lundi 4 juin 2012

De l'Angleterre à la dynastie Tang...

Depuis hier, le temps est, comment dire… très londonien. Même la météo fête LE jubilé.
De mon côté, je continue à ma manière en mettant à l’honneur mes belles anglaises. Ce matin, Elisabeth 1ère dans laquelle j’infuse une fois encore le Royal London Blend de chez Tea Palace, un palace que je fréquente plus que celui de Buckingham. Ce thé assez doux bien que corsé me réchauffe le corps et me fait revivre avec un peu de nostalgie l’escapade londonienne avec mon club de thé (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2011/05/vendredi-13-premier-jour-de-bonheur.html ). L’intérêt de ces théières est qu’elles conviennent très bien pour les thés de lecture, leur contenance limitée permet de varier les plaisirs gustatifs.
 Je compte passer la journée avec le juge Ti, et prépare donc l’ambiance ad hoc. J’aurais bien sûr pu relire le chien des Baskerville… La boîte Sherlock Homes est vide depuis longtemps, la caverne d’Ali-Baba, située en face du musée consacré au célèbre détective n’existe plus.
 Elle servira à compléter le décor. Ici aussi un peu de nostalgie comme le montre le billet de ce fameux vendredi 13… Et pour accueillir le Collines d’Or de l’Essence du thé, un mug très British, ma lecture peut commencer. Voyage dans le temps, me voici maintenant revenue à la dynastie Tang, prête à suivre le juge qui aime le thé. Après 3 chapitres, la théière est vide.  
Une autre, la Tour blanche, la remplace qui contient cette fois du Ming Orchidée, découvert il y a un certain temps déjà parmi les thés d’excellence chez ThéÔdor. Celui-ci vient de la Magie du Thé. J’en bois une ou deux gorgées chaque fois que le mot « thé » apparait dans le livre. Et page 23, l’auteur y parle de mottes de thé, je suppose qu’il s’agit de Pu Er en brique. Et plus loin (page 33) le juge se fit "servir un thé de l’ouest sans beurre de yak". Je ne me lasse pas de ce genre particulier qui outre l’intrigue principale, donne quelques informations de ce genre, même si j’aimerais en savoir plus…
 Après le dîner, il pleut toujours, je remets les courses à demain et je me réfugie à nouveau dans mon cocon, où ces superbes voiles coréens me protègent à la fois des rayons parfois violents du soleil (oui, oui, cela arrive) et, comme maintenant, me cache le spectacle déprimant du temps qui fait plus penser à l’automne qu’à la fin du printemps.
Le thé choisi est un thé que j’apprécie particulièrement l’après-midi, le Temi , de chez Cha Yuan, infusé dans la Big Ben, accompagné de 2 petits cookies.
Après un passage en cuisine, un dernier thé pour poursuivre ma lecture, un Alishan. Il est question à un certain moment du récit de thé rituel qui, si mes informations sont bonnes, scelle les fiançailles. Et une phrase de la page précédente (page 84) reflète assez bien l’esprit (sans jeu de mot) de ce roman : "Ti n’adorait pas recevoir le témoignage des spectres, bien que cela n’eut rien d’inhabituel dans un empire où la limite entre le monde des vivants et celui des morts n’était pas clairement tracée." Je vais maintenant laisser le juge avec les ectoplasmes de  l’époque pour écouter une voix, celle de Maria Callas. Une journée comme je les aime pendant laquelle j'ai pu me livrer à 3 de mes passions, dont une trascende les autres cependant...

2 commentaires:

Cathy a dit…

Bonjour Francine
Après mon séjour au fin fond des ardennes Belges avec 8° mais dans une ambiance Japonaise ! Me voici en te lisant en Angleterre avec tes belles théières :)Que je découvre avec beaucoup de plaisir.
Pour Anvers je ne t'oublie pas ;)
Bise & bonne soirée

Francine a dit…

Merci Cathy, si la température ne me fait pas rêver, l'ambiance japonaise par contre... A très vite à Anvers, ou à Hasselt!