Ce n’était pas mon jour… un beau geste a tout rattrapé !

Comment décrire cette journée ?

Très beau début d’abord : après un petit-déj avec une copine, direction Cha-Hû-Thé, accueil chaleureux comme toujours par Timothée parle de ses thés avec passion, ses clients ont de la chance et moi je salive en l’écoutant.

Je m’arrête devant cette étagère très Sahara algérien où j’ai laissé une grande partie de mon cœur…

Puis mon regard est attiré par ce petit jardin si bien entretenu, j’y verrais bien l’une ou l’autre table… Puis direction Alice-Délice pour quelque petits achats compulsifs comme dit ma filleule, et elle sait de quoi elle parle (mais je t’aime quand même ô ma Puce). Je n’aurais pas dû me laisser tenter, j’ai raté la marche et j’ai lâché un de mes sacs contenant des Kundalinis et 2 autres tentations: un très beau sous-théière japonais et  un livre improbable. Les Kundalinis n’ont pas aimé, elles se sont cassées ! Retour chez Cha-Hû-Thé, pour les remplacer, elles sont destinées à une amie que je vois demain. Je repars vers ma voiture, mets les sacs dans le coffre et je vais dans un magasin de meubles pour chercher de quoi ranger mes papiers. Et là, l’horreur, mon sac n’est plus dans ma voiture. Je l’avais déposé sur le siège passager pendant que je rangeais mes sacs dans le coffre, Cela n’a pas pris plus d’une minute. Je fais demi-tour et reviens chez Cha-Hû-Thé même si j’étais certaine qu’il n’y serait pas. Une seule chose à faire, une déclaration de vol à la police. Je n’étais pas dans un bel état, je pensais à toutes les démarches administratives pour bloquer mes cartes faire refaire mes papiers officiels… Je pars à Paris la semaine prochaine, je dois avoir mes cartes.

 

 J’ai trouvé en face de moi un jeune policier très chaleureux me réconfortant, il est même parvenu à me faire sourire : il m’a dit que ce genre de délit s’appelait un vol opportuniste. J’étais moins tendue en sortant. Je suis rentrée je ne sais trop comment et avant de repartir j’ai pris une douche comme pour me laver de tout cela. Je me suis étendue sur mon lit pour essayer de me détendre, et me suis endormie. J’ai été réveillée par un coup de sonnette intempestif, le temps de reprendre mes esprits, je décroche le parlophone, une voix jeune me dit avec un accent anglais : "j’ai un sac pour vous". Le temps que je descende, plus personne à la grille mais mon sac déposé sur la boîte aux lettres ! En tremblant, je l’ouvre et ô joie, il ne manquait que mon portefeuilles et mon porte-monnaie, mes cartes, mon GSM et mon appareil photos qui étaient dans la poche arrière, je suppose que comme ce sont des engins basiques, cela n’intéressait pas le voleur. Il s’est contenté des +/- 250 Euros, ce qui est le cadet de mes soucis. Je suis passée de l’enfer au paradis mais je suis triste que cet homme qui s’est dérangé n’ait pas voulu attendre. Non seulement il a fait un grand geste, mais il n’a pas voulu que je le remercie ! Je rêve maintenant que ce Monsieur lise ceci, qu’il me contacte pour que je puisse lui dire tout ce que je pense de son acte. Mais il y a une chance sur un million… la même proportion que pour mon sac. Je lui souhaite en tous cas tout le bonheur du monde, ma gratitude est immense. L’émotion que je ressens aussi.