Mais cet après-midi, LA
récompense, un ciel tout bleu et, incroyable mais vrai, 19°, la veille du 1er novembre!
Cela m'a suffi pour m'installer sur ma terrasse avec le Pu
Er shu griffé
Terre
de Chine.
Tout en le sirotant, je regarde s'élever le mur de ce qui
deviendra une maison.
Cela m'a inspiré ma lecture du jour :
ce fabuleux catalogue d'une exposition qui le fut tout autant. Dix
ans déjà et tout est encore très présent dans ma mémoire... Il
faut dire que j'y étais allée 4 fois, subjuguée par tout ce qui se
dégageait de ces peintures. Dans mon bol, des notes douces de terre
bien sûr mais de caramel aussi, ce qui ne ressortait pas lors des
infusion en gong fu: http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/10/toujours-rester-debout.html. Je sais à quoi j'occuperai mes journées à
partir du 10 novembre... La semaine d'avant sera consacrée à la
dernière ligne droite de mes visites chez la dentiste...
Je
relis avec plaisir cette mine d'informations, il y en a tellement
mais cela me passionne ! Le temps passe doucement, c'est
l'heure d'un petit en-cas. Ces cookies au pépites de chocolat
accompagnent très bien le Pu
Er.
Et surtout me permettent de continuer ma lecture.
A voix haute,
les ouvriers là-bas sont assez bruyants. Je m'attarde plus sur le
chapitre intitulé Peinture
et poésie.
J'ai un fou rire en lisant que les Chinois ont la passion des
inscriptions sur tout : maisons, temples, rochers, falaises, et
bien évidemment sur les peintures. Différence de culture, chez nous
ne dit-on pas "le
nom des fous s'écrit partout et le nom des folles partout se
colle"...
Des explications à cela, sur une peinture on peut lire :
"Chute
du feuillage dans les grands bois clairsemés, sur mon ermitage
glissent les derniers rayons.En cherchant un mot pour un vers
inachevé, Assis à mon aise j'entends chanter l'eau du
thé".L'auteur
nous en donne le sens : "(...)
exprime la béatitude du sage qui par la grâce de la peinture se
croit installé dans la paix d'un ermitage, ou transporté dans un
ailleurs, en union intime avec l'univers".
Puis tout à coup un grand silence, les ouvriers quittent le
chantier laissant la place à des mélodies plus appropriées, celles
des oiseaux qui ont repris leurs droits.
Mais la température,
qui commence à fraîchir malgré le soleil encore bien présent,
sonne la fin de la récréation.
Seules les Belles se doreront
encore avant de bientôt égayer mes rêves.
Ce soir, le ciel est
constellé d'étoiles, quelque chose de plus lumineux se cache
derrière les sapins, la planète du petit Prince ?
Non,
l'astre de la nuit ! Demain on annonce le même grand beau
temps, et comme dirait le grand Jacques, qui c'est qui s'ra
contente ? C'est moi... Et je ne serai pas la seule!
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