patience. En aurai-je assez? Et que faire alors fin septembre? Aller à Nantes peut-être, ou à Strasbourg? Ou mieux, les deux. Et aussi Paris, parce que jamais deux sans trois!
2 commentaires:
encore un très beau billet.
si un jour tu passes par Nantes, fais mois signe !
Merci Sébastien, je te tiens au courant pour Nantes, ce sera fin septembre; et si tu passes par Bruxelles, fais de même, je serais ravie
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