Mars s’est superbement terminé, et avril, seulement vieux de 2 jours, a vraiment bien commencé ! Hier d’abord.
Première action du jour, aller découvrir comment les feuilles de ce
Song Zhong découvert avec bonheur la veille se sont comportées cette nuit. Si la saveur a perdu de son intensité, elle reste très douce.
Les feuilles infusées, en gros…
Et en détail. Pour la plupart, le premier avril est synonyme de poisson, pas pour moi, c’est un jour de souvenir. Je suis allée à la côte pour revisiter un passé déjà lointain, mais tellement heureux…
Aujourd’hui, je continue la découverte de thés inconnus, ce
Yun Feng d’Akira Hojo.
Mon généreux donateur ne m’a donné aucune indication à son sujet, et c’est donc un peu inquiète donc que je le prépare en zhong. Autant j’aime faire des tests avec des thés plus ordinaires, autant je n’ai pas envie de faire de faux-pas avec celui-ci, tous les thés reçus de Julien sont des thés d’excellence. La durée de cette première infusion est trop courte, pas assez de saveur, je la reverse donc et la prolonge un peu.
Cette fois-ci, il me plait vraiment. Alors que je sens plutôt un parfum fleuri, en humant le zhong, la saveur donne plus de notes de légumes mais lesquels ? Ce sont des saveurs assez atypiques pour un thé vert, ce n’est pas vraiment végétal, j’ai même l’impression qu’il a y a aussi comme des notes de thé blancs.
Le deuxième passage donne les mêmes saveurs avec un arrière-goût sucré.
La troisième infusion est plus pâle et c’est la saveur sucrée qui ressort maintenant.
J’ai évidemment goûté une feuille, le contraste est impressionnant entre l’amertume de celle-ci et la douceur de la liqueur. Je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin.
Je continue mes découvertes en m’occupant maintenant de cet incroyable
Snow Jasmine, toujours d’Akira Ojo. Incroyable parfum d’abord : même dans le sachet plastique fermé, il est déjà aussi prenant que les fleurs de là-bas, dans cette Afrique du Nord que je connais bien, surtout l’Algérie.
Les pétales flottent à la surface, les belles feuilles de thé vert reposent pour la plupart au fond du zhong. L’infusion est d’une incroyable douceur, avec une belle harmonie entre la saveur du thé et celle des fleurs, émotions gustatives immédiates et intenses. Mais pas que gustatives, à chaque gorgée, des images de là-bas apparaissent : toute la Kabylie, les Aurès, Constantine et ses 5 ponts, Sidi Ferouch et Cherchell, autant de lieux chers à mon cœur, sans oublier le Tassili des Ajers et le fabuleux désert.
J’ai du mal à refermer le zhong tant ce parfum m’emporte là-bas.
J’en suis déjà à la quatrième infusion et toujours le même bonheur, je revois aussi le cher visage de mon premier amour, emporté par une leucémie foudroyante, c’aurait été son anniversaire hier, il fait partie de ces grands Absents toujours vivants dans mon cœur.
J’ai été tellement conquise que je tente de prolonger le bonheur, j’ai versé de l’eau froide sur les feuilles et je verrai demain ce que cela donnera. Je vais en rester là pour aujourd’hui non sans te dire une fois encore mon merci, cher Julien, je suis vraiment gâtée !
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