Tout est prêt.
Un premier Sencha haute gamme aux surprenantes
notes presque sucrées, je ne le connaissais pas, il n’est pas encore
disponible, il faudra donc que je revienne….
La deuxième infusion donne des
notes subtiles mais je n’ai plus retrouvé ces saveurs sucrées.
Tout en
admirant celles qui nous ont procuré autant de plaisir gustatif, nous goûtons
le bonheur de nous retrouver.
Au tour du Gyokuro.
Après le premier passage,
l’infusion est douce et
donne des notes d’algue.
Deuxième passage, le vert fluo des feuilles donne
envie d’en manger…
La liqueur est plus concentrée mais donne toujours ces
mêmes saveurs, un parfum qui se boit...
Et nous continuons à bavarder à
bâtons rompus, évoquant les rencontres avec Vanessa, Framboise et plus la
dernière en date : Cathy, son mari et sa fille (merci chère Cathy de ne
pas avoir tout emporté… = message à peine codé). Et j’ai aussi un fou rire
quand il me dit que si je le croise et qu’il ne me salue pas, c’est que c’est
son frère jumeau et ce n’est pas une blague, j’ai vu sa photo, c’est
confondant.
Un autre Sencha
maintenant, je reconnais immédiatement son parfum subtil et rafraîchissant à la
fois.
C’est sur ces dernières gorgées que nous allons déjà devoir nous
quitter, non sans avoir fait quelques petits achats. Nous quitter, pas
vraiment, ce jeune homme stylé me reconduit jusqu’au métro, cela nous permet de
continuer nos échanges qui deviennent plus intimes. Mille mercis cher Olivier
pour ces émotions gustatives et pas que, moments hors du temps et si vrais, et comme
j’aimerais avoir ton calme et ta sérénité. Tu es une belle personne, et n’oublie
pas d’embrasser Naomi pour moi... C’est sur un petit nuage que je me dirige
maintenant vers le musée Guimet, j’ai hâte de découvrir cette exposition qui ne
peut que me séduire. Je n’en parlerai pas beaucoup aujourd’hui, j’y retourne
lundi avec mon amie Fabienne.
Je savais déjà qu’il y avait une erreur,
mais comme elle avait été signalée, j’étais certaine qu’elle serait corrigée.
Mais que nenni, voilà ce thé « noir » très vert ! Cela ne fait
pas partie de l’expo proprement dite, passons, on va dire que l’erreur est
humaine. J’ai cependant signalé la chose à quelqu’un du musée qui m’a conseillé
d’en faire part à quelqu’un du Palais des thés qui se trouve à l’entrée et de
le signaler aussi dans le livre d’or.
Cette photo "volée" est
de mauvaise qualité, d’habitude je respecte ce genre d’interdit mais ce que je
lis est tellement hallucinant… Est-ce le résultat de nouvelles recherches qui
remet en cause ce que les artisans du thé décrivent depuis des siècles ?
Je préfère ne pas trop creuser mais je suis furieuse ! Heureusement, les
pièces suivantes m’ont fait rêver, voyager dans le temps et l’espace : les
objets sont véritablement superbes. Cela m’a permis de me calmer. Pas pour
longtemps ! Je vais donc trouver cette personne et je lui redis ce que j’ai
remarqué, et là j’ai regretté de ne pas avoir un enregistreur : Après le "ah
bon" d’un scepticisme hautain, arrive le coup de bambou : "Il
est trop tard pour changer, refaire un panneau coûte très cher". Nous y
voilà, je ne pensais d’abord pas écrire dans le livre d’or mais ça c’est trop.
Et je me lâche, mon écriture saccadée illustre très bien mon état d’esprit :
je ne suis pas une spécialiste, loin de là mais la passionnée que je suis ne
peut accepter une telle désinvolture, l’erreur est humaine, la bêtise aussi et
que dire de cette malhonnêteté intellectuelle ! Non monsieur le
spécialiste auto-proclamé, le Huang Shan
Mao Feng n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un thé noir !
