C’est aujourd’hui le dernier jour de ce voyage si riche qui me laisse des souvenirs émus. Il pleuvait ce matin, je suis restée dans ma chambre pour lire en attendant d’aller
au Fond du Jardin, la dernière étape de ce pèlerinage. Quelle ne fut pas ma surprise en sortant de l’hôtel de voir une silhouette connue, Françoise venue me faire un brin de conduite, décidément, elle n’en fera jamais d’autres mais que ces petits gestes me vont droit au cœur.
Je caressais un très maigre espoir, celui de pouvoir bruncher là grâce à un désistement. Le miracle n’a pas eu lieu, ce sera pour la prochaine fois, mais j’ai plaisir à me pénétrer une dernière fois de cette. Atmosphère hors du temps, en attendant que Thomas, toujours aussi jovial, prépare la commande de mon mari, 300g de London Bridge, et je ne résiste pas aux madeleines.
Nous passons une dernière fois devant la maison Christian, heureusement fermée le dimanche… les tentations sont ici aussi très nombreuses.
Je me console en admirant le décor de cette flamboyante façade. Et une fois dans le train, je me plonge dans cette magnifique brochure intitulée Les Madeleines du Voyage.
Ca commence par la présentation de ces magiciens qui ont su créer avec élégance et raffinement ce lieu hors du temps.
Au fil des pages sont décrites ces merveilles créées par l’imagination et le talent du magicien des saveurs qu’est Laurent.
(7) Les émotions gustatives sont au rendez-vous, le papier aussi peut faire saliver.
(9) Sur ces pages se trouvent réunies 3 de mes préférées : Scarabée rouge, Sherlock Holmes et Tiramisu, je ne connais pas (encore) Vancouver, mais le mélange du même nom est fabuleux, j’en ai déjà fait de la glace et des poires au sirop.
Puis je découvre ce livre au titre prometteur mais là, déception, la cérémonie dont il est question est en fait un prétexte à régler des conflits entre gens inintéressants du genre X ne supporte pas Y, Z est colérique, c’est mesquin et mal écrit. J’ai péniblement lu les 40 premières pages, et j’en resterai là, ça m’apprendra à acheter un livre sans y jeter un coup d’œil. Ce n’est pas cela que je retiendrai de ces jours indicibles, de ces belles rencontres, du goût du thé et de l’amitié. Et demain, pour rester dans l’ambiance, je m’attaquerai au compte rendu de l’atelier consacré à 5 Oolongs fabuleux, je consacre la soirée à mon mari. .
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