Après
un week-end de Pâques flamboyant, la semaine qui l'a suivi l'a
imité. Le ciel bleu et blanc et une superbe lumière continuent à
revigorer mes neurones et me promettent une après-midi au soleil
Je reprends mes rituels en commençant par un O
Bancha griffé
ThéÔdor
Un thé "commun" mais aux mille vertus cependant et
placé sous le signe de l'insouciance, tout un programme ! Voir sur le mur FB de ThéÔdor.
Ce sera mon thé de lecture de la matinée.
Pour la terrasse,
c'est un peu compromis : petit vent frisquet et nuage gris.
J'avais tout prévu en préparant à froid le même O
Bancha.
Il n'est pas écrit qu'il ne se boit qu'au soleil...
Même fanées, ces petites boules embaument encore et illuminent la
pièce tandis que se tournent les pages et se vident petit à petit
le verre. Plaisir des sens. Les jours se suivent, les rituels aussi.
Par ce début de journée très lumineux, un Yunnan
white tea Moonlight
dans ce bel écrin.
Sérénité de l'instant, et souvenirs très
présents:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/12/encore-et-encore.html.
Préparation d'un mélange maison : un Organic
Myazaki oolong tea infusé
à froid avec des bâtons de gingembre. Je n'avais vraiment pas aimé
ce thé infusé à chaud, il n'avait ni le caractère iodé des thés
japonais ni les saveurs typiques des oolong peu torréfiés, j'ai
imaginé ce mélange en espérant que le gingembre donnerait du corps
à ce thé bizarre.
Belle réussite que ce mélange insolite qui
allie fraîcheur des feuilles et piquant de la racine que j'aime
tant. Je me plonge dans ce magnifique livre pour chercher de
nouvelles idées d'arrangement de parterre et jardinière, les
Anglais sont très créatifs et à vrai dire imbattables dans l'art
des jardins.
Le soleil brille et fait monter le thermomètre, mes
neurones lui disent merci !
Pas question de planter de
nouveaux arbres ici
je veux seulement essayer de percer le
mystère du nom curieux de cet if. Je n'en sais toujours pas plus,
mais d'autres souvenirs magiques de ce lieu qui l'est tout
autant sont encore très présents:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/04/encore-dintenses-retrolfactions-et.html.
Un nouveau jour prometteur...
Comme le contenu de cet
écrin.
Et musique toujours. Plus légère cette fois.
Plaisir des yeux, plaisir des
papilles, plaisir des oreilles, savourer l'instant.
Préparer les
plaisirs futurs.
Balade digestive pour voir sortir de terre ce
qui bientôt comme chaque année donneront des fleurs magnifiques.
Illuminer mon salon bleu-thé de mille petits soleils.
Me
poser pour continuer à recharger mes batteries et chercher
l'inspiration pour des repas futurs. Au
fil des saisons infusé
à froid, fruité, très désaltérant, inspiré d'une magnifique
exposition me rappelle des souvenirs très chaleureux de mon dernier
séjour à Paris, il y a longtemps déjà, trop longtemps :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/11/retrolfactions-souvenirs-proches-et.html.
Il fait vraiment estival, temps du paréo et du transat
pour continuer à laisser vagabonder mes pensées. C'était sans
compter avec l'effet des rayons de l'Astre du jour, je me suis
endormie... Le réveil fut brutal, peau brûlée ; les homards
m'auraient certainement prise pour l'une des leurs. Et moi, je sais
maintenant ce qu'ils ressentent quand on les jette dans l'eau
bouillante ! Le début de la nuit fut pénible, j'ai fini par
employer le SEUL remède efficace : enduire les régions
douloureuses de yaourt grec, testé là-bas à l'époque grâce à
Anna Alifieri, la dame chez qui j'avais loué une chambre. Effet
immédiat, ce produit miracle bouche les pores, l'air ne passe plus,
la peau peut se refaire. Un petit inconvénient cependant, l'odeur
forte qui s'en dégage et qui me reste dans les narines malgré le
lavage.
Heureusement dans mon cocon, le parfum des freesias
compense vite cette impression désagréable.
Je continue à
vider mes boites en achevant ce Hong
Lao Ying – Aigle rouge
griffé Source
de Lumière.
Et tandis que j'infuse ce thé improbable, je me rappelle avec
émotion, ma première rencontre avec lui :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/12/encore-un-week-end-fabuleux-qui-en.html.
Moments précieux de méditation.
En voyant le ciel de ce samedi,
je ne serai pas tentée d'aller dehors. D'autant qu'il fait vraiment
frisquet.
Après le thé de méditation, un Temi
griffé
Thé-Tea-Cha.
Tout en le savourant, j'écoute ces suites pour violoncelle seul
de Bach. Emotions gustatives, émotions esthétiques... Le
violoncelle est mon instrument de musique préféré et un moment
j'ai imaginé m'y mettre quand je serais en vacances perpétuelles.
J'ai depuis laissé tomber cette idée saugrenue, j'ai dû abandonner
la guitare en 1974 après une commotion cérébrale, je ne parvenais
plus à l'accorder et cela ne s'est pas arrangé depuis. Place à la
lecture à présent. Tandis que je prépare un Hojicha,
j'installe
la
table
et
c'est ici que commence le cauchemar, impossible de retrouver le livre
que je compte achever aujourd'hui, il s'agit du Secret
du Maitre de Thé.
J'ai cherché partout, de plus en plus incrédule, je suis très
distraite depuis toujours mais JAMAIS en ce qui concerne mes livres.