Quant au thé vert et au thé rouge, je préfère ne rien en dire ! Bref, je
sors démontée de ce lieu alors que j’y allais sur un petit nuage de thé vert… Mais
en même temps je suis triste, j’aurais préféré ne rien voir ou alors faire
comme si, mais je ne sais pas faire semblant. J’ai besoin de me retrouver dans
un endroit chaleureux, un petit passage rapide à la crèmerie d’autant que j’ai
des commandes. (Voilà les filles, vous les aurai mais la prochaine fois,
prévenez-moi plus tôt… Mais non, je rigole, c’est une douce "corvée")
Et toujours cette magie que procure le brouillard.
Me voilà
maintenant chez TEAthétcha,
ici je sais que je retrouverai complètement cette sérénité qui ne m’a pas quittée
depuis le début de ce séjour, sauf pendant quelques minutes.
Je suis
pleine d’émotion en revoyant Patrick dans son élément, c’est un de mes
incontournables… (http://la-theiere-nomade.blogspot.fr/2011/11/premier-jour-de-ce-periple-theine-paris.html
). Ici, le thé est respecté et les gâteries qui l’accompagnent sont de vraies
tueries. Je commence par un verre de thé glacé à l’hibiscus, comme un voyage
dans cette Egypte où j’ai découvert ce breuvage. Je l’accompagne d’un gâteau de
carotte au mascarpone et à l’orange.
Une pause pour commencer à rédiger
mon billet du jour avec un excellent Pu
Er, griffé Terre de Chine.
Autant c’est un vrai bonheur que de relater mon passage chez Tamayura, autant je cale sur l’épisode
suivant qui n’a rien à voir avec ce lieu magique.
Tout en faisant quelques
achats, j’admire une fois encore ces tourniquets : classe et originalité.
Je fais une infidélité au blanc-manger pour découvrir le cookie de la
Belle Hélène.
Je suis impressionnée par cette énorme douceur.
Je
demande conseil à Patrick sur le choix du thé, ce sera un Panyong, cela fait longtemps que je n’en avais plus. C’est un thé
sans aucune amertume qui dégage des notes à la fois boisées et fleuries que je
redécouvre avec plaisir.
Il est temps de rentrer maintenant. Merci cher
Patrick pour ces retrouvailles toujours aussi chaleureuses, je me sens
tellement bien chez toi. J’emporte ton sourire et ces délicieuses madeleines
(entre autres), à la prochaine.
4 commentaires:
Merci Francine de dévoiler le côté non-visible de ces expos de pseudo experts médiatiques où ce qui compte est un bon coup de marketing et on méprise au fond celui qui est au coeur : le thé et l'amateur de thé. Le vrai. Celui qui ne vend pas son âme pour quelque boites de thé ou un "statut" de connaisseur, assez de ces savants auto-proclamés, mais malheureusement, toute la cour de ces savants fera abstraction de ces "erreurs"... ou pire encore ne les verront même pas... Au plaisir de lire le prochain billet. Abrazo
Merci pour ton commentaire chère Maria, en effet quelle différence entre ces marchands du temple et les magnifiques objets qui racontent l'histoire de ces feuilles. J'y retourne demain, je suis curieuse de savoir si ces "erreurs" auront été corrigées. Abrazo
Oh là, là, oui je serais ravie de revoir Olivier, ses gestes, ses partages, sa passion. Et je vais cette semaine aller au Teathétcha, très tentant à de multiples niveaux et tu m'avais tellement parlé des mélanges de cet artisan... et puis il a des Tamayura, il me faut refaire mes stocks.
Et je vois que ce que tu pensais était effectivement vrai pour l'expo: très très limite, pour le moins.
Et tu seras reçue à bras ouverts, tu boiras ses thés et ses paroles avant de repartir mais pas les mains vides...
Quant à Patrick, il est du même acabit, très dans l'esprit du thé, chez lui aussi, on se sent plus invité que client, un de mes incontournables...
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