jeudi 1 novembre 2012

Du moins au plus... une journée tout en contraste

Après la journée flamboyante d’hier, ce matin malgré une grasse matinée, c’est la douche froide.
Un ciel plombé, une pluie qui colle à la peau, heureusement, il ne fait pas trop froid. C’est avec tristesse que je prends conscience que le manque de lumière influence de plus en plus mon moral.
Pour contrer ce climat, l’antidote préféré dans cette théière qui m’emmène en voyage vers cette Belle Île où j’ai laissé une (grande) partie de mon cœur.
Et le fameux Pu Er acheté Au bonheur serein et paisible. Je ne l’étais pas vraiment, du moins au début. Envie de rien faire alors qu’hier j’avais recherché des recettes pour avoir de quoi m’occuper aujourd’hui. Les infusions se succèdent, la dernière est interrompue par un strident coup de sonnette, bizarre un jour férié, nous n’attendons personne. Les enfants du quartier, déguisés, sont venus chercher des bonbons.
Cela m’a rappelé de merveilleux souvenirs, je fêtais Halloween bien avant que ce soit devenu commercial, ma petite-fille Sarah est née aux USA, elle a donc la double nationalité et je nous familiariser avec les fêtes de là-bas. Ici, cela durait tout le week-end : la veille Sarah venait seule ici, et en grande tenue de circonstance, décorait la pièce
et préparait des gâteaux, tous plus hideux les uns que les autres. Avec la question rituelle : "Nany, tu crois vraiment qu’il y aura assez"… Le soir, elle répétait son rôle de maîtresse de cérémonie et j’étais priée d’écouter attentivement et de me prêter au jeu, j’avais beau dire qu’il se faisait tard, qu’il fallait être en forme le lendemain, rien n’y faisait et j’étais priée de ne pas bailler et de "faire encore un petit effort" !
Le lendemain, la fête commençait vers 2 heures pour se terminer le plus tard possible par un magnifique feu de joie ! D’année en année, le maquillage était plus réaliste (je me faisais eng, parce qu’il n’était pas assez terrifiant), les jeux de plus en plus tordus et les goûters de plus en plus visuellement dégoûtants mais démoniaquement bons ! … Ils ont bien grandi depuis, Alexandre est en Erasmus à Shanghai, Sarah et Elisa, à l’université, n’ont plus congé ou doivent bloquer et Emilie est en vacances avec des copines. Mais ils auront bien des enfants un jour… Il reste bien le petit Dragon-Georges, encore un peu petit. Je me demande d’ailleurs s’il y a là-bas l’équivalent de cette fête, celtique au départ, vieille de plus de deux mille ans.
 Cette évocation de temps heureux m’a remise en forme et me redonne envie de suivre mon programme, d’autant que j’ai promis des recettes à quelqu’un qui se reconnaîtra (= message codé à une certaine F…). Et en particulier celle, illustrée, des fruits secs à la (ou au) Kundalini.
D’abord, les ingrédients. Mais pour les quantités...
Faire infuser le thé, ici 25 décembre de ThéÔdor, filtrer et y faire tremper les raisins blancs et noirs, les figues, les dattes et les abricots secs (assez corsé pour que les fruits s’imprègnent bien, plus les fruits tremperont dans ce breuvage, mieux ce sera).
Récupérer le thé infusé.
Dans une poêle, faire fondre beurre et Kundalini en remuant sans cesse.
 Il faut que la non gelée-non confiture ait complètement fondu et que le mélange prenne une belle couleur caramel.
Ajouter les fruits et ramener à ébullition sans cesser de mélanger. Si le sirop est trop épais, le déglacer avec le thé.
 Il ne reste plus qu’à dresser l’assiette, bon appétit !  
Ici, associée à une glace au 25 décembre en version thé noir. Ce fut notre goûter et mon mari en a redemandé, malheureusement, il n’y en avait plus, pour cette fois. C’est aussi excellent avec le Thé du Loup, testé et approuvé par son Créateur lui-même, et pas que lui d’ailleurs, il y en a une autre qui est devenue complètement addict.  (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/05/un-week-end-fou-comme-je-les-aime.html). Bientôt, je testerai avec la version rooibos, ce sera une première, je n’ai jamais fait de glace avec cette herbe sud-africaine.
 Entretemps, le ciel a changé de couleur et la pluie a cessé.
C’est le temps d’un Makaibari de la Magie du Thé. Tout en savourant ce breuvage indien et en écoutant les chants grégoriens de Noël, je repense à ce beau proverbe, indien lui aussi : "Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester".

4 commentaires:

María del Sur a dit…

Je veux goûter cela !! Réservez ce menu pour quand je viendrai vous voir en Belgique ;-) Abrazo del Sur ensoleillé et avec 33° étouffant...

Fabienne a dit…

La photo est tellement réaliste que j'ai même l'impression de sentir le parfum de ces deux très belles assiettes, cela doit etre une tuerie! J'ai bien ri avec l'épisode des canetons, je t'imagine tout à fait envoyer gentiment promener ce conducteur écervelé hihihi!
À tantôt

Francine a dit…

@ Maria: avec plaisir, ma chère Maria mais pour une fois, ce sera du donnant-donnant, tu m'envoie au moins une dizaine de degrés (au moins)...

@ Fabienne: c'est quand tu veux, ceci dit tu peux réaliser les mêmes, tu es passée à LA crèmerie et tu n'es pas sortie les mains vides... Par contre, le sens de "à tantôt" m'échappe, j'attends toujours...

Francine a dit…

@ Maria: avec plaisir, ma chère Maria mais pour une fois, ce sera du donnant-donnant, tu m'envoie au moins une dizaine de degrés (au moins)...

@ Fabienne: c'est quand tu veux, ceci dit tu peux réaliser les mêmes, tu es passée à LA crèmerie et tu n'es pas sortie les mains vides... Par contre, le sens de "à tantôt" m'échappe, j'attends toujours...