Aujourd'hui, je me rends dans la capitale...

Ce mardi, une belle lumière inonde le jardin mais la pelouse est recouverte d’un manteau de givre… 

Pendant le petit-déjeuner nous avons la visite de ce couple de bouvreuil dont le chant caractéristique annonce la période des amours. Il fait froid, j’ai besoin d’un thé qui réchauffe, et de retour dans mon cocon, je choisis le Yunnan Hu griffé ThéÔdor. 

J’aime ce parfum typique des thés du Yunnan 

et ces saveurs corsées et douces à la fois, sans aucune amertume. Voyage gustatif et voyage dans le temps grâce à cette musique qui accompagne ma méditation. Mais il est temps de quitter mon cocon pour me rendre à… Bruxelles où j’ai rendez-vous. Et comme m’a dit mon mari, ce doit être un personnage important pour me faire quitter notre paradis. 

Non ce n’est pas Barack Obama, il n’arrive que ce soir…. C’est beaucoup mieux, quelqu’un qui aime les thés, je l’attends chez Unami.

Bonheur des retrouvailles avec Sanmao que je n’ai plus vue depuis des lustres. En attendant mon invité de marque, elle me propose un Sichuan Hong Maofeng. 

Contrairement à celui reçu de ma jeune sœur qui avait des notes chocolatées : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/09/suite-mais-pas-fin-de-ce-grand-voyage.html , celui-ci dégage un parfum subtil de rose. 

Et tandis que les passages se succèdent, j’écoute Sanmao me parler de ce thé +++. 

J’en reparlerai parce qu’évidemment, j’en ai ramené, c’est le 8^e passage et toujours autant de saveurs. 

Et le voilà, celui qui me fait quitter ma campagne ! Sanmao ne lui est pas inconnue, ils se sont rencontrés chez moi il y a plus de 3 ans … déjà : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2009/09/kyushu-ou-horaisan-non-kyushu-et.html , souvenirs, souvenirs... 

Sur ses conseils, Olivier choisit un Fo Xiang, Parfum de Bouddha, un thé d’exception dont le cultivar est un Anji Bai Cha.  

Sanmao conseille de laisser le zhong ouvert, ce qui nous permet d’admirer les perles qui s’ouvrent petit à petit. 

Olivier savoure ce nectar, il est touché par le choix proposé par Sanmao qui a pris le temps d’écouter ce qu’il recherchait avant de le lui proposer. 

Un peu émus tous les deux, nous savourons ces moments magiques de retrouvailles 

en même temps que ce repas typiquement chinois, tout simple et très goûteux. 

Nos échanges ont la douce saveur de l’Amitié qui s’harmonise très bien avec ce dessert. 

Le temps passe beaucoup trop vite, il est déjà l’heure de nous quitter mais pas avant de fixer notre prochaine rencontre, à Paris cette fois. MERCI pour ces instants hors du temps et pour la merveilleuse nouvelle que tu m’as annoncée cher Olivier (= message codé…) Je remercie aussi Sanmao que je ne verrai plus avant un certain temps… elle s’envole vendredi pour 2 mois dans son pays d’origine où avec Li Ping, elle parcourra ces jardins  forcément d’excellence. Je serai en pensée avec vous deux ! 

Retour dans ma campagne, j’ai dû attendre pour quitter ma voiture que madame et monsieur Faisan s’éloignent de leur démarche nonchalante. 

J’en profite pour croquer ces fleurs jaune soleil par encore écloses. 

Retour dans mon cocon pour prolonger le bonheur. 

Un Gyokuro griffé Tamayura évidemment. 

Une musique  de circonstance pour me remémorer ce que nous venons de vivre, la vie est belle. 

Il n’y a pas que l’émotion gustative qui m’envahit… 

Ciel, les couleurs! Je ne maîtrise pas encore l’emploi du flash avec cet IXUS 40, il faudra que je demande à Jing, sa précédente propriétaire… Ce sera pour dimanche. D’ici-là j’espère retourner à Mogador … pour achever le compte rendu de mes visites au Musée Sidi Mohamed Ben Abdellah !