J’attendais la tempête annoncée avec impatience, j’aime le très grand vent qui fait danser les arbres et donne au jardin des allures de ballet en plein air.
Pour accompagner le spectacle, un
"Sencha Ariake", dont je sais depuis la lecture du
Guide des thés verts japonais, qu’il s’agit d’un nom inventé par les occidentaux. Ariake désigne des algues. Le thé en provenance d’Ariake est appelé thé d’Ureshino (p.123). J’ai beau regarder par les fenêtres, du vent mais rien de bien fort, par contre la pluie est bien là.
Je quitte le Japon pour la Thaïlande et je continue à vider mes boîtes, j’achève maintenant un
Ban Mai, un thé vert thaïlandais du
Thé des Muses et la théière de là-bas, achetée sur un marché près de Changmai (Puce, tu te souviens ?), émotion et nostalgie… J’accompagne cette dégustation de chants … grégoriens, cette musique me détend. J’ai bien de la musique thaï, mais en disque vinyle. Et toujours rien dehors.
Cet après-midi, un petit voyage en Inde du côté de
Sungma, je l’ai acheté primeur mais il a évolué, il est actuellement plus doux, plus rond et fleuri ; je ne l’aime pas jeune et fougueux, limite agressif. Et pour voyager la musique de Neil Diamond, Jonathan Livingstone le goéland. La tempête nous a oubliés alors cap vers l’océan indien. Envie de soleil et d’îles…
Mais ne rêvons pas trop, c’est bientôt Noël, il faut que je songe à préparer un petit repas à deux, loin des classiques… J’espérais que le
Pu Er et les cantates de Noël m’inspireraient… Mais que nenni ! Michelle m’a bien donné une idée, jen ai parlé à mon mari, et à son regard, j’ai vu qu’il avait un doute sur ma santé mentale. Merci, Mich pour ta suggestion de barbecue avec du boudin noir ! Je te pardonne cette fois parce que tu aimes le Pu Er... J’ai trouvé le dessert, par contre, c’est déjà ça. Une pensée pour ma Mimi : il neige ! Mais je suis rassurée, elle ne tiendra pas, désolée Mimi mais tu n’aurais pas pu en profiter, tu dois préparer tes exams… je croise les doigts. Ceci termine la journée ordinaire d’une folle de thé prête à hiberner.
2 commentaires:
Qu’il est doux quand les vents agitent les arbres immenses,
D’assister de la fenêtre aux combats de la nature furieuse !
Non que l’on jouisse alors des souffrances d’autrui,
Mais parce qu’il nous plaît de voir qu’on y échappe
Là, dans notre cocon, avec, à la main, une subtile tasse de thé !
Patrick, inspiré par ton post, par l'hiver en colère, et aussi (un peu) par Lucrèce "De rerum natura"
Ségolène et Patrick, je ne sais pourquoi votre beau commentaire ne s'est pas inscrit, j'ai donc fait un copié collé. Bonne fin de soirée, bons thés
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