Même mon mari, touché par mon désarroi, s'y est mis mais rien n'y
a fait. C'est épuisée que je me suis couchée après avoir visité
les coins les plus improbables mais je me suis réveillée mille fois
en sursaut pour retourner voir encore et encore ce que j'avais déjà
vu des dizaines de fois. J'ai même été voir dans la poubelle.
Qu'est-il arrivé ? J'ai aimé Le
mystère de la chambre jaune,
je déteste le mystère du Secret du Maitre de Thé, j'espère que
l'éclipse n'y est pour rien :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/03/un-premier-jour-de-printemps-flamboyant.html !
Je suis épuisée et complètement obnubilée par cette
disparition inquiétante au point que même ce ciel bleu-soleil me
laisse indifférente, un comble ! J'ai besoin d'un thé qui me
tiendra éveillée pour reprendre les recherches, ce sera un Matcha
très
concentré.
Mais en avalant la première gorgée de ce grand thé
si symbolique, je ne le reconnais pas, il est amer ! Quasi
imbuvable, que se passe-t-il ?
A part la place dans mon
cocon, la musique zen, l'ambiance et les ustensiles sont les mêmes.
C'est moi qui suis différente, trop préoccupée, je ne parviens pas
à vivre intensément l'instant, mon esprit est ailleurs. Je vais
faire un tour au jardin pour essayer de me décentrer et retrouver la
sérénité malgré mon obsession. Retour dans ce havre où j'espère
retrouver mes marques,
je reprends les ustensiles habituels et
tandis que se forme la mousse, mon esprit se calme. C'est en
réécoutant la musique zen que je porte le chawan à mes lèvres, et
cette fois ce Matcha,
cuvée
spéciale de mon généreux donateur, a enfin cette saveur si
particulière, faite de force, de douceur sans oublier celle de
l'Amitié. Je veux rester dans cet état d'esprit et je retourne au
jardin pour admirer cette nature qui explose. En rentrant, mon mari
me rappelle qu'il m'invite au restaurant ce midi, je n'en ai pas
vraiment envie mais c'est la veille d'un jour difficile, je ne veux
pas refuser.
C'est vrai que le cadre est reposant. Pendant le
repas, LE sujet de conversation fut bien sûr, l'incompréhensible
disparition. Au moment où mon mari m'en reparle, je lui ai dit que
le SEUL endroit où je n'ai pas regardé est la bibliothèque de mon
salon bleu-thé parce que je ne range JAMAIS le livre en cours de
lecture avant de l'avoir terminé. Le reste du repas fut enjoué et
détendu.
Au retour, le bois-joli a enfin fleuri, la nature est
en retard cette année, d'habitude, les fleurs apparaissent avant les
feuilles et bien plus tôt :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2009/03/attendu-avec-impatience.html.
Mon mari s'étonne que je ne me précipite pas dans mon cocon, j'y
monte donc, certaine de ne rien trouver.
Ah les certitudes, dire
qu'il était à ma portée ! Cet acte fou est sans doute dû au soleil qui a tapé trop fort sur un crâne encore fragilisé par le long hiver... N'empêche que je suis vraiment
soulagée, j'ai été prise d'un long fou rire, l'histoire se
termine ici. Et le livre restera là où il est jusque demain !
Hier, c'était plutôt parapluie, aujourd'hui c'est à nouveau
parasol. Il faudra sans doute que j'en installe un sur ma terrasse en
haut, comme cela je ne risquerai plus le traumatisme du homard.
pour l'instant, le soleil tape encore trop, c'est donc à l'intérieur
que je savoure ce Thé
du Jardin des coeurs heureux en
écoutant Les
Chants de la Terre.
Tantôt, j'irai sur ma terrasse et je prépare déjà mon thé
infusé à froid, un Fraicheur
du désert,
un Oolong
aromatisé griffé
Magie
du Thé.
Le ciel est bleu-soleil, il est 16 heures, je quitte les chants de la
terre pour ceux des oiseaux.
Avec ce thé-lecture rafraichissant
et L'éloge
du Rien, carrément zen.
Cela fait un certain temps que je ne l'avais plus relu et avant de
l'ouvrir, la quatrième de couverture donne déjà le ton : "Le
maître monta en chaire et, au moment même où il allait commencer
son sermon du jour, un rossignol se mit à chanter. Quand l'oiseau
eut fini de chanter, le maître dit : "C'est tout ce que
j'avais à vous dire". Puis il prit congé". Ce
n'est pas le chant du rossignol que j'entends à cette saison mais
celui des mésanges, des sitelles, le "hennissement" du
pic-vert sans oublier les corneilles, les ramiers et même les
choucas, un vrai concert qui me permet de retrouver ma sérénité.
J'ai ouvert ce petit traité de zen au hasard et voilà ce que
j'ai trouvé page 82 : "Une
fois que vous demeurez spontanément dans cette paix et pouvez
l'utiliser d'une manière accomplie et pénétrante, alors vous êtes
libre de toute activité contrainte et de toute préoccupation
obsessionnelle". C'est
ici que se refermera se billet et momentanément ce blog, demain je
revêtirai à nouveau mes habits d'infirmière, le thé restera mon
Essentiel mais j'aurai moins le temps de m'en occuper. Belle semaine
à vous. Et à très vite.
3 commentaires:
Bonsoir francine
On t'envoie pleins de courage et de calins! Comme on te la dit au téléphone, on est de tout coeur avec toi et on t'oublie pas! <3
Bisous et bon thé
Sugi
Un bouquet de pensées.... je dépose ici! :-)
MERCI à vous deux, messages reçus à 100%. Bonne soirée, biz
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