Pour en finir avec le "kitch"… Voici un de mes autres coups de cœur, j’ai déniché cet improbable assemblage dans un salon de thé tenu par une chineuse, la première pièce était d’ailleurs consacré à ses trouvailles qu’elle destinait à la vente. J’aimais ce concept qui donnait une âme à ce lieu, malheureusement fermé depuis. Je n’ai pas aperçu tout de suite ces petits objets curieux, je suis d’abord allée déguster un petit-déjeuner maison succulent accompagné d’un Puttabong, un de mes Darjeeling préférés,malheureusement éventé. On papote un peu et elle me dit qu’elle a découvert un "set à thé" qui se trouve exposé devant.
J’y cours et au premier regard, j’ai su qu’il ne resterait pas là, ce mignon petit set, perdu au milieu de ces objets hétéroclites mais de bon goût. J’avais déjà vu la théière en image dans un de mes livres acquis tout récemment et je m’étais dit alors que si je la trouvais un jour… Voilà ce que Tina Carter en dit (p. 78) : "Cette conque réaliste est une théière individuelle en forme de coquillage. Sa couleur varie du vert clair au marron truité et foncé (…)". J'aime particulièrement cette surprenante expression "marron truité", d'autant que c'est vraiment cela.
C’est une vraie théière japonaise, la "boule de golf" servant de filtre est bien présente. A ma connaissance il n’y a que les Japonais qui les fabriquent. Je l’utilise rarement, elle est trop petite. Mais parfois, j’ai envie de déguster plusieurs thés différents en petite quantité, je sors alors mes théières "dinette", elle en fait partie, c'est d'ailleurs la seule pièce de ce set dont je me sers.
Tina Carter dit encore: "Cette théière fut fabriquée au Japon vers 1950. D’autres pièces assorties ont également été fabriquées". Je le confirme. Et quelles pièces! Le pot à lait et le sucrier, bien qu'assez saugrenus, passe encore, MAIS... Déjà en voyant ce que l’occidentale que je suis a pris pour un pot à lait, j’ai été surprise mais celle-ci s’est transformée en stupeur en voyant la dernière pièce de ce set ! Inutile de vous préciser qu’il n’a jamais servi… Dans les billets suivants nous reviendrons à plus de classicisme.
Faire connaissance
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Lorsque l’on observe la feuille sèche, on apprend quelque chose du thé : sa
teneur en bourgeons, la taille et la couleur de la feuille, son degré
d’oxydati...
Il y a 1 semaine
4 commentaires:
Coucou Francine ! Merci pour ton gentil comm. J'ai bu un très bon darjeeling ce matin. Bonne journée.
L'imagination au pouvoir n'a pas de limite. J'ai toujours trouvé ces objets ringards au possible mais néanmoins, ils attirent le regard.
Je les utiliserais plutôt comme réceptacles à peinture. Boire là-dedans jamais. Trop peur qu'un véritable gastéropode en sorte.
Quoi! Mais tu disjonctes, ma pauvre... je me demande si j'oserai encore te laisser seule au living, non mais!
Bonjour,
Ces tea sets datent des années 1950 mais le lieu de fabrication reste une (petite) énigme. La théière coquillage est présentée dans le livre de Tina Carter... et dans celui de mon épouse (Bernadette Loison : les théières françaises éditions Massin 2003) sous une autre forme. Elles sont quelquefois présentées comme "souvenirs" avec le nom d'une ville balnéaire. En Europe, on en trouve fréquemment en GB.
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