Encore un superbe week-end

A J – 2, j’ai encore vécu de beaux moments, intenses et chaleureux ce week-end… Et le premier, je retrouve ENFIN mon amie Yasna, professeur de musique, mon ancienne collègue et amie. Nous ne nous sommes plus vues depuis un an mais c’était comme si nous nous étions quittées hier, c’est cela aussi l’Amitié.

Je passe sur le reste du repas qui, même très apprécié par Xavier et elle, n’a aucun rapport avec le thé. Le dessert. Glace et cake au 25 décembre, fruits secs au Kundalini griffés ThéÔdor.

 Elle a adoré les le contraste chaud – glacé, les associations et les textures et elle aurait voulu goûter le contenu du pot, elle devra se contenter de ce qui est écrit sur l’étiquette du pot, il est vide. Mais un peu de patience...

Un passage dans le salon bleu-thé avec un Yamato Kabuse Sencha qu’elle savoure avec gourmandise, les thés japonais sont ses préférés "mais celui-là dépasse tout." C’est presque dans un silence recueilli que nous achevons une 2^e kyusu, nous aurons le temps de papoter après, la journée est loin d’être terminée.

Petite promenade digestive autour de l’étang de mon village.

Quelle agitation ! Je sais, il ne faudrait pas les nourrir mais, me rappelant les moments magiques passés au parc Josaphat quant avec ma grand-mère je nourrissais les canards et autres volatiles, je suis pleine d’indulgence pour ce vieux couple qui a l’air si heureux de se rendre utile…

En moins de deux, le pain est dévoré et ce ne sont pas les plus petits qui en mangent le moins. Nous quittons la Flandre pour la Wallonie. Nous voici maintenant au Lotus bleu, chez Tchang de Chine qui est actuellement là-bas, il ne reviendra certainement pas les mains vides…

"Que choisir après ce fabuleux Yamato" ? Concentration maximale.

 Je lui propose un Da Hong Pao ce thé mythique, un des nombreux trésors de la montagne Wuyi.

Et pour accompagner ce nectar, des perles de longévité s’imposent ! Ceux-ci sont aux haricote rouges.

Aucun commentaire n’est nécessaire, les mots seraient trop faibles…

J’avais oublié de préciser que j’aimerais avoir ceux au sésame que je préfère. Quelques minutes plus tard… J’ai été touchée par ce beau geste, Lily a pris la peine de les préparer alors qu’elle est seule au magasin et qu’elle n’arrête pas. Les heures passent dans ce cadre chaleureux entre rires, fous rires et ces échanges liés à cette amitié qui nous lie.

Quelques photos ...

prises en photo…

Nous voici maintenant dans le magasin, Yasna n’a pas résisté à la tentation, pourquoi ne suis-je pas étonnée ? Merci chère Lily pour ton accueil toujours aussi souriant et aussi pour ton cadeau... nous avons apprécié toutes les deux.

Il fait nuit noire quand nous rejoignons la voiture, un dernier regard à la façade de l’hôtel de ville et nous devons regagner nos pénates, heureuses de ces heures comme une récréation pour Yasna et un bain de jouvence pour moi, nous ne resterons plus aussi longtemps avant de nous revoir, c’est certain.

Ce dimanche, un beau ciel bleu et retour en cuisine.

 Une autre invitée de marque et un de ses plats préférés, et de saison. Repas animé comme chaque fois, quelques joutes oratoires avec mon mari, concernant entre autres sa "souris articulaire", je n’avais jamais entendu parler de ce genre de souris-là.

Comme dessert, elle n’a voulu que "la Rolls des thés", je ne peux rien lui refuser. Et évidemment pour accompagner ce nectar, fous rires et conversations éclectiques.

D’autant qu’avec elle, rien n’est jamais banal. Et elle a même certaines idées fixes, concernant les "urnes", la petite et la grande (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/09/ou-il-est-question-de-belles.html ). J’apprends que la grande trône dans son salon, que c’est un très bel objet décoratif, que tous ses copains et copines la trouvent superbe. Jusque-là, rien de spécial mai la suite provoque ma stupeur, elle lui dit bonjour tous les matins et un jour, mais le plus tard possible, "je dirai bonjour ma Marraine chérie"… Quand je vous disais que rien n’est jamais banal avec elle. Passons.

Oui, ma Puce, elle te va très bien (= message codé). J’apprends aussi que pour le moment elle est très "old school" en musique. Je suis heureuse d’entendre cela, je lui rappelle qu’un jour, assourdie par sa «musique", je lui demande de baisser le son et qu’elle m’a répondu "dis marraine, tu commences à dater", comme j’ai moi aussi un certain sens de la répartie, je lui ai répondu que tant que je ne serais pas complètement périmée, elle devrait se contenter de moi ou quelque chose d’approchant et baisser le son. Bref des tas de bons souvenirs.

Elle redevient un peu sérieuse quand, tenant mon bouddha à 4 visages, elle se remémore les émotions fondamentales, c’est cela l’éclectisme… Il faut maintenant nous quitter, j’ai le cœur lourd, demain elle se fait à nouveau opérer des dents… Ma pauvre Puce, je penserai à toi, et je te promets un méga week-end où tu veux quand ce cauchemar sera terminé. Courage donc et à très vite. Merci à vous deux pour ces heures hors du temps pleines d’émotions et de vérité. Le reste de ce week-end est consacré à la cuisine pour que mon mari ne tombe pas d’inanition devant un frigo et un congélateur vides pendant ma petite semaine dans la capitale d’une république au sud de mon royaume, plus que 2 fois dormir…