J'ai
été réveillée par un concert très animé, tous les oiseaux des
environs m'ont offert une sérénade endiablée mais très
mélodieuse jusqu'à ce que le faisan avec son criaillement, puissant
mais pas du tout harmonieux s'y mette aussi... Cela m'a mise de très
bonne humeur malgré la fausse note. J'avais prévu une journée de
cocooning mais j'ai changé d'avis après un coup de fil très
instructif sur la camomille et ses habitants (= message codé dont je
reparlerai!), j'en ri encore!
"Le
printemps est arrivé, sors de ta maison" ce
que j'ai fait laissant mon pauvre mari seul avec sa mâchoire
traumatisée. Direction le Lac de Genval et son paradis chinois :
le Shangri-La.
Surprise,
ce lieu paradisiaque est en réfection, entouré d'échaffaudages que
je mitrailleallègrement. Malheureusement ce ne sera certainement pas
terminé pour fêter l'avènement de la Chèvre. Il faudra donc que
je trouve un autre lieu sans devoir retourner à la capitale :
Rhodes-Saint-Genèse, Ohain, Waterloo, et même Braine-l'Alleud. Mais
en attendant il fait tellement beau que je décide de faire le tour
du lac, je me rappelle les merveilleux moments passés avec un petit
Dragon d'Eau, ses parents et son grand-père le jour de son
anniversaire :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/09/suite-de-la-fete-de-la-lune-petit.html
. Moments vivifiants au milieu d'une nature qui explose ! En
rentrant, j'ai voulu tranférer les photos... sauf que sans mémoire,
l'engin ne fonctionne pas... Rien n'est parfait in
hac lacrymarum valle !
Je me console rapidement : 17°,
ce sera mon
premier thé pris dehors, et encore un fond de boîte
du Pu
Er millésimé 1988 griffé
ThéÔdor.
Thé, lecture,
observation de la nature dans les premiers
vrais rayons de soleil... Le noisetier s'est fait très beau, je suis comme grisée.
Le Tao
Te King sur
la table, une autre voie dans le ciel tout bleu-soleil, je suis comme
grisée. Quand brutalement un frisson me parcourt...
En une
demi-heure, la température a chuté de 7°, finie la lecture au
soleil.
Mais encore assez bon pour faire un tour de jardin, bien
emmitouflée dans mes ailes papillon.
La sève des arbres qui
remonte leur donne cette énergie dont j'ai tant besoin et qui me
manque en hiver.
J'en profite, je caresse l'écorce de chaque arbre, je la sens
pénétrer en moi, je revis ! Et comme il n'y a pas un
souffle de vent, on n'entend que le chant des oiseaux.
Un geai
s'était posé sur la tête de l'angelot mais juste au moment où
j'ai voulu immortaliser cette scène, il s'est envolé. Par contre, 2
écureuil ont traversé la pelouse, m'ignorant royalement.
En
rentrant, je constate que les crocus se sont maintenant refermés
mais toujours aucun signe de renaissance du bois-joli tout à côté.
Ce soir au programme, musique et lecture. Avec thé évidemment...
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